On entend souvent l’expression « c’est bon pour l’hygiène » dans la bouche de certaines femmes qui ont dépassé la cinquantaine et qui continuent d’avoir des rapports sexuels. Mais aussi une autre plus humoristique de la part de certains hommes qui tend à dire qu’une femme qui n’a plus fait l’amour depuis un certain temps aurait le vagin « empli de toiles d’araignées » !
Cette image digne d’un dessin de Vuillemin est certes quelque peu déplacée, mais elle reste en accord avec l’hygiène citée plus haut. Ainsi, pour de nombreux spécialistes en la matière, une femme qui continue d’avoir des rapports sexuels après sa ménopause, se fait non seulement plaisir grâce à l’orgasme qui est le meilleur antistress qui soit, mais elle entretient en même temps son vagin, qui comme toutes les parties de son corps, se doit d’être régulièrement activé si l’on ne veut pas le voir flétrir !
Un vagin à surveiller de près après la ménopause
Le vagin de la femme est ce qu’elle a de plus précieux, puisque c’est généralement de là que cette dernière prend et donne du plaisir durant l’acte sexuel, mais aussi qu’elle enfante après avoir procréé durant 9 mois. Pour les hommes, l’intérieur du vagin étant si doux, chaud et humide, et donc si parfait pour accueillir leur pénis en érection, qu’il est l’endroit où chacun d’eux voudrait pouvoir y passer sa vie !
Seulement voilà, le trésor qu’est le vagin féminin peut être fragilisé, comme le sont toutes les plus belles choses de la vie. Ainsi, il n’est pas rare qu’après un accouchement, le vagin ne se détende de trop, et que ses parois et orifices perdent de leur élasticité pour devenir flasques. On parle alors de laxité vaginale, qui n’est pas grave en soi puisqu’on l’enraye grâce à des exercices de musculation faits pour resserrer et rendre plus ferme le vagin grâce à son muscle nommé périnée.
Mais c’est après la ménopause, que le vagin devient souvent problématique. Ainsi, presque la moitié des femmes de plus de 50 ans vont avoir affaire à une atrophie vaginale, qui est une sécheresse vaginale, pouvant causer de fortes douleurs quand elle est accompagnée d’infections urinaires.
L’atrophie vaginale en question
Si elle peut être causée par des traitements antibiotiques et autres produits chimiques consommés durant une certaine durée, l’atrophie vaginale apparaît le plus généralement chez les femmes qui viennent de subir leur ménopause. Elle se traduit donc par une sècheresse vaginale, qui est avant tout causée par la baisse progressive des hormones féminines nommées œstrogènes, qui jusqu’ici maintenaient les organes génitaux de la femme en bonne et due forme. Cette disparition soudaine de ces œstrogènes provoque donc un bouleversement au sein de l’organisme féminin, et plus particulièrement dans ses parties les plus intimes.
C’est donc à une certaine vulnérabilité de la vulve qu’ont droit 50% des femmes ménopausées, avec assèchement des muqueuses internes au vagin certes, mais aussi perte du bouclier anti-infectieux propre à la flore vaginale, qui amènent de nombreuses mycoses et autres infections urinaires des plus douloureuses. Dans les cas modérés, c’est grâce à une hygiène intime renforcée que l’on enraye facilement ce mal, mais dans les cas les pires, c’est au moyen de toutes nouvelles chirurgies que l’on se débarrasse d’une atrophie vaginale.
Ce qui est sûr en tous cas, car approuvé par de nombreuses études des plus sérieuses, c’est le fait qu’une femme qui continue à entretenir des rapports sexuels après sa ménopause est beaucoup moins sujette à ces maux vaginaux.
Un vagin a besoin de faire l’amour pour être en bonne santé
Il s’avère en effet que la plupart des 50% de femmes non concernées par une atrophie vaginale après leur ménopause, pratiquent régulièrement ou de temps à autres l’acte sexuel avec un(e) partenaire. Bien sûr, ces chiffres n’étaient pas les mêmes 50 ans en arrière, où seulement 10% des femmes cinquantenaires continuaient d’entretenir des relations sexuelles.
Mais l’époque a changé et les mœurs aussi, et il n’est donc plus rare de nos jours qu’une femme ayant dépassé le stade de sa ménopause continue à faire l’amour, et cela, pour quelques nombreuses années encore ! Pour son plus grand bonheur certes, mais aussi pour rester en bonne santé, tant il s’avère que faire l’amour est bénéfique à tout le monde et à tout âge, à partir du moment où l’on ne souffre pas de maladies nous contraignant à ne plus pratiquer l’amour physique… Dans le cas des femmes, outre faire un bien physique et cérébral inégalable, faire l’amour entretient aussi leur vagin.
Pourquoi faire l’amour est-il bénéfique aux vagins des femmes de 50 ans et plus ?
On sait combien l’amour physique nous apporte de plaisirs, alors pourquoi s’en priver passé un certain âge, lorsqu’on est toujours en état de le pratiquer ? Il est du reste prouvé aujourd’hui que les couples de 50 ans et plus qui continuent à s’éclater au lit sont bien plus heureux que ceux qui ont décidé, pour des raisons qui leur sont propres, de ne plus pratiquer l’acte sexuel entre partenaires.
Mais au-delà du plaisir ressenti durant un acte sexuel, c’est pour notre bonne santé à tous qu’il est recommandé de continuer à le pratiquer bien au-delà de la cinquantaine. Parce que le sexe continue à nous faire produire certaines hormones essentielles à notre bon équilibre, et que quand un homme obtient une érection et qu’une femme parvient à une certaine lubrification de son vagin, tous 2 provoqués par l’excitation et la stimulation sexuelle, nous accentuons la circulation sanguine au sein de nos vaisseaux, qui se dilatent alors sous la pression et accentuent ainsi le flux sanguin dans nos artères. Ce qui est bien évidemment ultra bénéfique à notre organisme tout entier.
En outre, si le sexe atténue sensiblement l’apparition d’un problème de prostate chez les hommes, il est tout aussi bénéfique au vagin féminin. Ainsi, une relation sexuelle entretient l’élasticité vaginale, et la lubrification nécessaire pour éviter tout cas de sécheresse des muqueuses internes du vagin. Et le sperme répandu au sein de ce dernier, apporte à la femme quelques hormones œstrogènes qu’il contient ! Il n’y a donc aucune raison de se priver de tels bénéfices pour notre santé physique et mentale, qui plus est, sont gratuits et si essentiels à la durée de vie d’un couple !