Tout savoir sur l’atrophie vaginale chez la femme : Causes, symptômes et traitements

Que l’on soit amoureux ou que l’on veuille juste prendre du bon temps, l’acte sexuel que l’on partage physiquement avec un(e) ou plusieurs partenaires, reste une des sources de plaisir la plus intense qui soit à vivre. Et ce, que l’on ait 17 ou 67 ans, et que l’on soit homme ou femme, même si malheureusement, une relation sexuelle peut devenir plus compliquée à pratiquer à partir d’un certain âge. Cela, car notre organisme évolue et s’affaiblit, et que nos ressources en énergie diminuent.

Ainsi, on constate chez certains hommes de plus de 50 ans des troubles de l’érection, qui sont plus ou moins fréquents suivant les situations. Dans le cas des femmes, certaines d’entre elles font part d’inconfort certain après leur ménopause, qui se traduit par des infections urinaires et de la sécheresse vaginale. On parle alors d’atrophie vaginale…

L’atrophie vaginale en question

Comme tous sujets ayant rapport au sexe, l’atrophie vaginale est quelque peu taboue. Bien que de nos jours, on entende de plus en plus parler de ce sujet sensible qui gâche la vie sexuelle de nombreuses femmes après la cinquantaine. Ce que l’on nomme atrophie vaginale, ce sont d’abord des douleurs ressenties par les femmes au niveau de leur vagin. Douleurs d’autant plus fortes quand il y a pénétration lors d’un rapport sexuel, puisque les parois du vagin ne sont plus aussi souples qu’avant, qu’elles perdent de l’épaisseur, et qu’elles ont tendance à s’assécher.

Tout savoir sur l’atrophie vaginale chez la femme Causes, symptômes et traitements

Mais l’atrophie vaginale ne s’arrête malheureusement pas là, puisqu’elle peut provoquer ensuite des infections urinaires à répétition, qui sont à nouveau des plus douloureuses à vivre au quotidien. Mais qu’est-ce qui peut provoquer l’apparition de cette atrophie au sein du plus précieux trésor qu’une femme puisse posséder ? Tout simplement la soudaine disparition des hormones dites œstrogènes durant la ménopause, qui amène une certaine carence au sein de l’organisme, et tout particulièrement au sein du vagin.

Les causes de l’atrophie vaginale

Il faut en fait comprendre que ces hormones œstrogènes, essentiellement produites par les ovaires assurent un travail de maintien constant du vagin féminin. Ainsi, ces hormones font le « ménage » au sein de ce dernier, le débarrassant des cellules mortes et des mauvaises bactéries, tout en lubrifiant ses parois et en maintenant son élasticité.

Alors, lorsqu’une femme se retrouve en carence d’œstrogènes, comme après un accouchement, une certaine prise de médicaments, ou plus fréquemment juste après la ménopause, peut donc apparaitre une atrophie vaginale. Et si fort heureusement toutes les femmes ne sont pas concernées par ce douloureux problème, on parle tout de même de 40% d’entre elles qui ont à le subir à un certain moment de leur vie.

Les symptômes de l’atrophie vaginale

Que l’on soit un homme ou une femme, il n’est jamais très évident de pouvoir se confier sur des soucis ressentis sur nos organes génitaux. Par pudeur, et par amour-propre dans le cas d’hommes souffrant de troubles de l’érection, l’on ne consulte pas aussi vite qu’il le faudrait. Et c’est une grave erreur bien entendu, tant il est important d’intervenir au plus tôt pour enrayer le mal.

Dans le cas de l’atrophie vaginale, c’est bien souvent lors d’un rapport sexuel que la femme se rend compte que quelque chose ne va pas au sein de son anatomie. Car elle va ressentir une certaine irritation due à la non-lubrification naturelle des parois de son vagin, voire une brûlure et des démangeaisons qui vont l’alerter du mal qui s’installe en elle. Ces premiers signes seront très vite suivis de douleurs à l’endroit même sans pour autant qu’il n’y ait de pénétration.

Puis peut apparaître aussi un léger saignement, ainsi que des pertes malodorantes, causés par la fragilisation nouvelle des muqueuses internes au vagin. Enfin, dans les cas les pires, ce sont donc des infections urinaires à répétition qui viendront gâcher le quotidien de la femme concernée. Bien entendu, à ce stade critique, elle sera déjà entre les mains de spécialistes qui l’aideront à se débarrasser de ce douloureux handicap.

Se débarrasser simplement d’une atrophie vaginale modérée

sécheresse vagin et atrophie vaginale

C’est tout d’abord en adoptant certaines nouvelles habitudes d’hygiène intime qu’une femme peut soulager l’irritation qu’elle ressent à l’intérieur de son vagin lorsque celle-ci est modérée. Ainsi, un certain nombre de mesures assez simples peuvent s’avérer efficaces avant d’entamer un traitement plus lourd. Il est tout d’abord conseillé de préférer porter des sous-vêtements composés de fibres naturelles et donc non-irritantes, et de laver ces derniers à l’aide de lessives bio et hypoallergéniques.

Ensuite, la toilette intime journalière devra s’opérer grâce à des crèmes et lotions à base d’eau ou des savons et gels intimes des plus gras et approuvés lors de tests dermatologiques. Enfin, l’utilisation de gels vaginaux hydratants sont préconisés lors des futurs rapports sexuels, qui contrairement à ce qu’on pourrait croire, se doivent de continuer à se pratiquer à fréquence normale, pour le bien qu’ils apportent en accentuant la circulation sanguine.

Du reste, plusieurs études cliniques démontrent que les femme qui font l’amour assez fréquemment sont moins sujettes à l’apparition d’une atrophie vaginale au cours de leur vie ! Cependant, en cas d’irritation plus importante, de douleurs en continu, et d’infections urinaires, il n’y aura pas d’autres choix que d’avoir recours à un traitement.

Les traitements de l’atrophie vaginale déclarée

Il existe plusieurs traitements à base d’œstrogènes, que l’on administre par voie orale ou voie vaginale, et qui peuvent suffire à enrayer une atrophie vaginale en quelques semaines maximum. Ensuite, la science ayant fait des progrès dans tous les domaines possibles ces 30 dernières années, on peut aujourd’hui avoir recours à des soins internes qui peuvent s’avérer être plus rapides.

Ainsi, grâce à de tous nouveaux procédés invasifs qui, sans douleurs aucunes, vont accéder à l’intérieur du vagin, on peut se débarrasser efficacement d’une atrophie vaginale sévère. Mais ces méthodes de soins assez inédites et singulières nommées le lipofilling, le laser MonaLisa Touch, ou encore l’injection d’acide hyaluronique, sont encore peu connues du monde médical et de la gynécologie en général. Bien que tout évoluant si vite, elles devraient être démocratisées sous peu, à n’en point douter. Pour le plus grand confort de ces dames, qui de nos jours, ne devraient plus avoir à souffrir !