Définition
Définition
Le bébé secoué…
L’hypertermie chez l’enfant…
Alcool et grossesse…
Généralités
Il a fait la une des journaux télévisés à 13 heures sur la presque totalité des chaînes françaises : le bébé secoué est susceptible d’évoluer vers la survenue de lésions neurologiques gravissimes.
Le problème est si grave que le Ministère de la Famille a décidé de le prendre à bras-le-corps en éditant une plaquette préventive illustrée par Philippe Geluck ( l’auteur de la très connue bande dessinée du Chat). Le fait de secouer un bébé entraîne des lésions au niveau de son cerveau et plus précisément un arrachement et un cisaillement des vaisseaux qui le relient à la boîte crânienne, engendrant la survenue d’hématomes susceptibles de compresser les structures nerveuses. N’importe qui peut être amené, un jour ou l’autre, a secouer un enfant, à cause d’une exaspération, d’une fatigue accumulée, d’un stress à répétition, etc… Il faut bien comprendre que non seulement cela est inutile puisque favorisant l’état d’énervement de l’enfant, mais surtout particulièrement dangereux pour lui. La prophylaxie consiste donc à faire comprendre aux parents que secouer un bébé pour le faire taire constitue une maltraitance, à les prévenir du danger qu’il y a à maltraiter l’enfant et d’autre part à les aider à trouver une échappatoire quand ils sont confrontés à cette déstabilisation psychologique, le mieux étant sans doute de laisser quelqu’un d’autre, quand cela est possible, gérer la situation.
L’ensemble des journaux médicaux reprennent une information qui, à première vue, peut ne pas être considérée comme un événement. Il s’agit de l’inutilité pour les parents, en présence d’une hyperthermie (élévation importante de la température) chez un enfant, de baigner celui-ci dans de l’eau relativement fraîche. Ce geste doit être remplacé par une meilleure ventilation de la pièce et une réhydratation, c’est-à-dire l’apport de liquide frais. La brumisation (aspersion de gouttelettes d’eau) fait également partie des méthodes de «rafraîchissement de l’enfant ». Les antipyrétiques (médicaments destinés à faire baisser la température corporelle) de choix semblent être le paracétamol, étant donné le risque de survenue d’effets secondaires liés à l’utilisation de l’aspirine.
Ce n’est pas une nouveauté mais le ministère de la santé et de la famille insiste sur la nécessité pour une femme enceinte de ne pas boire d’alcool. En effet, il existe un risque non négligeable souffrance du foetus, appelé syndrome d’alcoolisme fœtal, se caractérisant par la survenue d’anomalies du crâne et du visage, d’un retard de croissance à l’intérieur de l’utérus, de survenue de troubles mentaux, etc… Il semble que 1 à 2 bébés sur 1000 en France soient concernés par cette pathologie. Il n’est plus question d’autoriser ne serait-ce qu’un demi-verre d’alcool par jour. L’abstinence totale d’alcool durant la grossesse est susceptible d’éviter la survenue d’effets délétères sur le niveau cognitif de l’enfant. Autrement dit, l’évolution cérébrale du bébé ne se fera correctement qu’en l’absence d’absorption d’alcool même à doses minimes.