Définition
Définition
La membrane cytoplasmique correspond à l'enveloppe limitant la cellule, et la séparant du milieu extérieur. Il ne faut pas considérer la membrane cellulaire comme quelque chose de fixe, mais plutôt comme un élément possédant une structure fluide, ressemblant à celle de l'huile d'olive.
Généralités
La membrane cellulaire, joue un rôle important dans les échanges, dans la régulation du passage :
- Des nutriments.
- Du gaz carbonique.
- Des hormones.
- De l'oxygène.
- Et d'autres éléments permettant une activité cellulaire normale.
Symptômes
Physiologie
En effet, certaines protéines de la membrane, flottent librement, et d'autres essentiellement celles situées à la périphérie de la membrane, sont moins mobiles, et paraissent être ancrées aux structures internes de la cellule qui constituent le cytosquelette . C'est grâce à cette stabilisation que la cellule ne se divise pas en de multiples petites vésicules.
La membrane plasmique ou cytoplasmique est souple et délimite la cellule. Elle est appelée également membrane cellulaire. On considère habituellement que cette membrane sert uniquement à maintenir l'intégrité de la cellule. En fait elle constitue avant tout, une structure qui permet à celle-ci, d'assurer une fonction dans l'activité cellulaire en général.
Il existe une caractéristique intéressante à signaler, la présence du glycocalyx, qui signifie " tasse de sucre ". Elle est située à la face externe de la cellule et se caractérise par la présence de glucides (sucre) se présentant sous une forme ramifiée.
Cette région un peu collante, est très riche en glucides, et l'on peut considérer qu'elle apparaît comme " enrobée de sucre ". Le glycocalyx comporte également, des glycoprotéines (association de sucres et de protéines) qui sont sécrétées par la cellule et qui adhèrent à sa surface.
Le glycocalyx est différent suivant les cellules. C'est plus exactement sa composition en glucide, qui diffère et qui constitue un ensemble de marqueurs biologiques qui permettent aux cellules de se reconnaître mutuellement. Ainsi un spermatozoïde va réussir à identifier l'ovule en utilisant son glycocalyx. Il en est de même pour les cellules immunitaires qui reconnaissent les particules étrangères, et plus spécifiquement les virus en permettant une liaison avec les glycoprotéines de leur membrane. Quand une cellule devient cancéreuse son glycocalyx présente des modifications importantes.
Examen médical
Labo
Grâce au microscope électronique la membrane cellulaire apparaît constituée de traits séparés par un espace. L'épaisseur de cette membrane est de 6 à 10 nm (1 nanomètre = 1 milliardième de mètre). Elle est constituée de phospholipides et de protéines et contient des quantités importantes de cholestérol.
On distingue 2 populations bien distinctes de protéines membranaires :
- Les protéines intégrées qui sont bien enfoncées dans la couche de graisse qui constitue la membrane phospholipidique.
- Les protéines périphériques, ne sont pas du tout enfoncées dans la membrane et dépassent au contraire celle-ci sur la face interne de la membrane.
Certaines de ces protéines, sont des enzymes et d'autres ont simplement des fonctions mécaniques, assurant ainsi le changement de forme de la cellule lors de sa division. Ceci est vrai pour les cellules musculaires, lors de leur contraction.