Les chercheurs du département robotique de la Chalmers University of Technology de Suède sont en train de développer un prototype de main bionique révolutionnaire : elle est activée par la pensée du porteur (amputé ou paralysé).
Jusqu'à présent, les prothèses de main myoélectriques fonctionnent grâce aux contractions musculaires du porteur : des électrodes sont placées sur le moignon au contact de la peau, elles captent les contractions musculaires et envoient des signaux électriques à un moteur placé dans la prothèse. La main peut s'ouvrir, se fermer, ou effectuer une rotation.
Grâce au nouveau type de prothèse, le patient pourra contrôler les mouvement du membre amputé : l'implant de fines électrodes permettra de détecter les signaux électriques émis par le cerveau, puis ces signaux seront transformés en code informatique pour actionner la prothèse. Il suffira de penser à un mouvement pour qu'il s'effectue.
Bien que déjà porteuse de grands espoirs pour tous les amputés, cette technologie doit encore être améliorée : la connexion des électrodes sur la peau entraîne un manque de fluidité des mouvements. Les chercheurs pensent qu'en les connectant directement sur les nerfs, la main pourra bouger de façon plus naturelle.
La première implantation du prototype aura lieu début 2013 sur des volontaires amputés de la main depuis plusieurs années.
Et les équipes scinetifiques travaillent déjà sur les prochaines étapes, notamment permettre de ressentir le chaud et le froid, mais aussi utiliser une connexion sans fil (type wifi) pour relier la prothèse au cerveau.