L’addiction aux jeux vidéos

Définition

Définition

Les jeux vidéo ont toujours été un phénomène au point que de nombreux concours internationaux ont vu le jour durant ces dernières années.
Mais certains jeux, notamment les jeux de guerre sont indéniablement néfastes pour la santé.

Généralités

Bien que n'ayant pour l'instant ni moyen de prévention ni traitement, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) reconnaît depuis cette année 2018 l'obsession pour les jeux vidéo comme trouble de santé mentale.

La sévérité de ce trouble aurait des conséquences importantes sur les plans personnel, professionnel et social de la personne qui en souffre.

Le diagnostic pourrait être posé lorsque le comportement problématique est observable sur une période d'au moins 1 an.
Néanmoins, les personnes dont les symptômes sont sévères peuvent être diagnostiquées même si elles jouent de manière compulsive depuis moins de 12 mois.

De plus, une étude publiée dans la revue scientifique Molecular Psychiatry révèle que notamment les jeux de guerre (jeux de tir à la première personne) tels que Call of Duty ou Battlefield seraient néfastes pour le cerveau.
Jouer excessivement à ces jeux pourrait même entraîner l'atrophie de certaines zones du cerveau.
L'hippocampe, zone du cerveau responsable de la mémoire et du repérage dans l'espace, serait la zone la plus affectée.
À long terme, ces jeux vidéo pourraient même favoriser le développement de pathologies mentales graves telles que la schizophrénie, la dépression voire le syndrome de stress post-traumatique.

Cependant, des chercheurs québécois affirment que « les jeux vidéo seraient bénéfiques pour certains systèmes cognitifs, principalement ceux liés à l'attention visuelle et à la mémoire à court terme ».
Ce phénomène peut s'expliquer par le fait que lorsqu'on joue à un jeu de guerre, une zone du cerveau appelée le striatum est davantage utilisée afin d'acquérir de bons réflexes et l'hippocampe qui est par conséquent moins stimulé, finirait par s'atrophier.