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En situation d’infertilité ou de problème pour être enceinte, il n’y a pas pire phrase que « Tu y penses trop ! Lâche prise ! ». Mythe ou réalité ? Le stress est-il vraiment un frein à la grossesse ? Si oui, quelles sont les techniques de lâcher-prise pour mettre toutes les chances de son côté afin d’avoir cet enfant tant désiré ? Nous allons donner ici des éléments de réponse et des explications.
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Émotions et fertilité
Tomber enceinte peut, pour certaines femmes, demander des mois, voire des années, avec ou sans passage par la case PMA. Combien d’entre elles ont perdu des fortunes en tests de grossesse, combien ont perdu bien plus en laissant mourir à petit feu l’énergie et l’espoir ?
Nous ne parlons pas ici des problèmes physiques ou physiologiques empêchant une grossesse, mais de ses aspects psychologiques et en particulier de l’impact du stress et des émotions négatives sur la grossesse. Bien qu’on se doute que le stress ne soit pas le facteur le plus épanouissant pour tomber enceinte, son rôle sur les mécanismes de la fertilité demeure mal connu. Ceci étant dit, il reste la certitude que pour tomber enceinte rapidement, mieux vaut bien gérer son stress et ses émotions.
Comment fonctionne le stress ?
Un désir d’enfant, ça vous prend aux tripes, on n’y peut pas grand-chose, on y pense de façon presque constante et il suffit que la vie se mette à compliquer les choses pour commencer à perdre confiance. Or, des études tendent à confirmer l’impact négatif du stress sur la fécondité.
Pour rappel, le stress est un mécanisme de défense de l’organisme en réponse à un danger et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on peut parler de « bon stress ». Ce phénomène est donc une réaction naturelle, mettant en jeu un paquet d’hormones aux noms compliqués pour un résultat très simple : permettre à l’organisme de rentrer dans un état de vigilance et de réactivité totale.
Ça se complique lorsque l’esprit n’arrive pas sortir de cet état et que les sécrétions hormonales se dérèglent, dont celles de la reproduction. Indirectement, le « mauvais stress » a des répercussions sur la libido des femmes et donc, sur la capacité à concevoir. On sait aussi qu’il peut engendrer des comportements d’addiction, par exemple en augmentant la consommation d’alcool, de tabac ce qui n’arrange pas la situation.
Le lâcher-prise, c’est quoi ?
C’est, tout simplement, la capacité à se sentir dans le bien-être, quoiqu’il arrive. Toutefois, le mental et l’ego peuvent être des freins au lâcher-prise. Pour parvenir à cet état, il faut avant tout arrêter de déverser toute son énergie dans l’attente et son cortège de complications (frustration, colère, culpabilité…). Autrement dit, attendre oui, ruminer cette attente, c’est non.
Arrêtons de nous accrocher à des choses sur lesquelles on ne peut rien faire, concentrons-nous plutôt sur ce qui dépend de nous et sur ce qui va bien, plutôt que l’inverse.
Quelques conseils pour lâcher prise
L’attente peut devenir obsessionnelle, surtout lorsque le couple peine dans son projet de bébé durant plusieurs années. On se retrouve alors souvent dans un cycle négatif où faire l’amour sert essentiellement à procréer. Le lâcher-prise, c’est commencer par se reconnecter à son corps et au plaisir qu’il ressent à faire l’amour.
Prenez du temps pour vous, pour votre corps, pour votre état d’esprit, votre mental. Tomber enceinte, c’est un peu comme un long voyage : ça se prépare, alors prenez votre temps… Quand on veut tomber enceinte, on a tendance à tout organiser autour de la vie d’un bébé potentiel, qui n’est pas encore conçu. Continuez à vivre ! Faites des projets, aimez, lisez, dansez, voyagez !
Lâcher prise, c’est ne pas culpabiliser : on dit tomber enceinte, comme tombent les chiffres du loto. On est sur du hasard, vous n’y pouvez pas grand-chose. Parlez-en dans votre couple, mettez des mots sur vos ressentis et n’allez pas imaginer qu’avec une autre, il serait déjà papa !
Ce qui nous amène au point suivant : En lâchant prise, on oublie toute jalousie. On ne lorgne pas le ventre arrondi de sa collègue de travail ou sur la poussette garée sur le palier. Rappelez-vous plutôt ce truc qui nous appartient : la sororité. Si après 18 à 24 mois de rapports sexuels sans contraception, vous ne voyez toujours pas les 2 traits sur le test de grossesse, demandez un avis médical, mais avant cette période apprenez à lâcher prise.
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