Selon le Professeur JOYEUX, la vaccination a récemment évolué dans trois directions:
- Elle est préconisée de plus en plus tôt, passant de l’âge 18-24 mois contre Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite ce qui ne posait aucun problème, – ces maladies étaient en voie de disparition – à 6 à 8 semaines après la naissance.
- Le nombre de vaccins imposés aux nouveau-nés est de plus en plus lourd : de 3, nous sommes passés à 11 vaccins obligatoires avec la loi de décembre 2017.
- La question des adjuvants pour stimuler les défenses immunitaires immatures du nouveau-né est devenue une question centrale.
C’est ce dernier point que nous allons aborder ici, car c’est celui qui suscite le plus d’inquiétude et en particulier la présence d’aluminium dans certains vaccins.
La dangerosité de l’aluminium
Il est acquis que l’aluminium peut provoquer des conséquences graves pour la santé. Il est au minimum toxique pour les os, les reins et le système nerveux central qui sont fragilisés.
A quoi sert un adjuvant dans un vaccin ? A stimuler la réponse immunitaire de défenses encore très immatures à l’âge de 2 mois.
La vaccination de plus en plus tôt est-elle justifiée quand l’enfant est protégé par l’allaitement maternel comme le recommande l’OMS, 6 mois intégralement et 1 année en plus matin et soir avant de partir au travail et au retour ? Pourquoi n’en tient-on pas compte quand on sait qu’il est utile à la santé de l’enfant et à celle de sa mère ?
En effet, il faut 1000 jours après la conception pour que le système immunitaire de l’enfant soit mature et donc capable de réagir à des antigènes pour fabriquer des anticorps.
Or, on va tout faire pour que les enfants soient vaccinés on va faire peur et on va donc voir descendre les temps de la vaccination à 2 mois, car la maman à 3 mois doit reprendre le travail et les enfants vont en crèches.
Pourtant, allaiter son enfant est le meilleur des vaccins.
L’aluminium fait, depuis des années, l’objet de soupçons de plus en plus sérieux et démontrés scientifiquement.
L’aluminium a même disparu de la plupart des vaccins vétérinaires face à des tumeurs d’une extrême gravité (des sarcomes ), et le groupe Sanofi en a fait un argument publicitaire pour vendre ses nouveaux vaccins vétérinaires sans adjuvants chimiques.
L’aluminium doit disparaître aussi des pansements gastriques
Ce risque aluminique existe aussi pour les cas d’administration par voie orale, à bien différencier de l’administration intramusculaire des vaccins, puisque le métal traverse la barrière intestin-sang. Les personnes qui prennent des pansements gastriques, tels que Maalox, Phosphalugel, Moxydar, Roggel, Xolaam (et d’autres), reçoivent des doses d’aluminium qui passent dans le sang et représentent entre 2,5 et 55 fois la Dose Minimale Toxique par jour recommandée par les autorités internationales.
Le ROR ne contient pas d’aluminium
Selon la loi entre 11 et 12 mois après la naissance, notamment pour le vaccin ROR contre Rougeole-Oreillons et Rubéole. C’est le seul vaccin à 3 valences qui parmi les 11 obligatoires est celui qui ne contient pas d’aluminium.
Or on ne trouve aujourd‘hui le DTP qu’associé aux 3 autres vaccins : coqueluche, hemophilus influenzae b et hépatite B et il contient l’aluminium en une seule injection. La première injection a lieu à 2 mois.
Avant les 11 vaccins obligatoires, les familles disposaient d’un seul vaccin contre la rougeole le ROUVAX, lequel, contenant le virus atténué, pouvait être administré dès 6 mois. C’est le passage à l’administration des 3 virus inactivés, de la Rougeole, des Oreillons et de la Rubéole, développant simultanément trop d’anticorps contre les 3 maladies, qui a obligé à reculer l’âge pour vacciner à 11-12 mois.
Ce vaccin est absolument nécessaire car il permet de lutter contre des maladies qui pour certaines – comme la rougeole – affaiblissent tout le système immunitaire (on parle d’amnésie immunitaire temporaire) de l’enfant et peuvent le rendre vulnérable à d’autres infections d’origine bactérienne ou virale, avec des conséquences potentiellement dramatiques.
Le ROR ne doit être administré qu’à un enfant en pleine forme physique pour éviter la moindre complication, certaines ne sont pas négligeables, la chute du taux des plaquettes du sang par exemple.
Dès lors, le Pr JOYEUX recommande les points suivants :
- que soit poursuivie la recherche sur les adjuvants, et notamment sur les substituts possibles à l’aluminium, tel le phosphate de calcium ;
- que soient rendues publiques les résultats de l’étude lancée en 2015 sous l’égide de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Les familles doivent aussi savoir aujourd’hui qu’un nourrisson en pleine forme peut développer une rougeole bénigne vers 6 à 10 mois, avant la vaccination imposée à 11-12 mois. Son corps fabriquera alors le maximum d’anticorps contre le virus de la rougeole pour sa vie entière et il sera naturellement protégé à vie contre la rougeole.