Définition
Définition
Médicament dont on ne connaît pas avec exactitude le mode d’action et ayant la propriété de réguler le taux de sucre dans le sang. Les biguanides s’adressent au diabétique non insulinodépendant (ne nécessitant pas d’insuline pour être équilibré).
Généralités
Pour les spécialistes les biguanides possèdent des radicaux guanides.Au contraire de l’insuline, les biguanides font partie des sulfamides hypoglycémiants administrables par voie orale (sous forme de comprimés) alors que l’insuline ne s’administre que par voie injectable (pour l’instant).
Symptômes
Physiologie
Les sulfamides hypoglycémiants sont des médicaments qui agissent en stimulant la sécrétion de l’insuline par le pancréas. Citons par exemple le gliclazide, le glipizide, le tolbutamide, le glibenclamide, le carbamide.
Physiopathologie
La paludrine qui est un antipaludéen (pour traiter le paludisme) ou la metformine, sont utilisés dans le traitement du diabète sucré de type II (non insulinodépendant). Ils agissent en diminuant la résistance à l’insuline des cellules de l’organisme, entraînant de ce fait une économie d’insuline.Du fait de leur élimination par les reins, les biguanides sont contre-indiqués chez les personnes présentant une insuffisance de filtration rénale.
Traitement
Traitement
Les biguanides sont indiqués en présence d’un diabète non acidocétose de l’adulte et non insulinodépendant c’est-à-dire un diabète de type II appelé également DNID. Ils sont indiqués quand il existe une surcharge pondérale (excès de poids) et lorsque la stricte application du régime est difficile et ne permet pas d’obtenir un poids et une glycémie proche de la normale.Les biguanides doivent être administrés à raison de 1000 à 1500 mg par jour en deux à trois prises.Quelquefois ils sont utilisés en cas de diabète insulinodépendant en complément de l’insuline, chez les individus en surpoids (obésité).Il est nécessaire d’effectuer une créatininémie (dosage de la créatinine dans le sang) afin de mettre en évidence une éventuelle insuffisance de fonctionnement rénal. En effet, en cas d’insuffisance rénale même légère c’est-à-dire quand la créatininémie est supérieure à 135 micromoles par litre chez l’homme et à 110 micromoles par litre chez la femme, les biguanides ne doivent pas être utilisés.Le plus souvent quand il existe un risque de décompensation du diabète (intervention chirurgicale etc.) l’ utilisation de l’insuline s’avère nécessaire.Les contre-indications à l’utilisation de cette molécule sont :
Les effets indésirables des biguanides sont :