Alerte rouge : les premiers signes de la ménopause se manifestent bien plus tôt que vous ne le pensez !

© Envato

La ménopause marque un changement radical dans la vie d’une femme, c’est la période ou le cycle reproductif prend définitivement fin. Le corps féminin va alors être confronté à un chambardement hormonal qui peut mener à des conséquences sur le physique, mais également sur le mental.

Les hommes vivent beaucoup plus facilement l’andropause aux alentours de la soixantaine, certains d’ailleurs, ne s’en aperçoivent même pas !

Mais attention, la ménopause n’est pas une maladie, et une bonne information et de bons conseils sont indispensables pour mieux l’aborder et la vivre de la façon la plus favorable possible.

Comment reconnaître les signes de la préménopause ?

Une période qualifiée de périménopause est le prélude à la ménopause. Cette période peut varier d’un an à quatre ans et dans certains cas, encore plus longtemps.

Les règles sont alors de plus en plus désordonnées, les cycles de plus en plus courts, et même parfois plus longs, de petits saignements se produisent entre les règles.

Les ovaires ne fonctionnent plus correctement, et se développe alors, une carence en progestérone qui affecte grandement le corps et le mental.

Quel est le taux de FSH quand la ménopause s’installe ?

Les professionnels s’appuient sur le taux de FSH pour affirmer que la ménopause s’est installée.

Le taux passe alors bien au-delà des 30 UI/l, confirmant la ménopause. La FSH est une hormone cérébrale qui gère la production d’œstrogène et de progestérone, en fait les hormones dédiées à la reproduction.

A partir de quel âge s’installe la ménopause ?

C’est à 51 ans en moyenne que la ménopause apparaît, mais il existe d’importantes amplitudes selon les individus. Près de 15% des femmes sont ménopausées entre 40 et 45 ans, et une grosse moitié, aux alentours de 50 ans, tandis que la majorité d’entre elles le seront à 55 ans.

Selon les observations, la ménopause est en lien direct avec l’hérédité, les exemples sont très nombreux.

Combien de temps dure la ménopause ?

Certains sujets connaissent une ménopause tardive qui se déclare à 55 ans et parfois plus tard encore.

Inversement, d’autres sujets vivent une ménopause précoce aux alentours de 40 ans. Lorsque l’heure de la ménopause a sonné, elle s’installe progressivement et durablement, et certaines des contraintes comme les bouffées de chaleur, disparaîtront avec le temps, mais difficile de faire une généralité.

Quels sont les contrecoups de la ménopause ?

Les signes de la ménopause ne sont pas douloureux, mais ils sont parfois particulièrement pénibles à supporter, d’ailleurs, ils ne se déclarent pas toujours.

Notez les symptômes les plus fréquents :

  • Des bouffées de chaleur (8 femmes sur 10 en sont victimes) ;
  • Des sueurs durant le sommeil ;
  • Une tension de la poitrine ;
  • Des courbatures ;
  • Des céphalées ;
  • Une fatigue accentuée ;
  • Une mauvaise qualité de sommeil ;
  • Des altérations de l’humeur (dépression, morosité, anxiété, agressivité…).

Toutes ces petites complications s’estompent lorsque la ménopause est définitivement en place.

Certains sujets peuvent connaître des problèmes dermatologiques liés aux bouleversements hormonaux, comme de l’acné sur le visage ou encore une peau particulièrement sèche.

Enfin, la ménopause peut également favoriser le développement de l’arthrose.

Les changements physiques à la ménopause

Des conséquences beaucoup plus pérennes peuvent apparaître dès la préménopause, et qui vont s’accroître à la ménopause avec le ralentissement de production des œstrogènes.

Les effets les plus notables regroupent :

  • Une peau et des cheveux beaucoup plus secs ;
  • Une prise de poids et des graisses stockées et concentrées sur le ventre et la poitrine ;
  • Une sécheresse vaginale ;
  • Une baisse notable de la libido ;
  • L’apparition parfois de l’ostéoporose.

Quel traitement privilégier à la ménopause ?

Quelle est la solution la plus adéquate pour vivre au mieux la ménopause ? Plusieurs traitements sont à la disposition des patientes, mais dans l’idéal, en parler avec son gynécologue reste la meilleure démarche.

La solution hormonale

Chez certaines femmes, les répercussions de la ménopause peuvent altérer de façon importante la qualité de vie, et plus précisément, si les bouffées de chaleur sont très présentes et ne s’estompent pas au fil du temps.

Dans ce cas, votre gynécologue pourra prescrire un traitement hormonal substitutif (THS), en adéquation avec vos antécédents.

Notez que pour être profitable et pour éviter de nombreux effets secondaires, ce traitement doit être surveillé de près par un professionnel de santé.

La solution ciblée

Pour contrecarrer la sécheresse vaginale, le gynécologue peut prescrire un gel à application locale, et même des ovules à introduire dans le vagin.

La solution naturelle

Lorsque les conséquences de la ménopause restent modérées, il est alors possible de faire appel à des traitements naturels comme l’homéopathie, ou encore la phytothérapie.

N’hésitez surtout pas à demander des conseils à votre gynécologue ou tout autre professionnel de santé.

En conclusion

Comme le recommandent tous les professionnels de santé, il est important d’être suivie sérieusement après l’apparition des premiers signes de la ménopause.

En effet, les répercussions physiologiques sont très importantes et chaque femme ménopausée devrait faire :

  • Un bilan sanguin ;
  • Un frottis en vue de dépister un éventuel cancer du col de l’utérus ;
  • Un bilan osseux ;
  • Un dépistage sanguin pour s’assurer qu’il n’y a pas de cancer du sang ;
  • Le dépistage d’un hypothétique cancer colorectal.