Définition
Définition
Voici les signes qui doivent vous alerter et les mesures de prévention à prendre si vous décidez d'avoir une activité sportive sans y être habitué.
Généralités
Il arrive, au cours des vacances par exemple, que nous ayons l'envie et la possibilité d'avoir une activité physique plus intense que ce que nous faisons habituellement, et donc que nous nous trouvions à faire des efforts musculaires auxquels notre organisme n'est pas habitué.
C'est le cas par exemple de l'individu peu entraîné qui va avoir une activité sportive pendant les vacances d'été, dans un environnement chaud et humide (VTT, jogging) : il s'expose alors rapidement à une augmentation de la température de son corps au-delà de 39°C.
À cette hyperthermie s'ajoute le risque d'une éventuelle déshydratation parfois si intense qu'elle peut entraîner un état de choc, c'est-à-dire une incapacité, pour ses principaux organes (reins, foie, cerveau, cœur, à assurer leur fonction essentielle.
Pour toutes ces raisons, il est conseillé au sportif occasionnel, et tout particulièrement en absence de vent ou d'humidité (baignade), en altitude ou bien si celui-ci est obèse ou âgé, d'apprendre à s'acclimater progressivement, à se réhydrater régulièrement, à s'arrêter et se reposer quand il en ressent le besoin.
LES SIGNES QUI DOIVENT VOUS ALERTER PENDANT UNE ACTIVITE SPORTIVE, SURTOUT SI ELLE EST INHABITUELLE
- Soif
- Maux de tête
- Sueurs importantes
- Élévation inhabituelle de la température
- Fatigue
- Sensations de fourmillements
- Vertiges
- Frissons
- Accélération importante du rythme cardiaque
- Nausées
- Vomissements
- Crampes musculaires
- Troubles de l'équilibre
- Confusion mentale
QUE FAIRE SI VOUS RESSENTEZ UN OU PLUSIEURS DE CES SYMPTÔMES ?
- Arrêter immédiatement l'exercice dès l'apparitions des premiers symptômes
- Se rafraîchir (ombre, se recouvrir d'un drap humide, au besoin appliquer de la glace au niveau de la nuque)
- Si nécessaire, prendre des antipyrétiques
- Se réhydrater abondamment
Quand cela n'est pas suffisant, il est parfois nécessaire de recourir à une hospitalisation au cours de laquelle sera mise en place une perfusion. Cela est envisagé par le médecin :
- quand la température ne diminue pas rapidement
- en présence de troubles de la conscience
- en présence de troubles hémodynamiques (tension artérielle et pouls perturbés)
RÈGLES DE PRÉVENTION À RESPECTER AVANT TOUTE ACTIVITÉ SPORTIVE INHABITUELLE
- Ne courir que pendant les périodes de fraîcheur de la journée (généralement tôt le matin)
- Commencer avec des petites doses d'effort (en durée et en intensité) et les augmenter très progressivement
- Se réhydrater convenablement la veille et pendant l'effort (boire souvent des petites quantités d'eau, et uniquement d'eau)
- Ne pas attendre d'avoir soif pour boire
- S'alimenter correctement la veille en consommant des sucres lents (pâtes, riz, etc.)
- Après l'effort, penser à se réhydrater et à réaugmenter sa glycémie (en absorbant des sucres rapides et du sodium)
LES 10 RÈGLES D'OR DU PROFESSEUR CARRÉ
Un grand nombre d'accidents cardio-vasculaires, souvent graves, sont susceptibles d'être évités en suivant quelques conseils simples.
C'est la raison pour laquelle le club des cardiologues du sport, sous la responsabilité du professeur Carré, a émis quelques recommandations appelées "les 10 règles d'or" :
1. Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives
2. Je bois 3 à 4 gorgées d'eau toutes les 30 minutes d'exercice, à l'entraînement comme en compétition
3. J'évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures à -5°C ou à supérieures à 30°C
4. Je ne fume jamais 1 heure avant ni 2 heures après une pratique sportive
5. Je ne prends pas de douche froide dans les 15 minutes qui suivent l'effort
6. Je ne fais pas de sport intense si j'ai de la fièvre, ni dans les huit jours qui suivent un épisode grippal (fièvre associée à des courbatures)
7. Je pratique un bilan médical avant de reprendre des activités sportives intenses, si j'ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes
8. Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l'effort, quels que soient mon âge, mes niveaux d'entraînement et de performance, ou les résultats d'un précédent bilan cardiologique
9. Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l'effort ou juste après l'effort, quels que soient mon âge, mes niveaux d'entraînement et de performance, ou les résultats d'un précédent bilan cardiologique
10. Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l'effort ou juste après l'effort, quels que soient mon âge, mes niveaux d'entraînement et de performance, ou les résultats d'un précédent bilan cardiologique.
CERTIFICAT MÉDICAL D'APTITUDE À PRATIQUER UN SPORT
Le praticien médical doit , avant de remettre une autorisation de pratiquer un sport (et particulièrment un sport à risque), interroger la personne concernée à propos de :
- ses éventuels facteurs de risque
- ses antécédents médicaux
- surtout de ses antécédents familiaux : troubles du rythme cardiaque entre autres.
Dans certains cas, il est nécessaire de faire pratiquer un électrocardiogramme et, pour les personnes âgées de plus de 35 ans, une épreuve d'effort.
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