Femmes fontaines : tout ce qu’il faut savoir sur ce phénomène qui en intrigue plus d’un

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Admirées et objets de fantasmes, les femmes fontaines attisent les curiosités. Bien que le sujet fascine, il n’est évoqué qu’avec gêne. Ce sujet, aujourd’hui encore tabou, reste difficile à comprendre. Alors, de quoi parle-t-on ? Nous vous dévoilons ce qu’il faut savoir sur les femmes fontaines.

La femme fontaine : qu’est-ce que c’est ?

Les femmes fontaines ne sont pas forcément habituées au phénomène qu’est l’éjaculation féminine. Durant l’acte sexuel, des fluides apparaissent en quantités plus ou moins importantes. Ces liquides sont particulièrement présents durant le pic d’excitation et durant l’orgasme. C’est la quantité de liquide expulsé durant cette jouissance qui fait la particularité de la femme fontaine.

Au moment de l’orgasme, ce fluide inodore et incolore peut représenter l’équivalent de 2 verres d’eau. Chez certaines, il passera inaperçu. Chez d’autres, il jaillira à la suite des contractions liées au plaisir.

Mais qu’est-ce qu’il y a dans ce liquide ?

Depuis toujours, les femmes fontaines sont victimes d’idées reçues. On n’hésite pas à les catégoriser comme incontinentes, ce qui peut réveiller les complexes.

Pourtant, le liquide expulsé durant l’éjaculation féminine n’est pas de l’urine. Il est d’abord constitué de sécrétions vaginales. Celles-ci se mélangent à un liquide produit par les glandes de Skene, qui sont l’équivalent de la prostate féminine. C’est donc un liquide non fertile, qui ne contient aucune cellule reproductive.

Comment se manifeste ce phénomène ?

Le phénomène d’éjaculation féminine se manifeste durant le préorgasme ou durant l’orgasme. Le fluide peut être expulsé en un long jet ou en plusieurs fois. Il peut arriver que cette éjaculation soit fréquente lorsque le point G est stimulé.

Toutes les femmes sont-elles fontaines ?

Contrairement aux idées reçues, toutes les femmes peuvent être fontaines. En effet, tout repose sur l’anatomie féminine, qui ne présente aucune différence d’un corps à l’autre.

Selon les experts, toutes les femmes peuvent donc devenir fontaines. En réalité, ce n’est toutefois qu’une minorité qui expérimente cette forme de jouissance. Les chiffres le montrent assez bien : moins de 36% d’entre nous exploiteraient consciemment l’éjaculation féminine.

Toujours selon la science, il existerait 2 types de liquides. Dans le premier cas, le liquide est produit par la vessie. Il est expulsé en grande quantité. Dans le second cas, le fluide est produit par la prostate féminine. Son expulsion est à peine remarquable, car elle se fait en infime quantité.

Sa composition rappelle aussi le liquide pré-éjaculatoire rejeté par le pénis. Chez les femmes, ce dérivé de l’urine est aussi différent de la lubrification, car il sort de l’urètre. Sachez également que même si une femme « mouille » beaucoup, ce n’est forcément qu’elles ont atteint la jouissance suprême de la femme fontaine. Dans la majorité des cas, les liquides qui se présentent sont seulement le résultat d’une forte lubrification.

De même, il existe 2 types de femmes fontaine. La première est cérébrale, la seconde est mécanique. Le premier cas de figure fait parler depuis l’Antiquité. Les femmes fontaines cérébrales éjaculent lorsqu’elles expérimentent un orgasme. Le phénomène se produit lorsque la zone du cerveau qui contrôle la vessie est déconnectée.

Le second cas de figure a été découvert à une date plus récente. La femme fontaine « moderne » éjacule lorsqu’une pression est exercée sur le point G. Cette action va déclencher une réaction automatique à l’origine de l’expulsion du liquide. Ce phénomène, aujourd’hui connu sous le doux nom de « squirting », est devenu populaire grâce à la libération des mœurs.

Peut-on devenir une femme fontaine ?

Chez les plus chanceuses, l’éjaculation féminine s’expérimente sans effort particulier. Chez d’autres, cela demande beaucoup d’effort. En effet, « devenir » une femme fontaine est donc une tâche complexe. Pour y parvenir, il faut avoir un grand lâcher-prise. Celui-ci est intimement lié à la manière dont le plaisir féminin est vécu et accueilli.

Il ne faut donc pas constamment chercher à devenir une femme fontaine. La méthode la plus simple consiste encore à se concentrer sur votre plaisir et à profiter pleinement du moment. En effet, les femmes qui prennent le temps de se découvrir et d’explorer leurs préférences sexuelles sont plus susceptibles d’y parvenir.

Il est aussi plus facile de vivre cette expérience en évoquant le sujet avec votre partenaire. Il est rare que les femmes parviennent à contrôler le phénomène. Cependant, il serait possible de faire jaillir ce liquide en apprenant à contrôler sa vessie.

La réaction n’est pas systématique

Il faut savoir que la réaction de la femme fontaine n’est pas forcément présente à chaque orgasme. Si elle n’est pas systématique, elle peut être vécue durant le tout premier rapport sexuel. La plupart des femmes qui la vivent l’expérimentent bien plus tard et de manière occasionnelle.

La réaction change d’une femme à l’autre. Ceci explique pourquoi la science ne parvient pas à l’étudier en détail. Les femmes qui désirent atteindre cet état doivent donc se laisser aller entièrement et se sentir assez à l’aise avec leur propre plaisir.