Dans le monde du sport, la pratique du cyclisme est certainement l’une des plus endurantes qui soient. En effet, même s’il est visuellement moins attractif que les pratiques du Muay Thaï ou de la force athlétique, le cyclisme est l’une des activités physiques où l’on dépense le plus de calories.
C’est certainement la raison qui a poussé d’anciens coureurs à user de produits dopants par le passé, car le cycliste est toujours en train de repousser ses propres limites pour parvenir à son but ! D’autant plus lors du Tour de France, où certaines étapes font brûler aux coureurs un nombre impressionnant de calories !
Comment calcule-t-on la dépense calorique ?
Le calcul de la dépense calorique pendant un effort intense dépend de notre sexe, de notre âge, de notre taille et enfin de notre poids. Ce qui veut dire que pour une même activité physique, la dépense calorique ne sera pas la même suivant les personnes. Ainsi, pour savoir à peu près combien de calories nous dépensons au quotidien ou durant un effort intense, il nous faut faire un peu de mathématiques.
La formule pour calculer notre dépense calorique
Pour connaître notre dépense calorique durant une journée, nous devons calculer notre métabolisme basal. Et il se trouve qu’il existe une formule mathématique pour cela :
Notre poids en kg x 10 + notre taille en cm x 6,25 – notre âge en nombre d’années x 5 = Notre Métabolisme basal en kilocalories.
A ce chiffre, nous devons ajouter 5 si nous sommes de sexe masculin, ou bien soustraire 161 si nous appartenons à la gent féminine. Enfin, nous devons multiplier ce chiffre obtenu par 1,37 si nous sommes sédentaires, par 1,55 si nous sommes actifs, et par 1, 80 si nous sommes sportifs.
Les dépenses caloriques additionnelles d’un sportif de haut niveau
D’après le calcul du métabolisme basal, un sportif de 30 ans, mesurant 1m80 et pesant 70 kg, dépense à peu près 3000 kcal/jour. C’est-à-dire qu’il doit consommer des aliments dont la teneur en calories sera à peu près à cette même hauteur s’il veut profiter de toute son énergie sans avoir à perdre de kilos.
Mais c’est sans compter les dépenses caloriques additionnelles, perdues durant la pratique de l’intense effort physique. Calories qui sont alors calculées au moyen d’applications par les nutritionnistes professionnels rattachés aux sportifs concernés.
Et dans le cas de cyclistes parcourant le tour de France, il arrive qu’ils puissent dépenser jusqu’à 8000 kcal lors d’une étape montagneuse !
Pourquoi la montagne est-elle plus énergivore ?
Si chaque étape du Tour de France fait dépenser entre 4500 et 6000 calories aux coureurs concernés, ces mêmes athlètes de haut niveau vont jusqu’à perdre près de 8000 calories lors d’étapes se déroulant sur des monts plus ou moins hauts. Il y a plusieurs facteurs à cela dont le plus primordial concerne l’air qui y est respiré.
L’oxygène est moins présent en altitude
C’est bien connu de tous, plus nous grimpons en altitude, plus nous avons du mal à respirer puisque l’oxygène y est bien moins présent dans l’air ambiant qu’à la surface de la Terre. Notre organisme doit donc redoubler d’effort pour compenser ce manque, cela en augmentant naturellement notre production de globules rouges au sein de notre sang.
L’altitude nous fatigue beaucoup plus
En haute montagne, chaque mouvement que nous enchainons les uns après les autres nous fait dépenser presque 2 fois plus d’énergie qu’en temps normal. Si bien que même avec un apport en globules rouges plus élevé, naturellement ou au moyen de transfusion sanguine, nous avons tendance à nous fatiguer bien plus vite. D’où une dépense d’énergie rehaussée, pour pouvoir continuer à pédaler et ainsi tenir le coup.
Du reste, un cycliste dépensant près de 8000 kcal durant une course en montagne devra consommer moults aliments riches en glucides, lipides et protéines pour combler ses pertes énergétiques.
Les conséquences sur le corps de la pratique d’efforts extrêmes
Il n’y a pas toujours des effets néfastes constatés sur nos corps et organisme lorsque nous pratiquons d’extrêmes efforts, mais il est vrai que cela peut arriver. Surtout après un certain âge, ou si l’on n’était pas dans une forme olympiade.
Ainsi, chez les cyclistes de haut niveau, c’est la crampe qui reste le pire des cauchemars à vivre durant une étape du Tour de France.
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Les effets néfastes constatés sur les corps d’athlètes
L’exercice physique trop intense en termes de force déployée ou sur la durée même de cet effort, peut parfois conduire à l’apparition de crampes ciblées, de douleurs musculaires, de claquements, de froissages, ou de déchirements de tendons ou ligaments.
Les sportifs de haut niveau ne sont donc pas à l’abri de développer certains types de tendinites, notamment aux épaules, coudes et genoux dans le cas des cyclistes.
Le burn-out dû aux efforts extrêmes
Mais ce n’est pas que d’un point de vue physique que l’intense effort peut être néfaste. En effet, il peut aussi jouer négativement sur notre sommeil, nos capacités cérébrales, notre émotivité, et notre impulsivité face aux situations rencontrées. On parle alors de dépression nerveuse due à un trop plein d’efforts physiques, mais cela reste rare, fort heureusement.