Les infirmières à domicile font souvent face à des urgences. L’arrêt cardiaque est l’une d’entre elles. Dans cette situation, chaque seconde compte. Cette urgence survient généralement à domicile, ce qui implique que l’IDEL doit prendre les choses en main sans attendre. Une intervention efficace lors d’un arrêt cardiaque requiert un minimum de réactivité. Certains gestes sont donc à prioriser pour ne pas perdre de temps.
Le défibrillateur, un indispensable en cas d’urgence
Le défibrillateur sert à rétablir un rythme cardiaque normal chez une personne qui présente des difficultés cardiaques. Son rôle est donc vital lorsqu’une détresse est identifiée. Face à un arrêt cardiaque, l’IDEL doit impérativement intervenir dans les 5 minutes qui suivent les symptômes évocateurs.
Le Cardiolife défibrillateur pour les IDEL est un outil indispensable dans ce genre de situation. Il fait partie des outils que l’infirmière à domicile doit toujours avoir à portée de main. La praticité des modèles portables est un véritable atout dans la gestion des urgences.
Elle offre une mobilité et une flexibilité dont l’IDEL peut tirer parti. Cette haute fonctionnalité contribue à la rapidité de l’intervention, augmentant significativement les chances de survie du patient. La loi n’impose pas aux IDEL d’avoir un défibrillateur à disposition. Cependant, ce matériel fait partie des outils à garder sous la main pour parer aux urgences. Entre les mains d’un professionnel de la santé, il est un équipement fiable dont l’efficacité répond aux besoins des urgences les plus délicates.
Un outil de travail pratique
Savoir utiliser un défibrillateur est essentiel pour chaque IDEL. Il s’agit d’une compétence particulière que les professionnels de santé doivent acquérir au plus vite. La capacité d’utilisation de l’appareil dépend des compétences techniques de l’infirmière à domicile.
Il est tout aussi important que l’IDEL ait confiance en l’efficacité de l’appareil qu’il utilise en cas d’urgence. Ainsi, un professionnel justifiant d’une certification doit connaître chaque aspect de la réanimation cardio-pulmonaire. Ces qualifications comprennent la capacité à manier des défibrillateurs automatiques portables en situation de stress.
En fonction du type de matériel utilisé et des recommandations d’utilisation, le mode d’utilisation de l’appareil peut évoluer. Il ne suffit donc pas de comprendre comment fonctionne le défibrillateur, l’IDEL doit également mettre ses compétences à jour et tenir compte des avancées technologiques.
Cette évolution régulière des protocoles d’intervention permet aux IDEL de gérer sereinement les situations auxquelles elles peuvent être confrontées au quotidien. En disposant de ces moyens, elles peuvent choisir les meilleures pratiques pour chaque intervention impliquant un arrêt cardiaque.
L’identification de la situation d’urgence médicale
Avant de songer à utiliser un défibrillateur ou tout autre appareil médical, l’IDEL doit pouvoir identifier l’urgence médicale. Le premier réflexe doit donc être de détecter les symptômes évocateurs d’une crise cardiaque. Dès cette étape remplie, il est indispensable d’avertir rapidement les services compétents.
Par conséquent, la symptomatologie sera la priorité de l’IDEL qui ne possède pas les compétences ou les connaissances pour effectuer un diagnostic. Son rôle se résume avant tout à faire un bilan de la situation pour faciliter le travail des secours.
L’intervention de l’infirmière consiste essentiellement à vérifier la respiration du patient, son niveau de conscience, ainsi que son activité cardiaque. Son expérience lui permet également de détecter les signes trompeurs chez les personnes souffrant de pathologies psychiatriques.
Pour ce faire, l’IDEL puisera ses informations dans le lien qu’il a établi avec son patient. Ainsi, chaque élément noté par l’infirmier sera décisif pour la prise en charge médicale du patient dont le pronostic vital est incertain.
La traçabilité des soins en cas d’arrêt cardiaque
Dans le Code de la santé publique, l’article R.4311-14 du Code rappelle que l’IDEL peut appliquer des protocoles de soins d’urgence, à condition qu’ils aient été préalablement rédigés, signés et datés par un médecin. Cette exception est uniquement valable face à une urgence ou en situation de détresse psychologique.
Elle vaut seulement en l’absence d’un médecin responsable. Si aucun protocole médical n’est prévu, l’IDEL est entièrement libre de décider des procédures et des gestes à réaliser en attendant l’intervention d’un médecin.
Il use également de tous les moyens à sa disposition pour diriger le patient vers un établissement capable de le prendre en main.
Cette étape est impérative si l’arrivée des premiers secours est retardée. L’IDEL doit faire preuve de prudence, notamment lors de la réalisation d’un massage cardiaque ou à l’administration d’une assistance respiratoire. Sa responsabilité médicale reste donc engagée lorsque le patient est transmis vers une structure médicale.