Définition
Définition
Un spasme est une contracture musculaire involontaire.
Celle-ci est intense mais passagère.
Pour certaines équipes médicales le terme spasme doit être réservé à la contraction des muscles lisses (muscles automatiques), contraction de nature convulsive.
Généralités
Plus précisément cette contraction involontaire, concerne un groupe musculaire, un muscle et parfois même un faisceau musculaire isolé.
Symptômes
Physiopathologie
On distingue de nombreux types de spasmes (liste non exhaustive) :
- Le spasme glottique essentiel des nourrissons ou laryngospasme.
- Le spasme facial souvent unilatéral (d'un seul côté) apparaissant au cours de la névralgie du trijumeau, du blépharospasme (spasme des paupières), de la paralysie faciale périphérique (hémispasme facial) ou encore dans les syndromes irritatifs du nerf facial, ou du cortex cérébral.
- Le spasme pédal appelé également et pédospasme.
- Le spasme du sanglot.
- Le spasme de torsion.
- Les spasmes fonctionnels professionnels appelés également crampes professionnelles, dyskinésie professionnelle.
- Les spasmes oculaires conjugués appelés également crise oculogyre. Il s'agit de séquelles neurologiques, survenant après une encéphalite (inflammation du système nerveux central contenu dans le crâne).
- Les crampes professionnelles survenant alors que le patient effectue un acte bien précis, de façon répétitive et continuelle. Il s'agit essentiellement des crampes apparaissant chez le violoniste, l'écrivain ou encore le tailleur entre autres.
- L'hémispasme facial correspond à l'apparition de contractures qui sont involontaires, et qui surgissent de manière intermittente. Les muscles concernés sont ceux de la mimique et du visage, et plus spécifiquement les muscles situés autour des orbites. Progressivement, les contractions s'étendent aux autres muscles qui sont innervés par le nerf facial, entraînant le plus souvent un blépharospasme (spasme des paupières). Généralement l'hémispasme facial est aggravé par une certaine forme d'asthénie (fatigue). Le stress et l'anxiété, ainsi que certains mouvements du visage déclenchent la survenue d'hémispasme facial. L'évolution de cette pathologie neurologique est la suivante : au début l'hémispasme facial n'entraîne aucune symptomatologie douloureuse (douleurs), mais uniquement une problématique esthétique. Ensuite, apparaissent, dans certains cas, des troubles de l'acuité visuelle et, un peu plus tard, une petite paralysie de la moitié du visage. On ne connaît pas avec certitude la cause de l'hémispasme facial. Il est possible que celui-ci soit lié à une compression d'une artère pulsatile du nerf facial, à la source du tronc cérébral.
- Cette affection neurologique ne doit pas être confondue avec une éventuelle maladie de Gilles de la Tourette ou des tics. L'orientation diagnostique peut éventuellement se faire sur un contexte familial, ou une perturbation psychologique. Le traitement de l'hémispasme facial, fait appel à la carbamazépine. Certaines équipes spécialisées en neurologie, pratiquent des injections de toxine botulique, à l'intérieur des muscles concernés par l'hémispasme. Néanmoins cet effet est transitoire puisqu'il ne dure pas plus de quatre mois. Les neurochirurgiens pratiquent quelquefois, une décompression microvasculaire du nerf facial. Il existe une forme d'hémispasme facial que l'on appelle hémispasme facial interne ou syndrome de Brisseau Sicard qui correspond un syndrome protubéranciel inférieur qui se caractérise par l'apparition de spasme du visage d'un seul côté, avec une paralysie du coté opposé. Cette affection est le résultat d'une lésion supranucléaire (en dehors des noyaux gris centraux).