L’adénomyose est une maladie bénigne de l’utérus qui touche environ 20% des femmes. Elle se caractérise par la présence et la prolifération de tissu endométrial à l’intérieur de la paroi utérine. Bien que bénigne, cette pathologie peut être très invalidante du fait de symptômes comme des règles abondantes et douloureuses, des saignements irréguliers, des douleurs pelviennes chroniques.
L’une des conséquences fréquentes de l’adénomyose est une prise de poids, qui peut dans certains cas devenir très importante. En effet, il a été observé que près de 50% des femmes atteintes d’adénomyose connaissent une augmentation de leur indice de masse corporelle. Cette prise de poids peut avoir des répercussions sur l’estime de soi et la qualité de vie des patientes.
Dans cet article, nous allons donc nous intéresser aux liens entre adénomyose et prise de poids. Nous verrons quelles sont les causes physiologiques à l’origine de cette prise de poids. Puis nous explorerons les solutions alimentaires et comportementales qui peuvent aider à limiter cette prise de poids subie, afin de préserver la santé et le moral des femmes atteintes par cette maladie.
L’impact de l’adénomyose sur le poids
L’adénomyose provoque une inflammation chronique au niveau de l’utérus et du bas ventre. Or l’inflammation est étroitement liée à la prise de poids, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les adipocytes (cellules graisseuses) sécrètent des substances pro-inflammatoires qui vont entretenir l’inflammation. Réciproquement, certains médiateurs de l’inflammation comme le TNF-alpha ou l’IL-6 favorisent la multiplication et l’accumulation des adipocytes.
De plus, l’inflammation chronique s’accompagne souvent d’une rétention d’eau et de sel, ce qui augmente le poids sur la balance. Elle peut également perturber la satiété et modifier le métabolisme, conduisant à une prise de poids.
Enfin, la douleur et la fatigue liées à l’adénomyose réduisent l’activité physique, ce qui diminue la dépense énergétique quotidienne et prédispose à la sédentarité et à la prise de poids.
Une récente étude a montré que plus de 50% des femmes atteintes d’adénomyose présentaient une surcharge pondérale.
La prise de poids moyenne serait de 5 kg, pouvant aller jusqu’à 15 kg dans certains cas. Il est donc essentiel d’adopter des habitudes de vie limitant cette prise de poids subie.
Adapter son alimentation est une priorité
Bien que difficile, il est essentiel d’adapter son alimentation lorsque l’on souffre d’adénomyose afin de limiter la prise de poids.
Tout d’abord, il est recommandé de suivre une alimentation anti-inflammatoire en limitant sa consommation d’aliments transformés, d’excès de sucre et de gras saturés. Il faut privilégier les aliments riches en oméga 3 (poissons gras, huile de colza…), les fruits et légumes, les céréales complètes.
De plus, il est important de maintenir un apport suffisant en fer, magnésium et vitamine B9 qui sont des nutriments essentiels à la santé de l’utérus. On peut les trouver dans les légumineuses, oléagineux, lentilles, épinards…
En parallèle de l’alimentation, pratiquer une activité physique adaptée permet de lutter contre la tendance à la sédentarité. Privilégier des activités douces comme la marche, le yoga, la natation, qui améliorent la circulation sanguine et réduisent les douleurs.
Avec une hygiène de vie saine, il est possible de contrer les effets indésirables de l’adénomyose sur le poids pour préserver sa santé.
Compléments alimentaires : une aide ciblée pour la perte de poids
Même si l’alimentation et l’activité physique sont la base, certains compléments alimentaires peuvent constituer une aide précieuse dans la perte de poids liée à l’adénomyose. Attention cependant à bien choisir des produits de qualité et à toujours demander l’avis de son médecin avant de les prendre.
Par exemple, la prêle est une plante réputée pour stimuler le fonctionnement des reins et favoriser l’élimination de l’eau en excès. 500mg par jour peuvent aider à lutter contre la rétention d’eau fréquente chez les femmes atteintes d’adénomyose.
Le thé vert, riche en polyphénols, est un brûleur de graisses naturel qui accélère le métabolisme. Boire 2-3 tasses par jour permet de voir ses effets, en complément d’une alimentation équilibrée.
La gelée royale, connue pour ses vertus anti-inflammatoires, peut réduire la production de cytokines pro-inflammatoires. 1 à 2 cuillères à café par jour peuvent ainsi limiter la prise de poids liée à l’inflammation.
Le glucomannane, une fibre soluble extraite du konjac, agit comme un coupe-faim naturel en procurant un effet de satiété. 1 à 3 g par jour, une demi-heure avant les repas, peuvent aider à limiter les grignotages.
Bien sûr, il est essentiel de toujours privilégier une alimentation équilibrée et la pratique d’activité physique régulière. Mais en complément, et avec l’accord de votre médecin, ces quelques suppléments peuvent vous aider dans votre objectif de perte de poids face à l’adénomyose.
Pour conclure: PhenQ peut aider en parallèle d’un régime adapté.
En conclusion, l’adénomyose est une pathologie gynécologique bénigne mais invalidante, qui entraîne fréquemment une prise de poids chez les femmes atteintes. L’inflammation chronique, la rétention d’eau, la perturbation de la satiété et la sédentarité en sont les principales causes.
Il est donc essentiel d’adopter une alimentation anti-inflammatoire en limitant sucre, gras saturés, aliments transformés et en augmentant la consommation d’oméga 3. Compléter son alimentation avec des nutriments utiles à la santé utérine comme le fer, magnésium et vitamine B9 est aussi recommandé. Certains compléments alimentaires peuvent aider à limiter l’appétit.
En parallèle, la pratique régulière d’une activité physique adaptée, même modérée, est bénéfique pour lutter contre la tendance à la prise de poids.
Avec une bonne hygiène de vie, il est possible de contrer les effets de l’adénomyose sur le poids et ainsi préserver sa santé physique et mentale. Un suivi médical et diététique reste cependant essentiel pour adapter au mieux les recommandations à chaque patiente.