Même s’il n’y a rien de plus agréable que de buller en solo, s’amuser entre ami(e)s, ou encore partager de doux moments en famille, nous n’avons guère d’autres choix que de travailler pour vivre décemment au sein de notre société. Mais le fait de s’adonner avec passion et discipline dans une activité professionnelle n’est pas non plus une tare en soi puisque cela nous permet de nous accomplir en tant qu’individu et de nous satisfaire au sein de projets ou actions, tout en nous élevant aussi bien physiquement que d’un point de vue mental.
Il s’avère donc que le fait de travailler soit des plus bénéfiques à notre santé. Mais encore faut-il que tout se passe bien sur le lieu de notre travail. Que la communication soit ouverte entre collègues, que l’emploi du temps soit fluide et que la hiérarchie ne soit pas écrasante au point d’humilier ses employés comme c’est malheureusement le cas parfois. Car alors, apparaît chez certaines personnes plus sensibles que d’autres un état de stress intense…
Le stress au travail en question
On constate ces dernières années de plus en plus d’absentéismes dans le monde du travail dus à un état d’intense anxiété de la part de nombreux employés. Et cela, quelle que soit l’activité professionnelle exercée, bien que certaines comme l’enseignement, le soin hospitalier ou la direction d’entreprise soient parmi les plus impactées par les états de stress des personnes qui les pratiquent.
Ce que l’on définit aujourd’hui comme étant du stress au travail, c’est une incompatibilité d’ordre émotionnel entre ce que l’on impose à un(e) employé(e), et la vision qu’a ce(tte) dernier(e) de sa propre capacité à pouvoir accomplir ce qui lui est commandé. Le sujet est donc en proie à un déséquilibre entre une perception de contraintes imposées, et le ressenti interne d’une crainte de ne pas pouvoir les réaliser comme il le faudrait pour bien faire.
Plus concrètement, si le stress au travail est bien souvent dû aux manques de moyens et de temps mis à la disposition des salariés pour pouvoir accomplir la tâche qui leur est imposée, c’est avant tout la façon d’appréhender ce travail commandé qui est la cause d’un départ d’intense anxiété. Ainsi, certain(e)s employé(e)s peuvent crouler sous la quantité de travail imposé sans jamais avoir à se plaindre à qui que ce soit, tandis que d’autres seront très vite dépassé(e)s par les évènements et accaparé(e)s par de la culpabilité, qui ne tardera pas à se transformer en vulnérabilité.
Alors, ces personnes se verront devenir tristes, démotivées, épuisées, déprimées au point de ne plus avoir aucune confiance en elles. Elles tomberont donc malheureusement en état de stress. Mais l’on affirme que de nos jours, le syndrome du stress en milieu professionnel est largement pris en compte, et qu’il est du reste suivi de près par l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail.
Quelles sont les principales causes du stress au travail
Il y a plusieurs facteurs qui peuvent mener un(e) salarié(e) ou un(e) indépendant(e) à un état de stress intense, et ces diverses causes peuvent aussi être associées à des problèmes personnels que cette personne vivrait au sein de son propre quotidien. Parmi ces nombreux facteurs, on constate que celui qui est largement en première position pour amener une personne en état de stress est la surcharge de travail.
Découlant bien souvent d’une mauvaise gestion ou organisation, de suppressions de postes ou d’envie patriarcale d’en vouloir toujours plus de la part d’employé(e)s, cette surcharge de travail fait suffoquer les personnes à qui on l’impose sur la durée. Et vu que nous ne sommes pas des machines, il est bien souvent légitime de « péter un câble » sous la pression exercée au quotidien ! Vient en seconde position la frustration due au manque de reconnaissance dont peuvent faire part certains patrons envers leurs employé(e)s.
Ainsi, un déséquilibre entre les efforts fournis et les récompenses décernées, peut créer de l’injustice et venir saper le moral de la personne concernée. On trouve ensuite le harcèlement moral, quand il n’est pas aussi d’ordre sexuel, qui se traduit par la conduite plus qu’abusive d’un(e) patron(ne) envers un(e) salarié(e) ou de relations envenimées entre collègues de travail, où l’un(e) des deux partenaires essaye de prendre le dessus sur l’autre en lui imposant sa façon de voir les choses.
Enfin, vient le manque de communication entre hiérarchie et employé(e)s qui peut amener beaucoup de quiproquos pouvant être les sujets de futures fautes professionnelles, et l’abus d’exigences de cette même hiérarchie qui ne viserait que les performances de ses employé(e)s au détriment de leur santé.
Comment remédier à un état de stress en milieu professionnel ?
Si ce n’est le cas que depuis une trentaine d’années, il faut reconnaître qu’aujourd’hui, la santé mentale des salarié(e)s d’une entreprise est prise en compte par cette dernière. Et qu’en général, ce que l’on nomme de nos jours le syndrome du Burn out professionnel, qui est de plus en plus fréquent puisqu’il nous faut toujours produire plus vite, est entièrement pris en charge par l’entreprise et le système de sécurité sociale puisque l’état de stress est reconnu comme donnant droit à un arrêt maladie plus ou moins long.
A noter aussi que de nos jours, de nombreuses entreprises ont en leur sein des structures pour favoriser la communication et le développement personnel de ses employé(e)s, de sorte que ces derniers soient plus en harmonie avec le travail d’équipe et les différentes missions à accomplir entre collaborateurs.
Malheureusement, ce climat confortable ne se retrouve pas encore partout, et il reste donc quelques activités professionnelles ou même quelques usines ou entreprises qui ne prennent pas en compte la santé mentale de leurs salarié(e)s. De fait, ces derniers se doivent de se protéger eux-mêmes mentalement, en se forgeant une carapace qui puisse leur servir de bouclier face aux débordements et évènements négatifs qu’ils aient à subir au quotidien.
Pour cela, rien de tel que de savourer le bonheur d’être entre ami(e)s ou en famille, en dehors des heures de boulot, ainsi que de pratiquer un sport ou une activité artistique pour se défouler et laisser son imagination s’envoler vers d’autres horizons que le climat professionnel.