Connaissez-vous Jack Andraka ? Il a 15 ans, il est américain … et il a mis au point un test révolutionnaire de dépistage du cancer du pancréas, adaptable pour le cancer du poumon et le cancer de l'ovaire.
Tout a commencé quand un de ses proches est décédé d'un cancer du pancréas. Jack s'interroge sur ce qui pourrait être fait pour empêcher une telle maladie de progresser en agissant avant que les cellules cancéreuses ne se multiplient. Il « traîne sur internet », et y trouve 2 articles scientifiques traitant de différentes molécules utilisées pour détecter le cancer. Jack a l'idée de les combiner.
Il envoie son projet à 200 professeurs, et reçoit « 199 refus ». Mais l'un d'eux, le Dr Anirban Maitra, professeur d'oncologie et d'ingénierie biomoléculaire à l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, décide de s'intéresser à son travail et lui offre son labo pour poursuivre ses recherches.
Jack met au point un test très simple : il suffit de tremper un bâtonnet dans un peu de sang ou d'urine et un biomarqueur, la mésothéline, indique la présence de cellules cancéreuses.
La mésothéline, ou MNSL, est une protéine qui se trouve naturellement dans les cellules mésothéliales (c'est-à dire les cellule qui recouvrent les cavités séreuses), mais dont la présence est augmentée dans les cellules tumorales. Le test imaginé par Jack est basé sur la détection et la quantification de cette protéine.
Le résultat est sans appel : le test non invasif de Jack Andraka est 168 fois plus rapide, 400 fois plus fiable, 26000 fois moins cher que les tests de diagnotic actuellement sur le marché.
Il coûte 3 cents, il faut 5 minutes pour connaître le résultat, et il est fiable à 90%.
Jack a remporté le prix scientifique Gordon E. Moore du Concours Intel International Science and Engineering Fair (concours international pour la recherche scientifique réservé aux jeunes avant l'Université) : il a gagné 100.000$. Certains voient en lui un futur prix Nobel.
Il est probable que son test sera très prochainement commercialisé, et qu'il permettra de sauver des vies grâce à la détection précoce des cellules cancéreuses.
Peu de chance que ce procédé
Peu de chance que ce procédé arrive en Europe : les lobbies pharmaceutiques et oncologiques y perdraient trop d’argent!
Il est grand temps de
Il est grand temps de réaliser que la médecine a deux vitesses, comme dans tous les autres domaines: Il y a ceux qui sont passionnés par ce qu’ils font et d’autres, par le profit. A nous de distinguer les bons praticiens des autres. C’est comme au marché.
We!t’as raison mais le
We!t’as raison mais le problème serait la distinction des bon ou des mauvais praticiens de santé!Car ce difficile pour un profane d’y remédier.
Pour que ça marche chez nous,
Pour que ça marche chez nous, il devra passer un accord, voire céder le brevet (s’il est déposé) avec un laboratoire pharmaceutique, un ou plusieurs CHU, le cnrs, l’ansm et d’autres… Ensuite ce test sera étudié et re-testé pendant des années avant d’avoir son AMM…Les lobbys et leurs « larbins » (Professeurs, oncologues, biologistes etc…) ne laisseront pas scier la branche sur laquelle ils sont assis depuis tant d’années!
Il existe bien quelques médecins et leurs équipes, idéalistes, que le système va casser ou dénigrer.