Gorge

Définition

Définition

La gorge (en anglais throat),  est la partie antérieure du cou, elle est constituée du pharynx et du larynx. Elle contient également des organes lymphoïdes, les amygdales.

  • La partie supérieure de la gorge s'appelle le pharynx.
  • La partie inférieure de la gorge s'appelle le larynx.

Ces parties sont innervées par ce que l'on appelle le plexus cervical.

Symptômes

Physiopathologie

  • L’impression de boule dans la gorge s’appelle globe hystérique, qui est une sensation éprouvée le plus souvent chez les hystériques au cours d’une crise. Il ont impression qu’une boule remonte de l’estomac dans la gorge, puis s’arrête pour les étouffer, s'accompagnant quelquefois d’une incapacité à avaler alors que le patient ne prend pas d’aliments (contrairement à une atteinte organique de l’oesophage). Ce symptôme est fréquent puisque environ une personne sur deux l’a déjà éprouvé. Il survient généralement lors d’une intense émotion. Il n’existe aucune pathologie susceptible d’expliquer le globe hystérique. Il semble que cette manifestation soit due à un problème du sphincter oesophagien supérieur (muscles permettant la fermeture de cette zone de l’oesophage). On parle alors de troubles moteurs d’origine neurogène. En dehors des crises, les patients avalent normalement leur nourriture mais ils semblent incapables d’avaler leur salive entre les repas. L’épithète hystérique utilisée autrefois semble inappropriée. En effet, les patients, généralement anxieux, qui présentent les caractères psychogènes (troubles psychiques) décrits lors de ce syndrome, ne rentrent pas dans le cadre d’une névrose de type hystérique. Les différentes investigations (analyse de sang, radiographie, scanner, IRM, échographie) ne montrent rien d’anormal. La sensation de boule dans la gorge ne doit pas être confondue avec d'autres maladies ou pathologies comme la dysphagie qui est une difficulté à avaler pour des raisons organiques. Il est avant tout nécessaire de rassurer le patient. Dans certains cas, des médicaments de composition phytothérapique (à base de plantes) à visée relaxante, contenant de la valériane, escholtzia, aubépine,sont prescrits. Une consultation en psychiatrie (médecin psychiatre), ou en psychologie (psychologue, psychothérapeute) est quelquefois nécessaire. 
  • Le syndrome des apnées du sommeil étudié en 1976 par Guilleminault, Tilkian et Dément en1976, en anglais sleep apnoea syndrome, désigne les différentes affections qui provoquent des troubles de la ventilation (respiration) au cours du sommeil. Il s'agit essentiellement, des modifications anormales de la respiration apparaissant sous forme d'épisodes s'accompagnant quelquefois même d'arrêts respiratoires pouvant être mortels. Ces troubles sont le résultat d'une perturbation du fonctionnement du système nerveux central s'expliquant par une obstructionc'est-à-dire une difficulté, voire une impossibilité du passage de l'air dans les voies respiratoires (origine obstructive) comme cela survient entre autres quand la langue chute au niveau de l'orifice du larynx venant obstruer celui-ci. Le syndrome d'apnée du sommeil constitue un des éléments essentiels du syndrome de Pickwick pouvant faire suite à une complication de diverses maladies telles qu'une obésité simple, des affections de la gorge, un syndrome de Cheyne-Stokes après une perturbation de la régulation de la circulation sanguine et d'un mauvais fonctionnement cardiaque. Certaines affections de nature neurologique, ou métabolique (mauvais fonctionnement général de l'organisme), tels que le syndrome de Shy et Drager peuvent aboutir à l'apparition d'apnées du sommeil. Pour certains spécialistes, il existerait une corrélation étroite entre le syndrome des apnées du sommeil, et celui de la mort subite du nourrisson, ainsi que la malédiction d'Ondine. Le syndrome d'apnée du sommeil nécessite un enregistrement électroencéphalographique qui a pour but de visualiser l'activité  électrique cérébrale afin de déceler des perturbations de l'encéphalogramme pouvant orienter vers des troubles du sommeil à prendre en charge en thérapeutique médicale. Cet examen entre dans le cadre de celui de la polysomnographie
  • Le coryza appelé également rhume de cerveau est une inflammation liée à une infection par un virus entraînant une rhinite. Il s'agit d'une pathologie se caractérisant par la survenue d'une obstruction nasale avec écoulement. Le patient éternue et a légèrement mal à gorge. Les principaux virus responsables sont le rhinovirus, le virus respiratoire syncytial, ou le coronavirus.
  • Le goître, (terme issu du latin guttur : gorge, en anglais goitre ou struma, appelé également strume, beaucoup plus rarement thyréocèle), correspond à une augmentation du volume de la thyroïde apparaissant de manière diffuse et bénigne. Il désigne quelquefois toutes les tuméfactions de la glande thyroïde indépendamment de leur nature. C'est ainsi que l'on parle de goître fibreux, de goître kystique, de goître cancéreux, de goître tuberculeux, de goître parenchymateux, cancéreux, fibreux, kystiques, parenchymateux, tuberculeux.
  • Les infections par Haemophilus influenza appelées également , Bacillus ou Bacterium influenzae, bacille de Pfeiffer sont fréquentes au niveau de la gorge. Il s'agit d'un coccobacille Gram- que l'on trouve dans les sécrétions provenant du nez et du pharynx (sécrétions rhinopharyngées) chez les malades atteints de grippe. Ce type de bactéries, est également assez fréquemment rencontré chez les personnes asymptomatiques, en période de grippe, c'est-à-dire ne présentant aucun signe de la grippe, mais porteurs du microbe.  Il s'agit d'une espèce bactérienne qui peut aboutir à l'apparition d'une méningite, et d'autres infections. Chez certaines personnes, et en particulier chez les personnes âgées, ce germe est susceptible d'entraîner des complications parfois graves. C'est la raison pour laquelle le vaccin  contre Haémophilus influenzae, conçu à partir de fractions antigéniques de nature polysaccharidique, doit être proposé à partir de 65 ans.
  • Le terme hemmage, de hem : onomatopée, désigne le raclement de la gorge ayant pour but de débarrasser le pharynx, ou bien le larynx du mucus (glaires) et des corps étrangers qui encombrent cette zone. Le raclement de gorge, peut chez certains patients devenir une habitude, un tic.
  • Le pyrosis (du grec puroô : je brûle), qui survient en cas de reflux gastro-oesophagien, est une sensation de brûlure ayant pour point de départ l'estomac (épigastre). Ensuite cette sensation remonte jusqu'au niveau de l'oesophage pour aboutir dans la gorge. Généralement le patient présente également des éructations (rots), et des renvois de liquide acide et brûlant.
  • La scarlatine.

 

 

Examen médical

Technique

 Le gargarisme est une technique pour laver l'intérieur de la bouche ainsi que la partie haute de la gorge avec un liquide, mais sans l'avaler.

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