Sida

Définition

Définition

Le sida est une maladie infectieuse due à deux virus appelés VIH 1 et VIH 2.

Le terme VIH est l’acronyme pour dire virus d’immunodéficience humaine, et le terme SIDA est l’acronyme pour dire syndrome d'immunodéficience acquise.

                                                                                    

Historique

Le virus de l'immunodéficience humaine a été isolé pour la première fois par le professeur Luc Montagnier de l'institut Pasteur de Paris en 1983. 

Ce n'est qu'en 1954 aux États-Unis, en 1959 au Zaïre et au Royaume-Uni, en 1963 en Ouganda, et enfin en 1973 en France, que l'on a constaté l'existence du virus du sida. 

Ensuite, en 1986, certains chercheurs français ont découvert l'existence d'un deuxième virus : le VIH 2. La structure du VIH 2 est proche de celle du VIH 1, à la différence que le VIH 1 serait d'origine africaine, et plus précisément d'Afrique de l'Ouest.

La première fois que le sida a été décrit dans la population a eu lieu en 1981. Cette description concernait essentiellement la population masculine homosexuelle d'Europe et d'Amérique occidentale. D'autres individus étaient concernés par le sida à cette époque, il s'agissait des femmes à partenaires sexuels multiples des régions d'Afrique ou des Caraïbes. Le nombre d'individus atteints par le VIH 1 est estimé à environ 60 millions à la fin de l'année 2005, le plus grand contingent étant situé en Afrique. Le nombre de nouveaux cas d'infection par le VIH, augmente chaque année. La majorité d'entre eux, habite dans un pays en voie de développement. Le nombre de décès concerne actuellement à peu près 10 % de cette population concernés par le sida.

Symptômes

Physiopathologie

Les principales perturbations susceptibles d'entraîner la survenue du sida sont celles faisant intervenir les lymphocytes T4, appelés également CD4. Il s'agit d'une variété de globules blancs, constituant la base active de l'immunité anti-infectieuse chez l'homme. N'importe quelle personne, peut présenter un déficit immunitaire. La déficience majeure du système immunitaire est appelée sida.

Le taux habituel de CD4 dans le sang est compris entre 800 et 1000 lymphocytes par millimètre cube de sang. Quand le taux de CD4, descend en dessous de 200 par millimètre cube, le risque de survenue de sida est possible.

Quand on effectue des analyses de sang chez un individu, il est possible de rencontrer des anticorps dirigés contre le virus du sida. Ceci ne signifie pas forcément que la personne en question présente les symptômes du virus du sida. Mais, cette personne est porteuse du virus du sida, et par conséquent elle est susceptible de transmettre cette maladie. Autrement dit, ce n'est pas parce qu'une personne présente des anticorps dirigés contre le virus du sida, qu'elle est porteuse de la maladie du sida.
Le virus de l'immunodéficience humaine, ou VIH, appartient à la famille des rétrovirus, c'est-à-dire des virus à ARN ayant la capacité se transformer en ADN pro viral en faisant intervenir une enzyme qu’ils possèdent, et que l'on appelle la transcriptase inverse. Par voie de fait, le virus peut se propager dans les cellules.

Épidémiologie

La transmission du virus du sida se fait selon trois modes :

  • La voie sexuelle.
  • La voie sanguine.
  • La voie transplacentaire (transmission de la mère à l'enfant).

La transmission du sida peut également se faire lors de l'accouchement ou pendant l'allaitement.

Bien entendu, la voie sexuelle est la voie la plus fréquemment répandue. Les pratiques homosexuelles ne sont pas les seules contaminantes.

Etant donné que la transmission du virus du sida, se fait à la suite de contacts de muqueuses à muqueuses, le plus souvent celle du vagin ou du rectum, il est donc nécessaire d'utiliser un préservatif, afin de diminuer la contamination de cette maladie infectieuse,

Ce sont les sécrétions provenant de l'appareil sexuel, c'est-à-dire la glaire cervicale, le sperme, ainsi que le sang, contenant le virus, qui transmettent la maladie.

Chaque rapport sexuel a 0,3 % de chances de transmettre la maladie. Bien entendu, un rapport sexuel avec un individu séropositif, surtout si ce rapport sexuel est de type anal, a une grande chance de contaminer le partenaire.

D'autre part, le risque de contaminer son partenaire est augmenté en cas d'existence concomitante d'une affection génitale, ou bien si l'un des deux partenaires a ses règles.

L'homosexualité, qu'elle soit masculine ou féminine, favorise donc la transmission du virus du sida.

La transmission du virus par voie sanguine peut se faire de 3 manières :

  • La première façon est par transfusion de sang ou de dérivés de sang, comme cela se pratique pour certains hémophiles. Le dépistage systématique du VIH lors des dons de sang, ainsi que les techniques d'inactivation virale, permettent depuis 1985 de diminuer le risque de transmission du virus.
  • La deuxième voie de transmission du virus est la piqûre d'aiguilles souillées par du sang contaminé.
  • La troisième voie est la celle par toxicomaniec'est-à-dire par voie veineuse avec partage de seringues.

La transmission du sida de la mère à l'enfant, est une autre voie possible de contamination. 

L'allaitement est également une voie de contamination de l'enfant. C'est pour cette raison qu'une mère séropositive, ne doit pas allaiter son enfant.

Examen médical

Labo

Pour porter le diagnostic de l'infection à VIH, il est nécessaire de mettre en évidence les anticorps dirigés contre le virus par prise de sang du patient. Pour cela, il est utilisé deux méthodes :

  • La première méthode est une technique dite ELISA. Quand le test s'avère positif, il est nécessaire d'obtenir une confirmation.  En effet, le test Elisa seul  peut aboutir à un résultat faussement positif.
  • La deuxième méthode passe par la réaction de Western-Blot.

Il faut effectuer à la fois le test Elisa et le test Western-Blot de manière à obtenir confirmation. Ces deux tests sont effectués, entre la troisième semaine et le troisième mois, après la contamination. Quand on est confronté à une suspicion élevée d'infection par le virus VIH, il est nécessaire d'effectuer d'autres tests.

La recherche de la protéine virale p24 et l'ARN du virus, que les spécialistes en infectiologie, et en virologie, appellent charge virale, ce sont les deux tests qui permettent de détecter le virus le plus tôt. Ces deux tests sont faisables environ 15 jours et 10 jours après la contamination.

Dans tous les cas, si aucune primo-infection (première infection) n'est visible, il est tout de même nécessaire de réaliser un nouveau test Elisa, environ trois mois après la date de contamination éventuelle. Ceci permet enfin de confirmer avec certitude que le patient n'est pas infecté par le VIH.

Traitement

Traitement

Il est tout d'abord nécessaire de traiter le patient afin de s'opposer à la multiplication du virus. Pour cela, il est utilisé les médicaments suivants :

  • Les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (AZT ou zidovudine).
  • Les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse mis au point en 1998.
  • Les inhibiteurs de la protéase mis en évidence en 1996.

En dehors de la reconstitution les défenses immunitaires du sujet, ces médicaments permettent également d'inhiber (de freiner) la multiplication des virus. Cette multiplication des virus est évaluée grâce à la charge virale, ou quantité d'ARN virale présente dans le sang. En ce qui concerne les défenses immunitaires, les analyses permettent également d'objectiver l'augmentation consécutive au traitement du nombre de lymphocytes T4.
Actuellement, c'est une association de trois médicaments antiviraux que l'on appelle la trithérapie, et qui est aujourd'hui prescrite et utilisée. Grâce à la trithérapie, environ 70 % des infections opportunistes, et autant de déclarations de sida chez les personnes positives, ont été dénombrées en moins. Ces médicaments ne guérissent pas de manière définitive. Le virus est présent dans le sang du patient jusqu'à la fin de sa vie.

D'autre part, ces médicaments présentent quelques inconvénients. A long terme, ils peuvent être toxiques. Leurs inconvénients sont les suivants :

  • Nombre élevé de comprimés ou de gélules à avaler.
  • Atteintes cutanées (apparition de boutons).
  • Atteintes du système digestif (diarrhée, nausées, constipation etc.).
  • Toxicité plus ou moins importante sur une longue période.
  • Modification de la répartition des graisses.
  • Apparition d'un diabète.
  • Hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang).

D'autre part, il faut traiter les infections opportunistes en utilisant des médicaments destinés à combattre les bactéries, les virus, les parasites et les champignons. Il s'agit donc de traitements qui sont également préventifs et curatifs.

Les patients présentant des tumeurs doivent également être traités par chimiothérapie (utilisation de médicaments comme traitement), par chirurgie ou par radiothérapie (utilisation de rayons X comme traitement).

Enfin, pour terminer le traitement les patients sont quelquefois soumis à des médicaments tels que l'interleukine 2 ou bien les cytokines.

La stimulation du système immunitaire peut également être tentée en prenant des parties du virus. Il s'agit de la vaccinothérapie.Certains spécialistes en infectiologie , interrompent le traitement de manière à créer chez le patient un arrêt thérapeutique programmé, pour tenter de stimuler son système immunitaire, lui permettant de se défendre contre le virus du sida.

Évolution

Évolution

Quand le virus a pénétré à l'intérieur de l'organisme, il affecte tout d'abord les lymphocytes (variété de globules blancs), portant le nom de T CD4 appelés également T4, et les macrophages qui correspondent à une variété de globules blancs ainsi que d'autres cellules de la même origine. Les autres cellules de l'organisme qui sont également infectées sont les neuroneset les cellules gliales (les cellules du cerveau).

L'infection se produit de la manière suivante : 

  • A la surface des cellules CD4, se trouve un récepteur membranaire constitué de protéines, pour les spécialistes gp120. La cellule CD4 est appelée cellule cible.
  • Après quelques jours, le virus commence à se multiplier. Dès cet instant, il devient détectable dans le sang, environ à partir du 10ème jour. C'est également à partir de cet instant que les anticorps de l'organisme commencent à jouer leur rôle.
  • Les analyses, quand elles sont pratiquées à partir du 20ème jour, montrent que les anticorps anti VIH deviennent donc détectables dans le sang du patient, ceci jusqu'à la fin du troisième mois suivant la contamination. Ces anticorps ne possèdent pas la capacité de détruire le virus. Une personne est appelé séropositive, lorsqu'elle est infectée par le virus du VIH, c'est le cas chez 5 personnes sur 10.
  • On constate une apparition des symptômes entre le 5ème jour et le 1er mois. Suivant la contamination, les symptômes sont :
    • Une augmentation de la température (fièvre).
    • Une angine.
    • Des courbatures.
    • Une éruption cutanée c'est-à-dire l'apparition de boutons.
    • Une méningite.
    • Une paralysie faciale.

Après cette première phase, apparaît la seconde phase, appelée phase secondaire d'infections chroniques. Durant plusieurs années, cette seconde phase d'infections chroniques, a pour caractéristique la multiplication du virus, tout particulièrement au sein des ganglions.

La seconde phase d'infections chroniques, est l'apparition de symptômes qui sont le plus souvent peu importants quand le patient présente des symptômes. Il s'agit de signes mineurs. Ils sont le témoin d'une atteinte relativement peu sévère, traduisant le fait que le système immunitaire est légèrement concerné.

Ces symptômes sont avant tout des infections cutanées ou des infections des muqueuses (couche de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux en contact avec l'air). D'autres infections peuvent être virales, ou peuvent provenir de champignons, mais il ne s’agit pas forcément de traits spécifiques de l'infection par le virus d'immunodéficience humaine.

Dès cet instant, le patient concerné par le sida souffrira de l'une des candidoses buccales, ou de candidoses de l'anus et des parties génitales. D'autres symptômes peuvent apparaître. Il s'agit d'une dermite séborrhéique du visage, ou encore d'une folliculite de type prurigos ou zona, voire des verrues. De manière générale, durant la phase secondaire d'infections chroniques, un patient présentera des signes généraux, tels que :

  • Une altération de l'état général.
  • Une fièvre très importante et durable.
  • Des sueurs.
  • Un amaigrissement.
  • Une diarrhée qui persiste.

La troisième phase du sida susceptible de survenir, est la forme la plus connue du grand public. Cette forme porte le nom de sida déclaré. Le sida déclaré survient chez les individus souffrant d'immunodépression majeure. Ceci signifie que le système immunitaire, c’est-à-dire le système de défense de l'organisme, est particulièrement affaibli. Au cours du sida déclaré, les personnes atteintes peuvent évoluer selon trois directions. Il est donc nécessaire de distinguer :

  • Les progresseurs rapides dont l'évolution se fait rapidement vers le sida en trois à quatre ans.
  • Les progresseurs classiques.
  • Les non-progresseurs à long terme qui correspondent à peu près 5 % de la population qui est infectée. La caractéristique majeure des non-progresseurs à long terme est la suivante : le sida ne se déclare qu'au-delà de 10 ans, après la contamination à condition qu'il n'y ait pas eu de traitement.

Au cours du sida déclaré, les infections que l'on appelle opportunistes, prennent le dessus. Ces infections opportunistes, sont le résultat de la pénétration à l'intérieur de l'organisme de micro-organismes, tels que des virus, des bactéries, des champignons microscopiques ou encore des parasites. On les nomme opportunistes, car ils profitent de l'état de faiblesse des défenses immunitaires, pour se développer à l'intérieur de l'organisme du patient. Ces infections sont le résultat, soit d'une contamination récente, soit d'une réactivation du germe, et plus précisément d’un virus ou d'un parasite responsable par exemple de la toxoplasmose.

En effet, en dehors d'une infection par le virus, la toxoplasmose sommeille au sein de l'organisme. Au cours du sida déclaré, les défenses immunitaires étant tellement affaiblies, la toxoplasmose se réveille. 

L'autre caractéristique du sida déclaré, est l'apparition de tumeurs caractéristiques de type sarcome de Kaposi et les lymphomes malins.

En ce qui concerne les affections parasitaires, en dehors de la toxoplasmose, il est susceptible de survenir une infection par Pneumocystis Carinii. Celle-ci provoque une atteinte pulmonaire grave qui conduit quelquefois à une insuffisance respiratoire. Les autres parasitoses susceptibles de survenir, sont celles du tube digestif: la microsporidiose et la cryptosporidiose qui entraînent l'apparition de diarrhées, et une altération de l'état général.

Les autres complications susceptibles de survenir au cours du sida déclaré sont :

Les infections fongiques, c'est-à-dire les infections par des champignons, sont le résultat de Candida albicans. Elle concerne l'oesophage, entraînant la pression de douleurs quand le patient avale.
Les infections bactériennes sont essentiellement des mycobactéries et avant tout le bacille de Koch responsable de la tuberculose. D'autres mycobactéries peuvent s'attaquer au cerveau.
Le sarcome de Kaposi est la maladie la plus fréquente survenant au cours du sida déclaré. Il concerne avant tout les malades homosexuels, mais également les autres. Le sarcome de Kaposi, se caractérise par l'apparition de lésions planes, de coloration violette, qui sont indolores. Le sarcome de Kaposi peut également se localiser au niveau des viscères, surtout quand le patient présente une immunodépression majeure.
Les derniers types de lésion susceptibles de survenir sont les lymphomes malinsqui sont le résultat d'une prolifération cancéreuse des précurseurs des lymphocytes, c'est-à-dire les lymphoblastes T et B.

Prévention

La prévention de la transmission sexuelle du sida se fait bien entendue par l'utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels. Il semble également que la limitation du nombre de partenaires sexuels soit efficace en termes de prophylaxie (prévention). Enfin les contacts anaux doivent également être diminués.

La prévention de la transmission sanguine se fait de la façon suivante :

  • Il est nécessaire d'éliminer les donneurs présentant un risque. C'est le cas, par exemple, des individus qui reviennent d'un séjour, d'un voyage en Afrique.
  • D'autre part, le sang utilisé pour les transfusions doit provenir de sujets séronégatifs.
  • Il faut également procéder à l'inactivation des dérivés du sang, et recommander aux toxicomanes se droguant par voie veineuse, l'utilisation de seringues et d'aiguilles neuves et jetables.

Certaines précautions doivent être prises, en ce qui concerne le personnel soignant de laboratoire, et le personnel médical des hôpitaux et des cliniques. Non seulement le port de gants est indispensable, mais ceux-ci doivent être changés pour chaque malade, lors de prise de sang, lors de récupérations de sperme, et de cornée, ou encore lors de poses de drain, ou de changement de pansement. Mais en plus, il est nécessaire de recommander le dépistage systématique du VIH, ainsi que celui du virus de l'hépatite B et du virus de l'hépatite C.
Quand un patient séropositif doit être opéré, il est tout d'abord très conseillé de porter une triple paire de gants, et ensuite de désinfecter strictement et rigoureusement, les instruments en utilisant soit un autoclave (sorte de four), soit un agent chimique tel que l'alcool éthylique, l'eau de Javel à 2,5 %, ou bien une solution de glutaraldéhyde à 2,5 %.

D'autre part, le personnel hospitalier et infirmier, présentant des lésions de la peau ne devront pas effectuer de prise de sangLe personnel de laboratoire doit étiqueter spécialement les échantillons qui proviennent d'un patient concerné par le sida. Les aiguilles utilisées, ainsi que l'ensemble du matériel susceptible d'être contaminé, doivent être mis dans un container spécialement étiqueté, renforcé et incassable.

Il est nécessaire de désinfecter les mains après chaque changement de gants. Les habits de travail seront désinfectés également. Les sols doivent être nettoyés à l'eau de javel à 10 %. Les draps et les vêtements doivent être lavés à haute température.

L'ensemble des objets appartenant à un individu séropositif susceptible d'être en contact avec une des muqueuses comme les dentiers, brosses à dents, les lentilles, les rasoirs, doivent faire l'objet de précautions particulières.

Enfin, en ce qui concerne la prévention chez l'usager de drogue injectable par voie intraveineuse, il est nécessaire de diminuer le risque en effectuant un sevrage, ou un accès aux seringues à usage unique

La prévention de la contamination de la mère à l'enfant passe tout d'abord par un dépistage du VIH à toutes les femmes enceintes. Quand une femme enceinte présente une infection par le VIH, il est nécessaire de débuter un traitement antirétroviral. La date de commencement de ce traitement, est variable selon la charge virale. D'autre part, il est nécessaire de rappeler qu'il existe un risque de transmission virale par le lait maternel, qui est d'environ 6 %. C'est la raison pour laquelle, l'allaitement est formellement contre-indiqué, chez une femme séropositive en ce qui concerne les pays industrialisés.

Chez les individus présentant une suspicion de contamination par le VIH (injection de drogue, blessure avec du sang sans doute contaminé, etc.), il est nécessaire de proposer un traitement antirétroviral. Le but du traitement est d'inhiber (freiner) rapidement la multiplication des virus. Pour que ce type de traitement soit efficace, le médecin doit estimer le délai qui s'est écoulé entre la consultation et la contamination éventuelle. Ce délai ne doit pas dépasser 48 heures.

Les situations ne s'accompagnant d'aucun risque de contamination du sida :

  • Il est possible de fréquenter une personne porteuse du virus du sida.
  • Il est possible de toucher une poignée de porte qui a été touchée par une personne séropositive.
  • Il est possible d'embrasser une personne sur la joue.
  • Il est possible de s'asseoir sur une chaise où une personne atteinte du sida s'est assise au préalable. Pensons entre autres, aux transports en commun, au cinéma, etc.
  • Il est possible de s'asseoir sur des cuvettes des toilettes publiques, de toucher un téléphone d'une personne atteinte du sida.
  • Les piqûres de moustiques ou de poux n'entraînent pas systématiquement le sida.

Termes et Articles associés

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