Sans qu’elles sachent véritablement quel en est le point déclencheur, il arrive que certaines personnes aient à subir de fortes crises de panique. Soudains et brutaux, ces moments d’angoisse intense sont quasiment ingérables pour celles et ceux devant y faire face. Le cœur battant bien trop vite, le souffle coupé, des frissons plein l’échine, associés à des sueurs froides et des vertiges, les individus souffrant de crises de panique sont alors à la merci de leur propre stress.
Et l’on doit admettre que de vivre avec l’angoisse permanente d’avoir à subir une nouvelle crise qui se manifeste sans prévenir est un sérieux handicap, qui peut venir ternir le quotidien des personnes concernées… Mais alors, quel est le meilleur moyen de retrouver le contrôle de soi et de mettre un terme à ces accès de panique ?
A quoi reconnaît-on une crise de panique ?
Découlant de notre sentiment de stress, et arrivant le plus souvent par surprise au moment où l’on s’y attend le moins, la crise de panique aussi nommée l’attaque de panique, peut être violente, voire traumatisante dans les cas les pires. Elle provient en tout cas d’un sentiment de peur intense, et est du reste bien souvent liée à la peur de mourir.
En tous cas, elle cause en quelques instants des réactions physiques et psychologiques démesurées pour contrer cette peur, qui n’existe que dans l’esprit de la personne qui y est concernée. C’est-à-dire qu’il n’y a en vérité aucun danger réel autour de cette dernière. Les personnes l’accompagnant pouvant donc être quelque peu décontenancées par sa réaction des plus excessives, si elles ne sont pas au courant du mal qui la ronge.
Car les symptômes dus à une crise de panique peuvent être choquants tant ils sont parfois d’une rare virulence. Ainsi, avec la perte de contrôle de soi, vient la sensation d’étouffement via une respiration des plus désorganisées. Puis l’angoisse de l’arrivée d’un danger imminent, qui amène alors tremblements, nausées, battements cardiaques élevés, sueurs froides, vertiges, et la sensation de bientôt y laisser sa peau ! Ensuite, au bout d’un temps qui peut aller de quelques minutes à près d’1 heure dans de rares cas, le ou la sujette verra le calme revenir dans son esprit, avant d’être pris(e) d’un sentiment d’épuisement.
Pour les spécialistes en psychanalyse neurologique, cette crise d’angoisse aiguë, qui sort directement du mental de celui ou celle qui la vit, peut survenir de différentes manières suivant les cas, mais elle est toujours accompagnée de problèmes cardiorespiratoires. Ainsi, l’attaque de panique fait toujours s’emballer le rythme cardiaque et suffoquer la personne qui la subit. Cela car son organisme cherche à trouver l’oxygène nécessaire pour vaincre les violents effets du stress.
Quels sont les facteurs pouvant atténuer une crise de panique ?
La crise de panique est bien souvent imprévisible, et ne peut être comparée aux sentiments d’anxiété que nous pouvons tous subir de temps à autre. Car comme on vient de le voir plus haut, l’attaque de panique peut être aussi violente qu’un AVC !
Du reste, il n’est pas rare que les personnes ayant eu à vivre une crise de panique pour la première fois de leur vie, ne finissent aux urgences à réaliser tout un tas de tests cardiologiques afin d’écarter tout risque d’infarctus. Tests qui sont toujours négatifs dans le cas d’une crise de panique, qui heureusement, ne fait aucun dégâts physiques bien que ceux plus psychologiques sont considérables. Le pire étant d’être constamment sur ses gardes, dans l’angoissante attente de la venue de la future crise. Mais qu’est-ce qui peut bien provoquer cette prochaine attaque justement ?
On constate tout d’abord que les personnes qui y sont sujettes sont bien souvent des angoissées de nature, bien que ce ne soit pas un fait établi à 100%. Il apparait en tous cas, que la crise de panique survienne lorsque les défenses antistress d’un individu, quel que soit son sexe ou son âge, ne sont plus aussi efficaces ou actives qu’auparavant. Alors, ce que l’on nomme son « système d’alerte » devient sensitif et soudainement incontrôlable !
Malheureusement, il est encore aujourd’hui bien difficile d’établir une liste de facteurs pouvant provoquer ces crises. L’on sait juste que certaines phobies comme la peur du vide, de la vitesse, de l’obscurité, ou d’insectes peuvent par exemple jouer un rôle important dans l’apparition de ces dernières. Mais le plus souvent, la crise survient sans motif réel apparent !
Comment gérer au mieux ses propres crises de panique ?
Il faut tout d’abord répéter que ces crises, bien qu’elles soient difficiles à vivre au quotidien, ne présentent aucun danger pour la santé physique des personnes qui y sont concernées. Cependant, elles peuvent augmenter la sensation de stress, et ce dernier peut alors provoquer des pathologies plus ou moins graves sur notre organisme. Un cercle vicieux donc, auquel il faut tout mettre en œuvre pour l’atténuer, puis l’enrayer au plus vite.
En consultant un psychologue bien entendu, qui pourra vous prescrire un traitement, mais surtout de bons conseils pour mieux appréhender les prochaines crises, s’il y en avait encore à subir. Ainsi, il faut apprendre à mieux contrôler ses émotions, et à prendre en charge les choses négatives du quotidien pour qu’elles ne puissent nous approcher de trop près.
Grâce à de la méditation, de la relaxation, et des activités sportives régulières, qui n’ont pas leur pareil pour nous aider à reprendre le dessus sur ce qui nous chagrine d’ordinaire. Durant les moments de crise, il faudra apprendre à garder son calme et à respirer le plus sereinement possible, afin que l’oxygène qui vient remplir nos poumons puisse chasser nos troubles émotionnels.
A la maîtrise du souffle, on pourra ajouter l’aide d’un talisman qui peut être d’une efficacité redoutable pour chasser les mauvaises ondes, et ainsi nous aider à garder la lumière près de soi avant que les ténèbres n’obscurcissent notre horizon. Une pierre de lithothérapie, un chapelet, un collier mâlâ, une photographie qui nous est chère, sont autant d’exemples d’objets pouvant nous servir de bouclier face à la peur ! Enfin, le fait d’arriver à distraire nos pensées le plus souvent possible paraît être le meilleur moyen de voir les crises s’effacer petit à petit de notre vie, pour finir par définitivement nous lâcher !