6 règles simples pour protéger son cerveau

© 6 règles simples pour protéger son cerveau

Retarder, voire éviter, le déclin cognitif lié à l'âge, c'est possible : pour cela, il faut prendre soin de son cerveau.
Voici 6 règles de base faciles à respecter pour protéger vos neurones.

 

DORMEZ SUFFISAMMENT

La durée et la qualité du sommeil jouent un rôle essentiel dans la protection des neurones : il est en effet démontré que le manque régulier de sommeil peut entraîner une perte de cellules nerveuses, ce qui favoriserait l'apparition de maladies comme Alzheimer ou Parkinson.
Le Dr Christian Benedict, responsable d'une étude sur le cerveau menée en Suède, l'affirme : "un manque de sommeil peut favoriser les processus de neurodégénérescence", alors que "une nuit à bien dormir pourrait être d'une importance critique pour le maintien de la santé du cerveau".

Comment peut-on expliquer ce lien entre sommeil et protection du cerveau ?
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le cerveau ne se repose pas pendant que nous dormons, bien au contraire. 
Comme l'explique Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste à l'Institut Pasteur : "Pendant qu'on dort, on croit que notre cerveau se repose, alors que c'est le moment où il est le plus actif. C'est le moment où il utilise le plus d'énergie, où les neurones peuvent recevoir des signaux qui les invitent à survivre."
Pendant que nous dormons, le cerveau est "nettoyé", les toxines sont éliminées.

 

 

 

CONSOMMEZ DES ALIMENTS RICHES EN FER

Le cerveau a besoin de beaucoup d'oxygène pour fonctionner correctement : bien qu'il ne représente que 2% du poids du corps, il consomme au minimum 20% de l'oxygène que nous respirons.
Et c'est le fer contenu dans notre sang qui transporte l'oxygène dans l'organisme, notamment dans le cerveau.
Il ne faut donc pas négliger les aliments riches en fer.

Lire notre article "Une semaine de menus pour une alimentation riche en fer"

 

AYEZ UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE SUFFISANTE

Faire du sport régulièrement, même modestement, améliore la circulation sanguine, donc l'oxygénation du cerveau. 
L'activité physique favorise également les mécanismes de protection des neurones.
Des expériences menées sur des rats ont démontré que l'exercice physique augmente le nombre de neurones dans l'hippocampe ainsi que le nombre de connexions entre les neurones, ce qui modifie le cerveau et booste la mémoire.

 

SOYEZ MUSICIEN, OU DEVENEZ-LE !

La musique est une des activités les plus efficaces pour entretenir sa mémoire. En effet, la pratique musicale fait appel aux 2 hémisphères du cerveau, et des études scientifiques ont découvert que les musiciens avaient une hypertrophie d'une région du cerveau essentielle dans la mémoire : l'hippocampe. Elles ont aussi démontré que les enfants qui pratiquent un instrument de musique améliorent leurs compétences scolaires.
Et si vous n'avez pas appris à jouer d'un instrument étant plus jeune, il n'est pas trop tard, au contraire ! L'apprentissage de la pratique musicale par les séniors diminue leur déclin cognitif.

 

N'ARRÊTEZ JAMAIS D'APPRENDRE

Albert Jacquard, célèbre généticien, le répétait : "il faut faire fonctionner son cerveau".
Les neurones et les connexions qui les relient entre eux ont besoin d'être entretenus : chaque fois que l'on apprend une nouvelle chose, on crée de nouvelles connexions neuronales. Et là encore, il n'est jamais trop tard, puisque l'hippocampe, impliqué dans la mémoire, produit de nouveaux neurones pendant toute la vie.

Bernard Sablonnière (auteur du livre "Le Cerveau : les clés de son développement et de sa longévité") explique que "plus on aura appris et emmagasiné des connaissances et des expériences dans sa vie, plus on les utilisera lors de la vieillesse pour compenser un ralentissement des communications des neurones ou une faillite de notre mémoire",

 

MÉDITEZ

Méditer apporte un apaisement de l'esprit et une baisse du niveau de stress et d'anxiété. Et il a été scientifiquement démontré que grâce à la plasticité cérébrale (capacité qu'à le cerveau de se modifier en créant de nouveaux réseaux de neurones), la méditation modifie certaines structures du cerveau, en diminuant la densité de zones liées à l'agressivité ou à la peur, et en augmentant celle des aires cérébrales où siège l'empathie.
​Or, les émotions négatives comme la peur ou l'agressivité entraînent la production de certaines hormones liées au stress, notamment le cortisol, toxique pour les neurones.