On sait de nos jours que quasiment 1 adulte sur 5 serait en proie à une certaine dépression nerveuse. Ou tout du moins qu’elle lui pendrait au nez au vu de sa condition mentale quelque peu fragile. Des chiffres alarmants donc, dus à notre société qui ne laisse plus le temps aux gens de pouvoir souffler, et qui n’ont donc d’autres choix que la spirale infernale récemment rebaptisée « métro-boulot-tombeau ! ».
Et le fait est que nos enfants et adolescents sont de plus en plus concernés eux-aussi par ce vague à l’âme qui, d’une tristesse passagère peut rapidement mener à une sombre dépression de longue durée. Ce fut du reste le sujet de récentes études scientifiques menées par des universitaires hongkongais. Et ce qu’il en ressort est des plus pertinents : la pratique régulière d’activités sportives permettrait à la jeune génération de vaincre rapidement un certain état dépressif !
La dépression vécue par les jeunes
Il n’y a donc pas besoin de crouler sous les dettes, d’avoir à faire à un divorce, de perdre son boulot, de se faire emboutir son auto, ou d’apprendre que l’on est atteint(e) d’une maladie incurable pour tomber en dépression nerveuse ! En effet, ce que l’on nomme aujourd’hui le « burn-out » dû à un état de stress des plus préoccupants, touche aussi la jeune génération, dont de nombreux adolescents de 12 à 17 ans.
Car ils ont eux-aussi leurs propres problèmes, qu’ils soient sentimentaux, familiaux ou d’ordre scolaire, et qu’ils sont tout aussi concernés que les adultes par le rythme de vie accéléré dans lequel nous évoluons tous depuis une vingtaine d’années. Sans parler des informations auxquelles nous ne pouvons quasiment pas échapper de nos jours, relayées en permanence sur des chaînes tv et sites internet peu scrupuleux, qui sont des plus négatifs sur la santé mentale de chacun d’entre nous.
Ainsi, comment une très jeune personne, qui ne devrait avoir à penser qu’à son bien-être quotidien, peut-elle ne pas paniquer intérieurement lorsqu’elle se retrouve confrontée aux récents troubles du monde actuel ? C’est pourquoi l’on assiste à une certaine recrudescence d’adolescents en perte de confiance d’avenir, qui se réfugient dans un certain état d’esprit négatif, que les psychiatres diagnostiquent comme étant de la dépression juvénile.
Le sport, véritable allié contre la dépression chez les plus jeunes
Lorsqu’on évoque le mot dépression, on pense tout de suite à une personne qui broie du noir, qui ne mange que très peu, qui souffre d’insomnies chroniques, et qui ne prend plus de plaisirs à entreprendre ses activités habituelles. Mais au-delà de ces faits avérés chez toutes les personnes souffrant de dépression, le plus commun d’entre tous est celui-ci : le fait de vouloir rester seul ! Et d’ainsi se laisser aller en solitaire…
Alors, une fois que le mal est diagnostiqué par un spécialiste en psychiatrie, celui-ci va bien entendu adapter un traitement adéquat au patient concerné, mais aussi le ou la pousser à pratiquer diverses activités qui vont l’amener à faire travailler son corps et son mental, et à re-fréquenter le plus de monde possible. Dans le cas d’enfants et adolescents, si certaines activités ludiques et artistiques peuvent être préconisées, ce sont surtout la pratique d’un ou plusieurs sports qui va véritablement faire la différence en très peu de temps.
Du reste, un enfant ou adolescent qui est habitué à se bouger physiquement depuis de nombreuses années déjà, est bien moins sensible à un futur risque de dépression nerveuse. Non pas qu’il ou qu’elle soit moins sensible émotionnellement que d’autres, mais tout simplement que cette jeune personne saura évacuer naturellement son stress au travers d’activités physiques !
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Tout le monde devrait pratiquer une activité physique régulière
On ne le répètera jamais assez, la pratique d’une activité physique régulière est tout aussi bonne pour notre santé mécanique que notre santé mentale. Et cela, que l’on ait 7 ou 77 ans ! Pour les plus jeunes et les ados, pratiquer un sport tel que du foot, de la danse, du patinage ou de la natation permet de se défouler et d’ainsi évacuer le stress causé par des problèmes familiaux, scolaires ou sentimentaux.
Pour être réellement efficaces, cette ou ces activités sportives se doivent d’être pratiquées au moins 3 fois/semaine, voire quotidiennement, sur une durée d’une heure de temps. Malheureusement, il s’avère que seulement 15% des enfants de 5 à 10 ans, et 5% des ados de 12 à 17 ans, s’exercent de la sorte. De fait, nous assistons donc à de plus en plus de jeunes personnes en proie à un mal-être social qu’ils ont bien du mal à évacuer, et ce ne sont aucunement les réseaux sociaux qu’ils « gobent » à longueur de journée en « travaillant du pouce » sur leur téléphone, qui vont les aider à aller mieux…
Être vigilant avec les sports individuels
Selon les mêmes récentes études sur la dépression infantile et juvénile, un enfant ou adolescent pratiquant un sport individuel tel que le tennis par exemple, serait plus à même de développer une dépression, au même titre que ceux qui ne pratiquent pas de sport. Cela pour la simple raison qu’il est bien plus facile d’accepter de perdre lorsqu’on joue en collectif, que lorsqu’on pratique en individuel. Il est en effet compréhensible qu’en solo, l’on se retrouve seul(e) à supporter la défaite, et que l’on puisse donc facilement culpabiliser.
Il n’est donc pas rare que de jeunes personnes pratiquant la gymnastique, la lutte, ou le tennis puissent développer plus d’anxiété et de non-confiance en elles-mêmes dans les années qui suivent leurs entraînements, même si elles se seront effectivement défoulées dans la pratique de leur activité physique. Encore une fois pour des raisons très psychologiques, puisque le déshonneur de ne pas arriver à une certaine victoire joue énormément sur l’égo de chacun(e) et donc sur son amour-propre.
Ce qui est sûr concernant cette mise en garde sur les sports individuels, c’est qu’elle émane non seulement de psychiatres reconnus, mais aussi de sportifs professionnels évoluant dans des pratiques individuelles, ayant eu personnellement affaire à une dépression nerveuse à un moment donné de leur parcours…