Métrorragie

Cause

En période d'activité génitale les métrorragies ont de nombreuses causes :

• Un kyste folliculaire (collection de liquide, survenant au niveau des follicules qui sont les petites cavités destinées à contenir, et à faire mûrir, les ovules pour permettre une ovulation normale au niveau de l'ovaire), aboutissant à des cycles sans ovulation.
• Un syndrome de l'ovaire polykystique, c'est une affection de la femme jeune, s'étalant dans le temps, et se caractérisant par l'association :
  • D'une obésité (poids excessif).
  • D'un hirsutisme (pilosité abondante).
  • De stérilité.
  • De troubles des règles à type, entre autres, d'absence et d'augmentation de volume des ovaires qui sont nacrés, fibreux (durs, ayant perdu leur élasticité) avec des kystes.
  • Une hyperplasie endométriale (exagération de la couche de cellules recouvrant l'intérieur de l'utérus).
  • Un stérilet.
  • Une endométriose se caractérisant par la présence de fragments à l'intérieur de l'utérus (endomètre), en dehors de leur localisation normale.
  • Un fibrome (tumeur bénigne constituée de tissu fibreux).
  • Un polype (excroissance bénigne de l'endomètre, susceptible de se transformer en cancer).
  • Une salpingite (inflammation secondaire à une infection aiguë, ou chronique de l'une ou des deux trompes utérines).
  • Un cancer de l'appareil génital.

En tout début de grossesse elles peuvent être dues à (liste non exhaustive) :

• Une grossesse extra-utérine.
• Une môle hydatiforme (tumeur bénigne du placenta).
• Un hématome rétroplacentaire (épanchement de sang sous le placenta).
• Une fausse couche.
• Une insertion anormale du placenta (placenta praevia).

Avant la puberté les métrorragies sont quelquefois dues à :

• La puberté précoce.
• Un corps étranger à l'intérieur du vagin.
• Une tumeur maligne du vagin.
• Un traumatisme local.
• Une tumeur de l'ovaire.
• Un chorio-épithéliome, appelé également déciduome malin ou placentome est un épithélium, qui se développe aux dépens de la partie foetale du placenta. Le plus souvent, il apparaît après une gestation anormale, telle qu'une môle hydatiforme. Dans ce cas, son évolution est fatale par hémorragie, infection ou envahissement métastatique de l'ensemble du corps. Son traitement nécessite une chimiothérapie (administration de médicaments anticancéreux).

Chez la jeune fille, elles sont le plus souvent dues, à un cycle menstruel irrégulier lors des premières années. Parfois elles sont dues à un traitement hormonal, dont le dosage est insuffisant (contraception).

Chez la femme ménopausée, elles sont parfois secondaires à :

• Un cancer de l'utérus.
• Un fibrome utérin.
• Des polypes.
• Une atrophie de la muqueuse utérine.
• Une télangiectasie du col.
• Une métrite sénile, caractérisant l'inflammation des cellules recouvrant l'intérieur d'un utérus vieillissant.