Les positions du Professeur Henri Joyeux sur la vaccination et l’immunité
Introduction à l’approche du Professeur Joyeux
Le Professeur Henri Joyeux, chirurgien cancérologue, développe depuis plusieurs années une approche qu’il qualifie de « vaccination raisonnée ». Cette approche commence par la promotion de méthodes naturelles de renforcement immunitaire, avant même d’envisager la vaccination.
Les fondements de l’approche raisonnée
Le Professeur Joyeux souligne que la vaccination reste une avancée majeure de la médecine et un outil essentiel de santé publique. Il affirme que son objectif n’est pas de s’opposer aux vaccins mais de les rendre plus sûrs et plus efficaces. Il considère la vaccination comme nécessaire pour plusieurs raisons fondamentales :
– Elle protège contre des maladies potentiellement graves et leurs complications
– Elle permet d’éviter la résurgence d’épidémies historiques
– Elle offre une protection collective, particulièrement importante pour les personnes fragiles
– Elle reste le moyen le plus efficace de prévention contre certaines pathologies graves
La problématique de l’aluminium dans les vaccins
Le Professeur Joyeux exprime des inquiétudes spécifiques concernant l’aluminium utilisé comme adjuvant vaccinal :
– Migration neurologique : Selon ses recherches, les particules d’aluminium peuvent être transportées par les macrophages jusqu’au cerveau via un mécanisme appelé « cheval de Troie »
– Persistance prolongée : L’aluminium vaccinal peut persister plusieurs années dans l’organisme, contrairement à l’aluminium alimentaire qui est éliminé plus rapidement
– Neurotoxicité potentielle : Il cite des études suggérant un lien entre l’aluminium vaccinal et certains troubles neurologiques
– Accumulation : Le risque augmente avec le nombre de vaccins contenant de l’aluminium administrés simultanément ou rapprochés dans le temps
Le contexte social de la vaccination précoce
Le Professeur Joyeux met en lumière une réalité sociale importante : de nombreuses familles se sentent contraintes de vacciner très tôt leurs enfants en raison des exigences des modes de garde collectifs. Il souligne que :
– La plupart des crèches exigent que les vaccins soient à jour dès l’entrée en collectivité
– Les parents qui travaillent n’ont souvent pas d’alternative à la garde collective
– Cette pression sociale et économique force parfois à vacciner plus tôt que ce qui serait optimal d’un point de vue immunologique
– Les contraintes administratives prennent parfois le pas sur les considérations médicales individuelles
Vaccins prioritaires selon le Professeur Joyeux
Vaccins essentiels
1. Diphtérie-Tétanos :
– Maladies potentiellement mortelles
– Protection durable avec peu d’effets secondaires
– Pas d’immunité naturelle possible pour le tétanos
– Diphtérie toujours présente dans certaines régions du monde
2. Poliomyélite :
– Maladie invalidante avec risque de paralysie
– Vaccin ayant prouvé son efficacité mondiale
– Nécessaire pour maintenir l’éradication en Europe
3. Coqueluche (après 2 ans) :
– Particulièrement dangereuse chez les nourrissons
– Protection des nouveau-nés par la vaccination de l’entourage
– Forme acellulaire recommandée pour limiter les effets secondaires
4. Rougeole (après vérification du taux de vitamine D) :
– Complications potentiellement graves
– Haute contagiosité
– Protection collective nécessaire
Solutions proposées
Face aux contraintes sociales, le Professeur Joyeux propose plusieurs alternatives :
– Privilégier quand c’est possible un mode de garde individuel jusqu’à 12 mois
– Négocier avec les structures de garde un calendrier vaccinal personnalisé
– Renforcer l’immunité naturelle par l’allaitement prolongé quand c’est possible
– Mettre en place des mesures d’hygiène renforcées pour compenser le décalage vaccinal
Le calendrier vaccinal et rappels recommandés
Vaccination initiale
De 0 à 6 mois : Aucun vaccin n’est recommandé. Le Professeur préconise de se concentrer sur l’allaitement maternel et le développement naturel du système immunitaire. Seule exception : le vaccin BCG pour les enfants vivant dans des zones à risque élevé de tuberculose.
Programme de base
– À 6 mois : DT (Diphtérie-Tétanos)
– À 12 mois : Rougeole seule, après vérification du taux de vitamine D
– À 15-18 mois : Oreillons
– À 2 ans : Coqueluche (vaccin acellulaire)
– À partir de 11 ans : Rubéole pour les filles
Calendrier des rappels
– DT : Premier rappel à 6 ans, puis tous les 10 ans
– Coqueluche : Un seul rappel à 11-13 ans si nécessaire, après vérification sérologique
– Rougeole : Pas de rappel systématique, vérification des anticorps à l’adolescence
– Oreillons : Pas de rappel nécessaire si l’infection naturelle a eu lieu
– Rubéole : Vérification sérologique avant la grossesse pour les femmes
Cas particuliers
– Hépatite B : Uniquement à partir de l’adolescence pour les personnes à risque, avec un rappel tous les 10 ans si l’exposition persiste
– BCG : Pas de rappel
– Méningite : Uniquement en cas d’épidémie ou de voyage en zone à risque
– Pneumocoque : Réservé aux enfants fragiles ou immunodéprimés
Précautions et vérifications
Le Professeur Joyeux recommande systématiquement :
– Une vérification du statut vitaminique D avant la vaccination
– Un bilan immunitaire avant chaque vaccination importante
– Un espacement minimum de 3 mois entre chaque vaccin
– Un report de la vaccination en cas d’infection même bénigne
– Une surveillance post-vaccinale d’au moins 48h
Adaptations individuelles
Le calendrier doit être adapté selon :
– L’état de santé de l’enfant
– Les antécédents familiaux
– Le mode de garde
– L’environnement et le mode de vie
– Les voyages prévus
– Les épidémies en cours
L’importance d’un environnement naturel
Le Professeur Joyeux insiste sur le fait qu’un environnement trop aseptisé nuit au développement du système immunitaire. Il recommande :
– Permettre à l’enfant de jouer dans la terre et le jardin
– Autoriser le contact avec des animaux domestiques sains
– Laisser l’enfant marcher pieds nus dans l’herbe
– Ne pas désinfecter systématiquement les jouets
– Éviter les lingettes antibactériennes au quotidien
– Privilégier les jeux en extérieur
Mesures d’hygiène équilibrées
1. Pour la maison :
– Aération trois fois par jour minimum 15 minutes
– Nettoyage à l’eau et au vinaigre blanc plutôt qu’aux désinfectants
– Utilisation de solutions naturelles : bicarbonate, vinaigre blanc, huiles essentielles
– Éviter les sprays désodorisants et parfums d’intérieur
– Privilégier les plantes dépolluantes
2. Pour l’enfant :
– Lavage des mains au savon de Marseille uniquement après les activités salissantes et avant les repas
– Bain quotidien à 37° avec des produits naturels non détergents
– Vêtements lavés avec des lessives douces sans parfum
– Pas de solution hydroalcoolique sauf situation exceptionnelle
– En collectivité éviter le partage des objets portés à la bouche
3. Pour l’alimentation :
– Laver les fruits et légumes à l’eau claire sans désinfectant
– Ne pas sur-cuire les aliments pour préserver les bactéries bénéfiques
– Favoriser les aliments fermentés pour leur apport en probiotiques
– Éviter la stérilisation systématique des biberons après 6 mois
Programme nutritionnel par âge
De 0 à 6 mois
– Allaitement maternel exclusif, idéalement jusqu’à 6 mois
– En cas d’impossibilité d’allaiter : lait infantile bio sans huile de palme, enrichi en DHA naturel
– Aucune autre introduction alimentaire pendant cette période pour préserver la perméabilité intestinale
De 6 à 12 mois (diversification)
– Introduction progressive des légumes bio cuits à la vapeur douce : carotte, courgette, potimarron
– Purée de pommes de terre à partir de 7 mois
– Introduction des fruits cuits : pomme, poire, coing
– À partir de 8-9 mois : jaune d’œuf bio cuit
– Vers 10 mois : viande blanche bio en très petite quantité
– Huile de colza bio : quelques gouttes dans les purées
De 12 à 24 mois
– Introduction progressive des légumineuses bien cuites
– Petits poissons gras écrasés sans arêtes
– Fruits oléagineux sous forme de purée
– Céréales complètes sans gluten
– Introduction progressive du pain au levain
– Fruits crus bien mûrs
– Kéfir de fruits maison
À partir de 3 ans
– Au moins 50% d’aliments crus à chaque repas
– Graines germées
– Légumes lactofermentés
– Œufs bio entiers
– Alternance de protéines animales et végétales
– Huiles pressées à froid
– Algues en paillettes
– Miel cru comme sucrant naturel
Soutien scientifique et médical
En France
Plusieurs professionnels de santé partagent l’approche du Professeur Joyeux :
– Le Professeur Romain Gherardi, directeur de recherche à l’INSERM :
Ses travaux sur la myofasciite à macrophages et le rôle de l’aluminium vaccinal appuient les préoccupations concernant les adjuvants.
– Le Docteur Michel de Lorgeril, directeur de recherche au CNRS :
Partage la position sur l’importance d’une approche individualisée de la vaccination.
– Le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine :
Soutient l’idée d’un calendrier vaccinal plus espacé et individualisé, préconise de commencer les vaccinations plus tardivement, vers 6 mois, recommande des analyses préalables du système immunitaire et propose des études sérologiques avant les rappels
– Le Docteur Dominique Le Houézec, neuropédiatre :
Soutient l’approche concernant l’étalement du calendrier vaccinal.
À l’international
– Le Docteur Thomas Cowan et la Docteure Suzanne Humphries développent des approches similaires basées sur le renforcement naturel de l’immunité.