Syndrome frontal

Définition

Définition

Le syndrome frontal réunit des troubles de l'activité, des fonctions cognitives et plus généralement du comportement.

Symptômes

Symptômes

  • Les symptômes survenant au cours du syndrome frontal comportent d'abord, une atteinte motrice proche de celle observée au cours de la maladie de Parkinson. Il s'agit d'une réduction de la spontanéité motrice, autrement dit, de la capacité d'effectuer le plus simple mouvement avec akinésie (absence totale de mouvement) associée à une négligence motrice.
  • Néanmoins le patient répond aussi à l'excitation extérieure.
  • Ainsi toujours dans le domaine de la motricité, il présente ce que l'on appelle une préhension forcée : en anglais grasping.
  • On constate également, la survenue de persévération qui perturbe l'écriture et l'exécution des gestes que le patient doit faire en série. Ces persévérations, s'opposent à l'exécution de consignes.
  • L'examen du patient montre que son regard est dévié vers le côté de la lésion, et l'exploration du champ visuel opposé est réduite au point de ne réaliser qu'une pseudo hémianopsie par négligence.
  • L'expression verbale de manière spontanée est réduite.
  • La cohérence du discours est également bouleversé, on parle d'aphasie dynamique.
  • Le patient apparaît comme dépressif mais l'indifférence à la maladie (anosognosie) associée une certaine euphorie, et à une désinhibition de facilitée verbale, fait que le patient dit souvent des calembours réalise ce que l'on appelle le trouble neurologique appelé  moria.
  • La libération des comportements instinctifs comme l'urination (le fait d'uriner) est très caractéristique  du syndrome frontal.

Physiopathologie

Le syndrome athymormique représente à l'extrême le syndrome frontal. Il se caractérise par une inertie du comportement, spontanée, totale mais réversible.

Cet ensemble de symptômes survient en réponse à des stimulations extérieures.

Il s'agit d'une perte de l'auto-activation psychique pouvant être associée à une impression de vide mental, voire à une activité obsessionnelle et compulsive (TOC).

Les lésions responsables du syndrome athymormique sont bilatérales, c'est-à-dire concernent les deux hémisphères cérébraux, intéressant la pointe du pallidum (un des noyaux gris centraux) et les boucles cortico sous corticale c'est-à-dire les fibres nerveuses allant du cortex (essentiellement le cortex frontal) vers les noyaux gris centraux et le thalamus, fibres contrôlant l'activité du cortex frontal.