Atropine

Définition

Définition

L’atropine est une substance dite alcaloide issue de la belladone, qui est une plante annuelle de la famille des solanacées.

L'atropine est la substance la plus représentative des molécules (médicaments) anticholinergiques.

On parle de substance atropinique quand celle-ci, présente une action très proche de celle de l'atropine. ,

Généralités

L'atropine  possède des capacités vagolytiques (détruisant l'action du nerf vague pneumogastrique appartenant au système nerveux végétatif parasympathique). 

Autrement dit, l'atropine a également une action parasympathicolytique considérée comme une référence.

Historique

L'épreuve à l'atropine a été utilisée pour la première fois par le Français Franck en 1884.

Symptômes

Épidémiologie

L'origine du nom atropine est liée au nom de la troisième parque Atropos (de la mythologie), celle qui coupe le fil.

Les parques, dans la mythologie, sont des divinités qui président à la destinée.

La parque est la destinée, la mort.

Traitement

Traitement

L'action de l'atropine bloque celle du système nerveux végétatif parasympathique, et de son médiateur (substance d'origine hormonale sécrétée par les cellules du système nerveux parasympathique) qui est l'acétylcholine.

Les effets obtenus sont donc anticholinergiques ou parasympatholytiques :

  • Inhibition de différentes sécrétions liquidiennes (salive entre autres).
  • Diminution des sécrétions de l'estomac.
  • Accélération du rythme cardiaque.
  • Augmentation de la dilatation (ouverture) du diamètre des pupilles, qui devient dangereuse quand un individu présente un glaucome.
  • Effet calmant sur les spasmes.
  • Diminution et ralentissement des contractions du tube digestif.

La belladone (atropa belladona) est une plante possédant une grande tige rougeâtre et des fleurs pourpres, avec des baies noires qui contiennent divers alcaloïdes très toxiques.

L'atropine est quelquefois utilisée comme médicament, entre autres, dans le traitement de certaines pathologies cardiaques, se caractérisant par une diminution du rythme du cœur, en préparation à une anesthésie et en présence d'une inflammation de l'œil (de façon à diminuer l'ouverture de la pupille avant d'effectuer un examen du fond de l'œil).

Une autre molécule, la disopyramide, est un médicament ayant des propriétés antiarythmiques qui appartient à la classe de Vaughan-Williams. Pour les spécialistes : cette molécule possède un effet spécifique sur les membranes des cellules cardiaques appelé « stabilisant de membrane » à l'origine d'une action inotrope négative modérée avec des propriétés atropiniques. L'effet inotrope négatif est la capacité que possèdent ces médicaments, à entraîner une baisse de la contractilité (pouvoir de contraction) des cellules cardiaques. 

Le disopyramide est utilisé en traitement préventif des rechutes d'arythmie, après régularisation de la fibrillation ou d'un flutter auriculaire, dans les crises de tachycardie paroxystique de type Bouveret y compris de Wolff Parkinson White, dans les troubles du rythme de l'infarctus du myocarde, lors des rechutes de la tachycardie ventriculaire.

 

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