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C’est le début des grandes vacances, et vous allez bientôt vous retrouver entre ami(e)s ou en famille sur une plage de sable chaud pour profiter du soleil et de l’eau de mer ! D’agréables moments en perspective donc, mais pourquoi n’en profiteriez-vous pas pour pratiquer une activité qui puisse vous faire fondre votre graisse superflue ? D’autant qu’il est d’usage de jouer à se renvoyer la balle sur quasiment toutes les plages !
Alors pourquoi ne pas vous mettre à pratiquer le Jokari, ce jeu de raquette de plage vieux comme le monde qui a toujours autant de succès de nos jours ?
Qu’est-ce exactement que le Jokari ?
Que l’on ait 7 ou 77 ans, nous connaissons tous le jeu de raquette nommé Jokari. Populaire dès sa création il y a bientôt un siècle, le Jokari est toujours aussi pratiqué de nos jours. Inspiré à la base des jeux de pelote Basque, il a donc su dépasser toutes les modes et se transmettre de génération en génération.
Et le plus étonnant c’est qu’il se compose toujours des mêmes règles assez basiques et du même matériel qu’en 1940 ! Et qu’il se pratique toujours le plus généralement sur le sable des plages du monde entier, bien qu’on puisse aussi y jouer un peu partout à vrai dire.
L’équipement d’un jeu Jokari
- 2 raquettes pleines en bois de petite taille et d’un poids léger ;
- 1 balle en caoutchouc fixée à un long élastique lui-même fixé à un lourd socle en bois ;
- Des chaussures de plage pour éviter de se brûler la plante des pieds sur le sable bouillant.
Comment jouer au Jokari ?
On peut pratiquer le Jokari à 2 ou en solitaire. En fait, une fois le socle bien posé à plat sur le sol, il suffit de frapper la balle à l’aide d’une des raquettes. Seul, nous la laissons revenir à nous au moyen de son élastique, et la frappons à nouveau et ce, autant de fois qu’on le souhaite.
Pratiquée à 2, la partie de Jokari ressemble à une partie de raquette traditionnelle, sauf que les 2 partenaires se trouvent être presque côte à côte quand ils se renvoient la balle l’un après l’autre. Dans les 2 cas, c’est donc au son d’un « Toc, toc, toc ! » continu que nous réalisons de nombreux efforts qui, mine de rien, nous font travailler de bien nombreux muscles, et ainsi brûler de multiples calories. Le tout en prenant du plaisir car c’est une activité très fun depuis sa création !
Des exercices spécifiques au Jokari
Les règles du jeu Jokari sont simples et permettent de se défouler sans trop se prendre la tête ! Ainsi, une fois avoir délimité le terrain de jeu, avec une partie pour le ou les joueurs et une autre partie où se trouve le socle, le jeu peut commencer. Et l’on peut dire qu’il va y avoir du mouvement !
Exercice n°1
A l’instar d’une partie de tennis, un des 2 joueurs entame un service puis la balle est frappée tour à tour par les 2 joueurs. La partie peut durer jusqu’à ce qu’un des 2 partenaires loupe une frappe et laisse tomber la balle au sol.
Exercice n°2
Ici, on inclut un rebond de la balle au sol avant chaque nouvelle frappe, ce qui complique davantage la partie. Du reste, on peut aussi jouer à cette variante si l’on est seul afin de changer un peu la donne et rendre la partie encore plus attractive.
Exercice n°3
Pour réaliser cet exercice, les 2 partenaires se postent cette fois-ci l’un en face de l’autre, et se renvoient la balle à tour de rôle comme dans une partie de raquette plus classique. Le but étant de bien suivre la direction de l’élastique qui retient la balle à un moment donné, et de frapper cette dernière avant qu’elle ne retourne dans le camp adverse.
Exercice n°4
Ici, on retrouve la structure de l’exercice n°2, mais on complique la donne en comptant les points. Ainsi, pour gagner la partie, il faut avoir 21 points à son actif. Et pour qu’un joueur gagne 1 point, il faut que son adversaire rate la balle, lui fasse faire un rebond en dehors du périmètre de jeu, lui fasse faire plus d’1 rebond, ou que l’un de ses pieds soient hors du périmètre de jeu !
Exercice n°5
C’est plus une détente qu’un exercice, bien qu’il nous faille activer plusieurs muscles pour le réaliser : il s’agit en fait de jouer en solitaire comme avec un bilboquet, en frappant notre balle de bas en haut avec la raquette, sans qu’elle ne vienne rebondir au sol. Travail d’agilité et combustion de calories en même temps donc !
