Définition
Définition
La mammographie est un examen radiologique permettant le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du sein et le diagnostic des symptômes se rapportant aux pathologies de la glande mammaire ( écoulements mamelonnaires, douleurs, tumeurs, etc…).
Le sénographe est l’appareil radiologique qui permet d’effectuer une mammographie.
Le déroulement de l’échographie comporte, grosso modo, trois étapes :
- 1) Il est tout d’abord nécessaire de se mettre torse nu. Toutes les traces de déodorant ou de talc sont susceptibles de venir modifier le cliché radiologique et d’apparaître alors comme des microcalcifications.
- 2) La patiente doit se mettre face à l’appareil. Le radiologue va comprimer ensuite un sein entre deux plaques. Bien entendu il ne s’agit pas à d’une posture particulièrement confortable mais elle n’est pas douloureuse. Un léger réchauffement des plaques est quelquefois effectué par les manipulateurs radio, au préalable, ce qui empêche la sensation désagréable liée au froid qui, de toute façon, ne dure pas plus de quelques secondes.
- 3) Chaque sein est consécutivement mis entre deux plaques afin d’obtenir le meilleur cliché possible.
La mammographie est un examen radiologique des seins pour lequel il n’est pas nécessaire d’utiliser de trop fortes dose de rayons X. Il s’agit d’une technique d’imagerie très efficace pour détecter les cancer du sein ou les autres anomalies de la glande mammaire même si l‘autopalpationl des seins par la patiente ou le médecin n’est pas possible.
La mammographie doit être passée plutôt après 50 ans car le cancer du sein est plutôt rare avant l’âge de 50 ans. C’est la raison pour laquelle les il est nécessaire de préconiser la mammographie essentiellement chez les femmes qui ont la cinquantaine passée. Néanmoins certaines femmes appartenant à un groupe à risque élevé doivent subir, chaque année, une mammographie même si elles ont moins de 50 ans.
Chez la femme jeune la mammographie est moins efficace que la chez la femme de plus de 50 ans. En effet le tissu qui constitue la glande mammaire est encore trop dense et ne permet pas de distinguer clairement les anomalies.
La mammographie demeure néanmoins, en comparaison avec l’autoexamen des glandes mammaires, pour les personnes jeunes, l’examen le plus intéressant en termes de performances. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de faire appel à la mammographie afin d’évaluer entre autres une tumeur que l’on a éventuellement découverte au moment de l’examen palpatoire du sein ou encore afin de vérifier s’il existe pas d’autre tumeur alors qu’une première a déjà été détectée. L’ échographie mammaire est l’autre examen intéressant à pratiquer afin d’examiner les tumeurs décelables chez les femmes âgées de 35 ans et moins de 35 ans.
La fréquence des mammographies est d’une tous les deux ans malgré les différentes polémiques qui opposent les spécialistes en gynécologie et en sénologie (spécialiste du sein).
Les résultats sont obtenus quasi immédiatement au cabinet de radiologie. Il est nécessaire de s’adresser à un radiologue entraîné qui fait plus de 1000 mammographies par an.
La plupart des femmes ne reviennent pas après avoir passé une mammographie. Néanmoins quelques-unes seulement d’entre elles vont devoir revenir enfin d’effectuer des examens complémentaires. Généralement il s’agit de fausses alertes mais plus rarement la mammographie permet de mettre en évidence des tumeurs cancéreuses du sein qui nécessiteront bien entendu un avis spécialisé.
La mammographie présente néanmoins un inconvénient de taille, elle n’est pas capable de distinguer avec certitude, les tumeurs hbénignes des tumeurs malignes. Il est alors nécessaire d’effectuer des examens complémentaires afin d’établir les caractéristiques de la tumeur.
Les microcalcifications sont visibles à la mammographie. Il s’agit de dépôts de calcium apparaissant sur les clichés radiographiques sous la forme de petites tâches. Généralement ce sont des lésions de nature bénigne que l’on voit chez un grand nombre de femmes. Néanmoins leur présence peut éventuellement révéler une tumeur cancéreuse. C’est la raison pour laquelle le radiologue, en théorie, devra signaler toujours leur présence, ce qui risque d’inquiéter la patiente légitimement. Si elles apparaissent en amas dans un seul des seins ceci est plus inquiétant.
En cas de première mammographie le médecin attendra un an avant d’en prescrire une autre afin de vérifier s’il n’y a pas eu de changement. Si l’apparence des microcalcifications est anormale il sera alors nécessaire de procéder à un examen complémentaire.
En cas de présence de masses suffisamment grosses pour être perçues au palper et au toucher, il sera sans doute nécessaire d’introduire une aiguille très fine afin d’extraire un échantillon de cellules pour mettre en évidence une éventuelle tumeur cancéreuse. Il s’agit d’une intervention rappelle cytoponctionà l’aiguille fine.
Si la masse contient un liquide il s’agira dans la grande majorité des cas d’un kyste du sein tout à fait bénin. Celui-ci sera ponctionné par le médecin spécialisé qui utilisera une aiguille permettant ainsi de faire disparaître la tuméfaction kystique. Un échantillon de prélèvement est envoyé au laboratoire afin d’être examiné pour éventuellement mettre en évidence des cellules malignes.
Quand la tuméfaction se présente à une consistance solide il est nécessaire de prélever des cellules que l’on va étaler sur une lame puis colorée afin d’être observée au laboratoire.
Quand la tumeur est difficilement capable il est nécessaire de passer une échographie mammaire afin de déterminer s’il s’agit d’une masse solide ou tout simplement d’un kyste. Il est de toute façon alors utile de pratiquer une cytoponction à l’aiguille fine. Quelquefois ce geste s’effectuent également par trocart échoguidé afin de localiser le mieux possible la masse suspecte.
Examen médical
Technique
La mammographie, même quand l’autopalpation et l’auto-examen du sein est normal, est irremplaçable pour dépister précocement le cancer du sein. Depuis l’année 2005, une campagne de dépistage du cancer du sein a été mise en place par le Ministère de la Santé dans certains pays comme la France. Ceci permet d’éviter environ 8000 décès par an. Certains pays n’estiment pas nécessaire de faire de telles campagnes et semblent même considérer celles-ci comme plutôt néfastes (faux positifs, ou au contraire faux négatifs). Il existe une polémique quant à l’intérêt du dépistage massif du cancer du sein par radiographie. L’auto-examen et l’auto-palpation de la glande mammaire (palpation par la patiente elle-même) afin de mettre en évidence une éventuelle tuméfaction ou un écoulement suspect, ne sont quant à eux, jamais remis en question.
La mammographie, qui n’entraîne pas d’effets secondaires, doit être réalisée au cours de la première moitié du cycle menstruel. Elle est néanmoins contre-indiquée chez la femme enceinte, en raison de l’utilisation de rayonnement X, même en faible quantité.
Cette radiographie est plus ou moins désagréable selon les femmes.
Aucune préparation n’est nécessaire, sauf quand on constate un écoulement par le mamelon.
Elles’effectue le plus souvent de face et de profil et concerne les deux seins (mammographie bilatérale). Dans certains cas, il est jugé nécessaire d’effectuer un troisième cliché appelé radiographie de biais (trois quarts). Cette incidence radiologique permet l’investigation du creux axillaire (aisselle). L’opacification préalable des canaux galactophores (canaux transportant le lait à l’intérieur du sein) par injection de produit de contraste n’est nécessaire qu’en présence d’un écoulement par le mamelon. Il s’agit dans ce cas d’une galactographie.
L’examen, d’une durée d’environ 20 minutes, s’effectue au cabinet radiologique mais pas par n’importe quel radiologue. En effet, celui-ci doit réaliser au minimum 1000 clichés radiographiques du sein par an pour avoir l’autorisation de pratiquer ce type de radiographies.
Le sein nu est écrasé entre deux plaques (le plateau porte-film et une plaque transparente) puis le cliché est pris.
L’écrasement du sein a pour but de donner à la glande mammaire une épaisseur aussi homogène que possible.
Si le radiologue le juge utile, d’autres clichés sont effectués.
Évolution
Prévention
Théoriquement, une mammographie tous les deux ans est conseillée à partir de l’âge de 50 ans.
Quand il existe des antécédents familiaux de cancer du sein et un risque accru de cancer associé à la présence de mastose ou de kystes, la mammographie est effectuée sur simple demande d’un médecin.