Cela fait quelques jours que vous avez remarqué une douleur entre les fesses ou au bas du dos ? Le sacrum, cet os situé à la naissance de la colonne vertébrale, peut être à l’origine de douleurs plus ou moins fortes. Vous n’avez plus qu’une hâte : trouver un moyen de vous débarrasser rapidement de cette sensation inconfortable. Vulgaris-Médical vous donne les astuces qui marchent pour venir à bout d’une douleur au sacrum.
Pourquoi avez-vous mal au sacrum ?
Bien que souvent ignoré, le sacrum joue un rôle clé dans le maintien du squelette humain et de l’organisme. Il est en contact avec d’autres os, mais aussi des nerfs, des muscles, des nerfs, des vaisseaux et des organes. Pour cette raison, une douleur sacrée peut être liée ou non à différents éléments organiques. Elle peut aussi être se ressentir dans tout le bassin, dans les cuisses, au niveau du rachis lombaire, dans les lombaires, voire dans les membres inférieurs.
Une pathologie liée à la sédentarité et à la surcharge pondérale
Un mode de vie sédentaire est souvent générateur d’un mal de dos, dont la douleur au sacrum. Elle est due à une usure dégénérative de la région qui devient sensible. Les personnes constamment assises devant un bureau sont les premières concernées. Une position courbée et une sédentarité marquée représentent aussi des facteurs de risque. Les personnes en surcharge pondérale souffriront aussi de cette altération du sacrum. Les douleurs associées se manifestent lorsque l’effort à supporter le corps devient trop important.
D’autres facteurs peuvent être à l’origine de la pathologie :
- Des traumatismes ou les suites d’une chirurgie
- Les modifications physiologiques et hormonales subies durant la grossesse
- Un accouchement difficile
- Le postpartum et une absence ou une mauvaise rééducation périnéale
- Des maladies urologiques et/ou gynécologiques
- Les troubles musculo-squelettiques, cutanés, circulatoires ou digestifs
- Des maladies infectieuses, tumorales, dégénératives, congénitales
La douleur au coccyx peut ainsi avoir plusieurs causes, en fonction de l’historique du patient. Ces causes détermineront aussi l’intensité et la fréquence des symptômes.
Certains symptômes peuvent alerter
Suivant sa cause, la douleur sacrée peut être associée à différents symptômes. Pris un à un, ils peuvent indiquer d’autres pathologies. Un examen rapide confirmera si vous en présentez plusieurs :
- Une fièvre modérée ou plus importante
- Une toux grasse, voire un état tuberculeux
- Une fatigue doublée d’une perte de poids
- Une rétention urinaire due à une compression des nerfs liés à la miction
- Des douleurs articulaires associées à une arthrose
Ces symptômes accompagnateurs sont les plus courants. Il est cependant possible d’en diagnostiquer d’autres, selon l’état et la sensibilité de la personne qui en souffre. La douleur au coccyx est variable. Son intensité et sa continuité liée à une position ou à une autre renseigneront sur l’étendue de l’inflammation.
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Comment la soulager ?
Lorsqu’on souffre de douleur sacro iliaque, plusieurs solutions peuvent aider à en améliorer les symptômes. Vous êtes à la recherche d’approches efficaces pour soulager cette condition ? Une combinaison de ces différentes astuces calmeront les douleurs localisées dans le bassin, dans l’articulation et dans le corps.
Ne restez pas dans de positions statiques prolongées
Une des causes de douleur sacro iliaque peut être la position statique prolongée. En plus de fatiguer la colonne, cette sédentarité va réduire la mobilité du bassin. Pensez à changer fréquemment de position pour ne pas aggraver votre condition. Votre activité vous oblige à garder la position assise ? Il reste tout à fait possible de pratiquer des exercices de mobilité pour entretenir le bassin. Des mouvements simples préviendront l’accumulation de stress dans la zone lombo-sacrée. Evitez également de rester sur le dos en position couchée. Cela réduira la pression exercée sur cette zone.
Dites oui aux thérapies manuelles
Les douleurs liées au sacrum peuvent être traitées et soulagées grâce à des thérapies manuelles. Des séances de chiropractie, de kiné ou d’ostéopathie les soulageront par l’application de techniques manuelles précises. Un thérapeute qualifié pourra initier un relâchement musculaire des éléments s’insérant au sacrum. La mobilisation des zones lombaires et des articulations associées sera également recommandée dans certains cas.
Réformez votre environnement
Dans l’éventualité où la douleur au sacrum est conséquente à l’inconfort d’un siège, la position assise augmentera la sensation d’inconfort. Changer votre chaise est un compromis à envisager pour traiter une des causes du problème. Certains accessoires d’assise sont également conçus pour réduire la pression sacrée. Envisagez aussi un changement de matelas pour gagner en confort. Une modification de votre environnement soulagera progressivement les symptômes.
Pratiquez une activité physique
Une activité physique régulière peut soulager les symptômes sacro iliaques. Les activités comme le yoga, le tai-chi ou le Qi-gong sont communément recommandées pour leur efficacité. Ces exercices privilégient la profondeur et la lenteur du mouvements pour muscler sans brusques l’articulation. Attention aux activités qui tassent la colonne et qui ne feraient qu’accentuer le problème.
Adaptez votre alimentation
Misez sur une alimentation riche en cuivre, en oméga 3, en potassium, en souffre et en sélénium pour alléger les symptômes de cette maladie. Certains aliments sont connus pour combattre le mal de dos. Le jaune d’œuf, le thé vert, le chou, les poissons gras, l’eau minérale et le citron seront vos meilleurs alliés. Il peut aussi être recommandé de consommer des compléments alimentaires pour combler les carences favorisant l’apparition des douleurs.
Le mouvement et une alimentation adaptée sont indispensables pour calmer ou limiter la douleur au sacrum. Cette inflammation, qui touche de plus en plus de personnes, nécessite une surveillance des symptômes associés. Commencez par adapter votre environnement à votre sensibilité et à adopter un mode de vie sain. Un accompagnement médical reste obligatoire si la douleur s’accentue ou si les symptômes accompagnateurs constituent un risque pour votre santé.