Depuis une date récente, le surpoids et l’obésité sont les principaux motifs de préoccupation de la santé publique. Ces menaces sont intimement liées au développement du diabète ou des maladies cardiovasculaires.
Par conséquent, entamer un régime n’est plus suffisant pour éliminer les kilos superflus. D’autant plus que le poids perdu est très vite repris pour combler les sentiments négatifs liés à des périodes de privation. La santé mentale est pour beaucoup dans le processus. Par conséquent, maigrir se joue aussi dans la tête.
Perdre du poids : un objectif commun à de nombreuses personnes
Nous sommes nombreux à vouloir atteindre un poids idéal sur la balance. Cet objectif est propre à une majorité de Français qui rêvent d’éliminer leurs kilos en trop. Et dans la majorité des cas, ce désir d’amincissement est concrétisé par un régime. Toutefois, cette résolution est souvent le premier élément d’un cercle vicieux où la prise de poids et les nouveaux régimes se succèdent.
Vous l’aurez compris : cet effet yo-yo est mauvais pour la santé. Pourtant, il est difficile d’y échapper lorsque les troubles alimentaires sont liés à un manque de contrôle de soi. Ainsi, adopter les bonnes habitudes alimentaires est souvent succédé par une perte de motivation. Le problème est d’autant plus important que les effets des troubles alimentaires sont sous-estimés.
La sensation de plaisir influence la perte de poids
Si votre cerveau est aux commandes, le reste de votre corps suit ses instructions. Cette communication est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. Ainsi, l’influence du mental est très importante sur la façon dont le corps réagit.
Il faut savoir que toutes les cellules graisseuses sont intimement reliées au système nerveux central. Cette liaison se fait de façon bidirectionnelle. Elle initie le dialogue qui permet de déterminer la place du plaisir dans vos habitudes alimentaires. Lorsque vous vous alimentez, le cerveau anticipe le plaisir qu’il va en tirer. Les sens sont stimulés : cette relation établit un lien avec votre environnement affectif et votre mémoire.
Voir cette publication sur Instagram
C’est ce plaisir ressenti qui créera la modulation hormonale responsable de la sensation de l’appétit et de la satiété. Cette modulation diffère en fonction des individus. La réaction dépendra donc de la sensibilité des neurones responsables de la récompense et de l’autocontrôle.
>Comprendre comment ce schéma fonctionne vous permettra de vous auto-influencer pour faciliter la perte de poids. En concentrant leur action sur les facteurs de prise de poids, lutter contre l’obésité sera plus simple. L’objectif est de déjouer la souffrance psychologique et les stigmatisations à l’origine du sentiment de culpabilité et autres sentiments négatifs.
Par conséquent, il s’agit d’abord de trouver la motivation de ne pas se nourrir lorsque cela ne répond pas à un besoin physiologique.
Le mental joue bien dans la perte de poids
Il est aujourd’hui admis que les conséquences de l’obésité ne se limitent pas à des problèmes physiques. Si la diminution de poids reste indispensable, il faut aussi tenir compte de la souffrance psychique indissociable de cet état.
En réalité, gérer ce sentiment négatif est assez complexe. Cela dépend aussi bien de ses multiples causes, que de sa multiplicité et de sa prise en charge. En effet, cette souffrance psychique va être aggravée par les méthodes adoptées pour tenter de perdre du poids.
Ainsi, il est impératif de ne pas la traiter hors du contexte de la nutrition. Cela est d’autant plus important que la culpabilité et le sentiment d’avoir échoué sont indissociables de ces résolutions.
Dans le cadre d’une prise en charge du surpoids ou de l’obésité, le désapprentissage des pratiques courantes face à l’échec est indispensable. Notons toutefois qu’aucune approche ne permet aujourd’hui de régler efficacement et durablement le problème.
Par conséquent, l’écoute des personnes et la disponibilité d’une assistance globale restent les solutions de prédilection. Pour obtenir les résultats recherchés, il faut aussi tenir compte des contradictions entre la surconsommation banalisée et le besoin de rester svelte.
Solliciter les bonnes méthodes pour briser le cercle vicieux
La perte de poids est conditionnée par de nombreux facteurs. Tant que le surpoids peut être réglé par l’alimentation, modifier les habitudes alimentaires et l’hygiène de vie reste nécessaire.
Prenez le temps de comprendre comment ces cercles vicieux fonctionnent pour identifier les ressources à solliciter. En développant votre confiance en vous, il vous sera plus facile de remodeler vos habitudes pour les mettre à votre avantage.
Il est important d’apprendre à déculpabiliser
Les personnes qui souffrent de troubles alimentaires ressentent invariablement un fort sentiment de culpabilité. Pour cette raison, il est recommandé de commencer par faire la paix avec la nourriture.
L’approche semble simple. Pourtant, elle déterminera la façon dont vous réagirez pendant le processus de perte de poids. En apprenant à se déculpabiliser, vous serez moins susceptible de « manger vos émotions ». L’idée consiste, tout simplement, à accepter que la nourriture ne soit pas toujours associée à des sentiments positifs pour briser le cercle vicieux de la « dépendance » alimentaire.