Vie sexuelle des jeunes femmes : une étude met en lumière nombre d’insatisfactions

D’après les dires de nombreux hommes, les femmes qui ont passé la trentaine seraient bien meilleures au lit que les plus jeunes d’entre elles. Qu’en effet, grâce à l’expérience et la maturité acquises au fil des ans, une femme serait bien moins coincée et stressée au cours des relations sexuelles qu’elle pratique avec un partenaire. Et ce fait s’avérerait encore plus de nos jours qu’auparavant.

Ainsi, selon une récente étude, la plupart des jeunes femmes seraient frustrées par leur vie sexuelle. Que bon nombre d’entre elles feraient actuellement l’amour sans véritable envie sexuelle, et seraient donc insatisfaites. Mais qu’est-ce qui peut bien amener ce blocage, et ainsi empêcher certaines jeunes femmes de donner et de prendre du plaisir durant une relation sexuelle ?

Des facteurs psychologiques qui prennent le pas sur le désir sexuel

On constate donc que de nos jours bon nombre de jeunes femmes ont bien du mal à ressentir de véritables pulsions sexuelles qui mènent au plaisir. Que même si elles s’adonnent régulièrement à l’acte sexuel avec un ou plusieurs partenaires, elles n’arrivent cependant pas à s’épanouir sexuellement parlant, et restent donc frustrées après les ébats partagés. Et que cette frustration découle aussi sur leurs partenaires, en enrayant leurs envies, désirs et fantasmes masculins.

Vie sexuelle des jeunes femmes une étude met en lumière nombre d’insatisfactions

On assiste donc à des situations compliquées que bon nombre de jeunes couples vivent actuellement d’un point de vue d’ordre sexuel. Car même s’ils s’aiment et qu’ils désirent partager un bout de vie à 2, ils n’arrivent pas à trouver l’entente parfaite au sein de leurs relations sexuelles. Et que dans la plupart des cas, la crise provient de la psychologie de la jeune femme, dont le désir et les pulsions sexuelles sont entravées par un état de stress qui la ronge de l’intérieur.

Des angoisses qui nuisent à la libido féminine

Ce n’est pas un fait nouveau, durant l’acte sexuel pratiqué par un couple, le comportement de l’homme est généralement plus « animal » de celui de la femme, qui elle, continue à faire fonctionner sa cérébralité durant tout le processus de cette relation sexuelle. Il est donc moins facile et naturel à une femme de s’abandonner à un état de plaisir intense, et c’est donc à l’homme de l’amener lentement mais sûrement jusqu’à l’orgasme, grâce à de la tendresse, des baisers et des caresses, et pas seulement une simple pénétration donc.

Mais ce que l’on sait moins, c’est que depuis quelques années, on s’est aperçu au sein de sondages et d’études très sérieuses que près de la moitié des jeunes femmes souffriraient de détresse personnelle par rapport au sexe, et qu’1 jeune femme sur 5 serait atteinte de troubles sexuels.

Ce qui change tout de même la donne, car on parle là d’angoisses subies au quotidien et pas seulement durant l’acte sexuel en lui-même. Du stress dû à de la culpabilité de ne pas savoir bien faire durant les rapports partagés entre amants. Du stress de ne pas être à la hauteur des femmes qui tournent dans les pornos qui occupent de nos jours tous les écrans de notre quotidien. Du stress de vouloir rester féminine sans être « chienne », qui finit par atténuer, voire enrayer, toute libido…

Qu’appelle-t-on les troubles sexuels féminins ?

On sait ce qu’est un trouble sexuel masculin, qui est en général une panne d’érection, qu’elle soit périodique ou plus constante. Cela parce qu’elle est visible d’un point de vue physique, et que l’on ne peut pas se tromper de diagnostic lorsque l’on a affaire à un pénis qui ne veut aucunement se dresser même sous stimulation. Mais il n’y a aucun moyen de pouvoir se représenter en image des plus simples un trouble sexuel féminin. Car il n’est qu’uniquement d’ordre psychologique, à la différence du trouble sexuel masculin qui mêle donc soucis cérébraux et mécaniques !

Alors ce sont des sexologues tout aussi diplômé(e)s en psychologie qui peuvent nous parler de ce stress féminin par rapport au sexe. Et ce qui ressort du témoignage de jeunes femmes s’étant confiées à ces spécialistes, c’est tout d’abord l’image d’elles-mêmes qu’elles renvoient aux autres qui va venir entacher leurs propres désirs.

baisse libido jeune femme

Ainsi, comme dit plus haut, la plupart des jeunes femmes ne se voient aucunement prendre du plaisir en imitant les poses et attitudes des actrices porno, à moins que cela ne soit exceptionnel lors d’un jeu entre amoureux. C’est donc de faire l’amour dont elles rêvent en général, pas de se faire prendre violemment par tous les orifices et dans tous les coins de l’appartement ! Il faut ajouter à cela d’autres facteurs qui ont un impact négatif sur la sexualité des jeunes femmes d’aujourd’hui et qui peuvent faire parti de leurs troubles sexuels : l’apparence physique, dont le rachitisme et l’obésité de certaines, la peur de tomber enceinte lorsque cela n’est pas programmé, et le fait d’allaiter plus ou moins longuement après un accouchement.

Quelles solutions pour qu’une jeune femme retrouve des désirs sexuels ?

L’épanouissement dans une vie sexuelle étant cruciale pour être de bonne humeur et en bonne santé tout court, il est important que tout le monde y ait droit, tout du moins à un ou plusieurs moments de son parcours. Mais plus encore, lorsqu’on est jeune, que l’on a la vie devant soi, et que nous sommes encore insouciants face aux réels problèmes du quotidien. Alors comment mettre fin à leur frustration sexuelle aux jeunes femmes étant sous l’emprise de troubles sexuels plus ou moins prononcés ?

Tout d’abord en consultant un médecin spécialisé(e), tout en essayant de ne pas consommer d’antidépresseurs en quantité et sur la durée, car ce sont des médicaments qui peuvent avoir l’effet inverse de ce pourquoi on les prend, puisqu’il est connu de nos jours qu’ils sont très néfastes aux libidos, qu’elles soient féminines comme masculines.

Suite à une consultation, des pratiques pour apprendre à mieux se détendre sont ainsi préconisés par les experts(e)s, tels que des exercices respiratoires, de la rééducation périnéale, des mouvements de yoga et des réflexions méditatives, ou encore le fait de plonger son corps un bon moment au sein d’un bain chaud. Des massages entre partenaires en tant que préliminaires avant l’acte sexuel sont aussi conseillés pour faire grimper la tension et les désirs sexuels.

Enfin, la plus primordiale des options préconisées par les spécialistes, reste la communication entre partenaires, afin de retrouver confiance en soi, et de pouvoir se confier sur ce que l’on aime faire et ce que l’on ne souhaite plus jamais endurer durant l’acte sexuel. Ainsi, s’exprimer entre amants sur les corps, les positions, et les fantasmes sexuels partagés pouvant amener à l’orgasme, est la meilleure façon de provoquer à nouveau du désir, et d’atteindre la jouissance tant recherchée !