Spécial détox : la sève de bouleau, l’élixir du printemps !

© Spécial détox : la sève de bouleau, l'élixir du printemps !

Le printemps arrive (promis juré : c’est pour bientôt, on y croit, on y croit, on y croit…) : le moment le plus propice pour une belle détox !

Tous les magazines de santé et beauté vont en parler, et à raison : drainer notre organisme au printemps est une question de bon sens. Toutefois, une détox ne doit pas être menée n’importe comment et avec n’importe quel « complément », sous peine de réserver de désagréables surprises…

Je vous propose donc de faire le tour de la question, avec un point plus particulier sur la cure de sève de bouleau (sinon, je n’aurais pas choisi ce titre !)

 

Pourquoi une détox ?

Une détox correspond plus exactement à une désintoxication.

Tout au long de l’année, notre organisme cumule des toxines, que celles-ci soient d’origine extérieure (comme les polluants, mais aussi notre alimentation parfois trop raffinée) ou interne (suivant l’état de notre système digestif, nous ne digérons pas complètement les aliments et cumulons des sous-produits protéiques, lipidiques ou glucidiques qui deviennent alors toxiques ; ou encore, le simple fait de respirer produit des toxines dans notre organisme…)

C’est le cumul de l’ensemble de ces toxines qui crée ce que l’on appelle un « encrassement » de notre système digestif et plus globalement de nos tissus. Cet encrassement entraîne à la longue certaines pathologies, et ce en toute logique : ne pouvant plus sortir facilement par les voies les plus « naturelles » (l’urine ou les selles), les déchets vont choisir d’autres portes de sortie  notre peau par exemple (d’où des désordres cutanés, comme l’eczéma) ou encore nos poumons (d’où des problèmes respiratoires). Pour les pathologies les plus « simples ».

C’est pourquoi il convient d’entreprendre un bon nettoyage (de notre maison intérieure !), pour aider notre organisme à se décrasser, et repartir ainsi d’un bon pied. Les passages de saison comme le printemps et l’automne sont des périodes idéales, comme le confirment depuis bien longtemps certaines coutumes ou religions. Notre corps évolue au même rythme que la nature, en résonance, tout simplement…

 

Comment fait-on une détox ?

Afin d’être efficace, une détox ne doit pas se limiter à l’ingestion de tisanes ou compléments naturels, aussi bons soient-ils. A part aider un peu les reins, donner bonne conscience et alléger le porte-monnaie, cela n’ira pas très loin…

Une détox bien menée est un tout : elle correspond à une mise au repos du système digestif, par une alimentation que l’on appelle justement hypotoxique (consommation plus importante de fruits, légumes, céréales complètes ou semi-complètes, bons lipides comme les huiles de première pression à froid bio, et de l’autre côté moins  ou pas de sucres, d’aliments raffinés, de laitages, mais aussi de protéines d’origine animales dont nous sommes généralement de trop gros consommateurs).

L’eau doit être bien choisie aussi : la totalité des résidus secs (généralement  indiquée à la suite de la composition en minéraux) doit être inférieure à 100 mg/L. Des eaux comme Mont Roucous ou Montcalm sont très intéressantes à cet égard.

Ainsi, le foie, les intestins et les reins reçoivent un premier coup de pouce.

Notre peau et les poumons seront aussi aidés dans leur travail de désintoxication par des exercices physiques, des massages, des séances de hammam ou de sauna (il existe des méthodes bien plus désagréables, avouons-le…)

 

L’erreur à ne pas commettre

Il existe deux risques majeurs.

D’une part, il faut éviter les produits drainants marketés généralement vendus en pharmacie, parapharmacie, ou grande distribution : certains sont composés de produits naturels, certes, mais ils ont généralement une action bien trop agressive qui va drainer l’organisme… et surtout les vitamines et les minéraux !!! Le foie et les reins sont sur-sollicités. Résultat des courses : on peut sortir de cette cure… rincés, à plat, et ce dans le meilleur des cas ! Dommage…

D’autre part, une détox ne se fait pas à la légère : suivant le niveau d’encrassement de notre organisme et l’état de notre terrain, commencer par une désintoxication du foie peut être catastrophique. Si celui-ci est trop surchargé, le faire travailler encore plus sera une erreur non dénuée de conséquences. Le corps se nettoie d’abord dans son ensemble, on protège le foie de l’entrée de nouvelles toxines, on replace la flore intestinale si nécessaire, avant de nettoyer le foie à proprement parler. Se faire accompagner peut donc se révéler judicieux. On ne fait pas n’importe quoi avec notre corps, quand même…

 

Pourquoi la sève de bouleau ?

Son utilisation remonte au moins au 12ème siècle en Europe occidentale : Sainte Hildegarde en parlait déjà. 

Ses vertus sont innombrables, mais la sève est particulièrement intéressante dans la mesure où :

– elle est riche en minéraux (exit le problème dû aux draineurs de synthèse !)

– son taux important de potassium favorise le drainage, grâce à une action diurétique et dépurative en profondeur : l’eau intracellulaire est ainsi régénérée (rappelons pour la petite histoire que c’est le secret de l’eau de jouvence ! Et oui…)

– riche en calcium et en manganèse (oligo-élément indispensable pour la fabrication du cartilage), la sève de bouleau est aussi un allié précieux des os et articulations.

La composition minérale varie d’une sève à l’autre, car elle dépend de la composition du sol. Globalement, les fortes teneurs en calcium, potassium et manganèse font de la sève un acteur de première dans la lutte contre l'acidité et la reminéralisation de notre corps.

La sève de bouleau permet de réaliser une désintoxication sans danger pour l’organisme : contrairement à certaines plantes ou certains compléments, elle ne va pas agir spécifiquement sur le foie ou les reins, mais sur l’ensemble des cellules de notre corps.

 

Quelle sève de bouleau  choisir ?

La sève de bouleau est récoltée lors de la première lunaison de mars, celle qui est réputée « pomper » la sève, et signe donc le retour de la nature à la vie. Cette sève correspond à la sève brute, qui remonte des racines vers les feuilles. C’est celle qui est la plus riche en minéraux (en comparaison avec la sève élaborée dans les feuilles par la photosynthèse).

► L’idéal est d’acheter de la sève pure, auprès de producteurs. Ceux-ci livrent par le biais d’internet ou parfois de magasins bio.

L’inconvénient de cette sève est qu’elle ne se conserve pas longtemps : donc aussitôt achetée, aussitôt consommée !

► Certaines marques introduisent de l’alcool, afin d’assurer une meilleure conservation, ainsi que d’autres extraits de plantes sous forme de gemmothérapie afin d’optimiser l’action de la sève de bouleau.

► Il vaut mieux éviter les sèves pasteurisées : la pasteurisation entraîne la dénaturation de la composition de la sève, et rend son action moins efficace.

► Il existe encore d’autres formes de présentation (vin, fermentation, sirop, etc.)

⇒ Il ne faut surtout pas confondre avec le jus de bouleau, qui n’est qu’une extraction aqueuse des feuilles, et dont les propriétés sont complètement différentes de la sève.

 

Comment se pratique la cure ?

La cure se pratique au moins 3 semaines, à raison d’un verre de sève à jeun le matin (penser à l’enlever du réfrigérateur en avance pour ne pas commencer la journée avec une gorgée trop froide !)

Si le travail de désintoxication est important, il est possible de cumuler 3 cures de sève, espacées d’une semaine chacune.

 

Pour conclure

Ce serait dommage de passer à côté de ce trésor de la nature.

Outre ses propriétés drainantes, dépuratives, reminéralisantes, la sève de bouleau offre aussi cette opportunité de remettre notre corps en harmonie avec les rythmes de la nature : ne loupons pas le coche !

Il ne me souhaite plus qu’à vous souhaiter une bonne cure, une belle détox, et un nouveau départ printanier rempli d’énergie !

12 avis sur « Spécial détox : la sève de bouleau, l’élixir du printemps ! »

  1. Très bon article. Pour la
    Très bon article. Pour la pratiquer moi même, elle est vraiment douce pour notre corps tout en étant efficace.
    Merci Caroline

  2. La sève de boulot est bien
    La sève de boulot est bien diurétique, mais une question se pose : est-ce qu’elle pourrait faire baissé encore plus l’urée sanguine?
    Je me souviens avoir consommé des gélules de boulot en 1990 ce fut bénéfique pour mon problème de santé de l’époque!

  3. bonjour,
    bonjour,

    il parait que l’on peut récolter la sève nous même, du coup plus de danger de conservation et au moins elle est fraiche NON ?

  4. Bonjour,
    Bonjour,
    Est-il possible de faire en parallèle de la cure de sève de bouleau la cure de foie du Dr Clark pour évacuer les calculs biliaires? ou est-ce trop à la fois?
    Merci
    Sophie M

  5. bonjour,
    bonjour,
    j’ai trouver sur le net une sève de bouleau à 49 euros les 5 litres (sans conservateur, ni pasteurisation) chez http://www.osaine.fr. Pensez vous qu’il y a une différence avec celle qu’on trouve ailleurs à plus de 60 euros.
    J’en consomme depuis 15 jours et je trouve cela très agréable.

  6. Bonjour,
    Bonjour,
    de nouveau cette année je vais faire ma cure de sève de bouleau. EN plus, cette année, j’ai pu aller visiter la forêt dans laquelle osaine la récoltait: au top

  7. Bonjour,
    Bonjour,
    la cure est-elle compatible avec l’allaitement? ma fille allaitée a 15 mois. Merci pour votre réponse.

  8. Bonjour,
    Bonjour,
    Je fais des tendinites à répétition, et l’on m’a conseillé de nettoyer mon foie avec du jus de bouleau de Welleda. Je fais déjà très attention à mon alimentation : poissons, peu de protéines animales, des fruits et légumes, du pain complet. En lisant votre article que je trouve très intéressant, j’ai l’impression que c’est un peu léger de me mettre à faire cette cure sans être accompagnée ? Qu’en pensez-vous ? Quels risques pourrais-je avoir ? Je prends des médications tels que Esberiven (pour la circulation sanguine), de l’Oenobiole pour le soleil, et des compléments alimentaires pour des problèmes d’ongles : est-ce compatible ? Merci pour votre réponse. Cordialement Isabelle

  9. Bonjour,
    Bonjour,
    Je fais des tendinites à répétition, et l’on m’a conseillé de nettoyer mon foie avec du jus de bouleau de Welleda. Je fais déjà très attention à mon alimentation : poissons, peu de protéines animales, des fruits et légumes, du pain complet. En lisant votre article que je trouve très intéressant, j’ai l’impression que c’est un peu léger de me mettre à faire cette cure sans être accompagnée ? Qu’en pensez-vous ? Quels risques pourrais-je avoir ? Je prends des médications tels que Esberiven (pour la circulation sanguine), de l’Oenobiole pour le soleil, et des compléments alimentaires pour des problèmes d’ongles : est-ce compatible ? Merci pour votre réponse. Cordialement Isabelle

  10. Bonjour
    Bonjour
    Super ! Merci pour votre réponse que je trouve très professionnelle :-). Cordialement. Isabelle

  11. Bonjour,
    Bonjour,
    je me permet de préciser que le jus de bouleau de welleda n’est pas de la sève de bouleau mais une macération de feuilles de bouleau. La sève peut aider les reins. Quant à la tendinite, les gens d’osaine m’ont parler de la gemmothérapie du bourgeon de cassis. A voir.
    bonne journée

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