En France, de nombreux couples luttent pour avoir un enfant. Entre un mode de vie pas toujours sain et une période de fécondation très courte, la tâche peut s’avérer réellement complexe pour certains.
Dans cet article, nous vous aidons à bien comprendre votre cycle ovulation et les causes d’infertilité féminine, et à identifier les signes de fertilité.
Comment fonctionne la fécondation chez la femme ?
Les follicules ovariens
Les follicules ovariens se situent dans les ovaires, et sont conçus pendant que le bébé est encore dans l’utérus. Ainsi, un bébé fille, lorsqu’elle naît, en possède plusieurs millions.
Arrivée à la puberté, il reste plusieurs centaines de milliers de follicules ovariens, répartis dans les deux ovaires, il faut cependant savoir qu’en moyenne, seulement 350 deviendront matures.
Concrètement, lors de chaque cycle menstruel, un follicule libère un ovocyte. Il faut donc comprendre qu’à la naissance, une fille naît avec un nombre de follicules ovariens et que ce nombre va croître au fur et à mesure des cycles menstruels.
Cycle menstruel et ovulation
Les hormones sont produites par 2 glandes situées au niveau du cerveau et appelées l’hypothalamus et l’hypophyse, elles vont inciter le corps à libérer un ovule, généralement autour du 14e jour du cycle.
Au début du cycle menstruel, le follicule ovarien grossit en taille, au point d’éclater pour libérer l’ovocyte. L’arrivée de l’ovocyte signifie donc que le corps est prêt à être fécondé. C’est ce qu’on appelle l’ovulation. Cette phase où la femme est fertile ne dure que quelques jours.
Parallèlement,les ovaires, eux aussi, produisent des hormones, les oestrogènes, ce qui permet d’augmenter la glaire cervicale et de créer ainsi un terrain propice à la fécondation.
Lorsque l’ovulation est terminée, le follicule, désormais vide, sécrète une hormone : la progestérone. Si l’ovocyte n’a pas été fécondé, la présence de la progestérone va permettre de déclencher les règles. Ce processus se répète tous les 28 jours, en moyenne.
En cas de rapport sexuel non protégé à cette période, c’est cette glaire qui va héberger les spermatozoïdes et les libérer vers l’ovule, au fur et à mesure, pendant une période de 48 à 72 heures. Un seul spermatozoïde peut pénétrer l’ovule et générer la fécondation.
Observation des signes de fertilité chez les femmes
Lorsqu’arrive la période ovulation, notre corps nous envoie de nombreux petits signes. Certaines femmes y sont plus ou moins sensibles. Voici les signes que l’on peut observer lorsque l’utérus est fertile.
Les douleurs d’ovulation
Certaines femmes peuvent ressentir de petites douleurs lorsqu’elles ovulent, ce qui ne présente pas que des désavantages puisque cela permet de bien connaître le fonctionnement de son cycle menstruel.
Cette légère douleur peut s’expliquer par le fait que l’œuf grossit dans les ovaires, entraînant ainsi une pression.
La température du corps, un signe indéniable
Lorsque l’on connaît sa température basale, c’est-à- dire le matin au réveil, on peut étudier avec une courbe sa température, celle-ci évoluant avec les changements hormonaux.
La température basale est généralement située entre 36.1 et 36.6 degrés. Mais le jour suivant l’ovulation, celle-ci va augmenter de 0.5 degré minimum, et restera ainsi jusqu’au début des menstruations.
Il s’agit là d’un signe indéniable de votre fertilité, cette méthode de prise de température permet de bien connaître les cycles et leur régularité.
La glaire cervicale en période ovulation
À l’approche de l’ovulation, le corps est gorgé d’hormones, en l’occurrence, d’oestrogènes, qui vont venir modifier la glaire cervicale, qui n’est autre que ce que l’on appelle, plus communément, les pertes blanches .
Ainsi, en période ovulatoire, c’est-à-dire juste avant et encore 24 heures après la fin de celle-ci, la glaire cervicale est davantage abondante et présente une texture spécifique. En effet, vous pouvez observer une glaire filante transparente, assez proche de l’aspect du blanc d’oeuf.
En l’absence de fécondation de l’ovule, cette glaire va s’épaissir et prendre une couleur jaunâtre qui implique que votre période de fécondation est passée.
La sécrétion de cette glaire cervicale est donc un bon signe pour observer sa fertilité.
La poitrine qui gonfle
Autre phénomène hormonal pouvant être constaté, en période de fertilité, est la poitrine qui se gonfle et se tend, avec une plus grande sensibilité au niveau des tétons.
Ainsi, sachez que si votre poitrine devient relativement douloureuse c’est que vous approchez de votre pic ovulatoire puisque ces symptômes apparaissent généralement dans les 24 à 36 heures avant l’ovulation.
Les glandes mammaires étant très sensibles aux hormones, ces symptômes peuvent être les mêmes pendant les règles.
Une libido décuplée, le meilleur des symptômes ovulation
Certaines femmes, à l’approche de l’ovulation, ont une libido plus développée, pouvant aller jusqu’à des pulsions sexuelles.
Ce symptôme, des plus agréables, peut s’expliquer par une exacerbation sensorielle (qui fait également partie des symptômes ovulation) et un pic hormonal.
Selon les études, ela sexplique par le fait que la femme produit de la testostérone en petite quantité environ 2 jours avant la période ovulation.
Une modification du col de l’utérus
L’anatomie change au cours d’un cycle féminin. Ainsi le col de l’utérus est plus mou, plus haut dans l’abdomen et plus ouvert en période ovulatoire, les lèvres sont également plus douces. Le corps envoie un message signifiant qui est prêt à accueillir votre conjoint et à avoir des rapports sexuels.
En dehors de la période ovulation, le col utérus est plus ferme et plus bas.
La position col utérus est donc un facteur déterminant de votre période de fertilité.
Infertilité féminine, quels sont les facteurs ?
En dehors d’une anomalie physique (problèmes de trompes, endométriose, etc.), il existe différents facteurs pouvant impacter la santé et mener à l’infertilité.
L’âge affaiblit la fertilité
L’âge est la principale raison menant à l’infertilité, le nombre de follicules ovariens diminue d’année en année, au même titre que leur qualité.
Concrètement, la meilleure période de fertilité pour les femmes se situe entre 20 et 25 ans. Passé ce cap, les chances de grossesse sont décroissantes et seulement 10% de chances de grossesse sont estimées vers 40 ans.
Après 45 ans, il est relativement rare de tomber enceinte naturellement, puisque le taux de fertilité est le plus bas dans les 10 ans précédant la ménopause.
Le tabac affecte les hormones et la fécondité
La cigarette contient de nombreuses substances chimiques amoindrissant franchement la fertilité du couple.
En effet, pour les femmes, le tabac réduit d’un tiers la fécondité, en plus de pouvoir causer un accident cardio-vasculaire lorsqu’il est associé à la pilule contraceptive.
Côté hommes, le tabac diminue la pression artérielle et peut ainsi causer des troubles de l’érection, il limite la production de testostérone, diminue la libido, et peut également être à l’origine de complication de grossesse puisqu’il modifie l’ADN des spermatozoïdes.
L’alcool réduit la fertilité féminine
Une étude scientifique menée en 2014 établit que l’alcool, en consommation élevée, affecte la fertilité féminine autant que masculine.
En effet, les femmes consommant de l’alcool de façon non modérée consultent plus régulièrement des médecins spécialistes de la fécondité, car elles rencontrent davantage de difficultés à concevoir un enfant.
Pour les hommes, l’alcool diminue la quantité de spermatozoïdes et détériore leur qualité.
Un problème de poids peut engendrer des complications
Par problèmes de poids, il faut entendre autant le surpoids et l’obésité que l’extrême maigreur.
Le poids peut impacter la fertilité de la femme, car il vient modifier le cycle menstruel.
Il peut également affecter la fertilité masculine puisqu’il diminue la quantité de spermatozoïdes.
Des maladies et des traitements médicamenteux en cause
Certaines maladies affectent la fertilité, et notamment le diabète, la mucoviscidose, une tumeur de l’hypophyse ou certaines maladies atteignant le système nerveux.
Il faut également savoir qu’un traitement médical peut également être à l’origine de difficultés de grossesse et altérer la fertilité, notamment les médicaments contre l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques ou la chimiothérapie.
Les autres causes d’infertilité chez les femmes
Selon certaines études, il apparaît que l’infertilité chez la femme peut être également causée par :
- La caféine puisqu’une tasse de café par jour diminue de moitié les chances de conception d’un enfant ;
- La pratique d’un sport de façon intensive peut nuire à la fertilité, pouvant causer des perturbations du cycle (oligoménorrhée, hypofertilité ou aménorrhées) ;
- Le stress peut être à l’origine de dérèglements hormonaux et donc du cycle menstruel.
Comment booster sa fertilité ?
Lorsqu’une femme rencontre des difficultés pour tomber enceinte, on pense procréation médicalement assistée (PMA) et fécondation in vitro (FIV). Cela implique de nombreux tests et analyses, un traitement à base d’hormones, de nombreux rendez-vous chez le médecin.
Il existe cependant des alternatives plus douces, des méthodes naturelles, par lesquelles il est recommandé de commencer.
En effet, il existe des compléments alimentaires qui boostent la fertilité féminine, il s’agit de médicaments pour stimuler l’ovulation.