Coeur pulmonaire

Définition

Définition

Le coeur pulmonaire est une affection cardiaque due à une pathologie des poumons, qui affecte généralement le ventricule droit.

Classification

On distingue :

  • Le cœur pulmonaire aigu correspond à une insuffisance de la pompe cardiaque en tant que telle (partie droite) survenant brutalement, et consécutivement à une augmentation de la pression à l'intérieur des artères pulmonaires. Ce type de pathologie s'observe dans les embolies pulmonaires importantes, et dans certains pneumothorax correspondant à un épanchement d'air dans les cavités constituées par les plèvres pulmonaires (membranes de recouvrement de protection des poumons).
  • Le cœur pulmonaire chronique correspond à une augmentation de volume du ventricule droit, s'associant ou non, à une insuffisance de fonctionnement. Cette affection est consécutive à :
    • Une élévation de la tension artérielle à l'intérieur des poumons due à une affection respiratoire progressive, telle qu'une sclérose pulmonaire (perte d'élasticité des tissus interstitiels composant les poumons).
    • Un emphysème (perte d'élasticité et diminution, voire abolition du fonctionnement des alvéoles pulmonaires).
    • Un asthme (diminution du calibre des bronchioles associées à une inflammation de celles-ci).
    • Une importante déformation de la cage thoracique et des embolies pulmonaires.

                                                                                                                                                    

Symptômes

Symptômes

Les symptômes d'un coeur pulmonaire sont (liste non exhaustive) :

  • Perte de connaissance plus ou moins rapide.
  • Absence de respiration.
  • Absence de pouls.
  • Mydriase (dilatation des pupilles).

 

 

Physiopathologie

L'arrêt cardio-respiratoire est l'interruption brutale de la circulation sanguine, et de la respiration en même temps.

 

 

Examen médical

Examen complémentaire

Les examens et en particulier l'enregistrement du rythme cardiaque (électrocardiogramme) permettent d'orienter et de confirmer le diagnostic.

Cause

Cause

 Les causes essentielles d'un coeur pulmonaire sont avant tout :

  1. Les causes cardiaques il faut citer avant tout les troubles du rythme cardiaque, survenant par exemple au cours de l'infarctus du myocarde.
  2. Les causes respiratoires comprennent les épisodes d'asthme grave, l'obstruction de l'arbre trachéo-bronchique par la nourriture, ou un corps étranger de façon générale.
  3. Les causes accidentelles comprennent les noyades, les traumatismes, les intoxications (CO2, gaz domestiques).

Traitement

Traitement

Le traitement d'un coeur pulmonaire dépend de sa cause :

  • Il comprend tout d'abord, la reconnaissance de l'arrêt cardio-respiratoire. L'alerte doit être donnée le plus rapidement possible, en faisant appel aux 15 ou au 18. Par la suite, il est nécessaire de libérer les voies aériennes, et de procéder à une ventilation, puis de faire un massage cardiaque externe. La régularisation du rythme cardiaque, ne peut se faire qu'en milieu spécialisé (réanimation cardiologique) en utilisant un défibrillateur. Le reste de la prise en charge est effectué également en centre spécialisé hospitalier.
  • Les défibrillateurs semi-automatiques sont susceptibles d'être utilisés par les secouristes formés tels que les agents de sécurité, le personnel dans les avions, des pompiers. Ceci est un immense progrès qui permet de gagner un temps précieux pour le patient souffrant de troubles du rythme cardiaque. Il est nécessaire d'appliquer rapidement le choc électrique susceptible de faire repartir le rythme normal du coeur.

Évolution

Évolution

L'évolution d'un coeur pulmonaire nécessite une prise en charge par une équipe de réanimation qui prodigue, en urgence, des soins de type:

  • Massage cardiaque.
  • Bouche-à-bouche.
  • Ventilation avec un ballon. Cette réanimation doit se faire rapidement.

Dans le cas contraire, le taux de survie est très faible. Ceci fait comprendre l'extrême URGENCE de ce type de pathologie, car même dans les meilleurs cas le taux de survie sans séquelles est relativement faible, mais non nul.

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