Définition
Définition
Les racines conjointes sont une modification de l'anatomie des racines rachidiennes, c'est-à-dire des nerfs qui sortent de la moelle épinière se caractérisant par deux racines à l'intérieur d'une seule gaine constituées d'une méninge de recouvrement, et de protection de la dure-mère.
Généralités
La racine conjointe concerne presque uniquement le nerf rachidien sortant entre la cinquième vertèbre lombaire, et la première vertèbre sacrée.
L'émergence se fait :
- Soit par un seul trou de conjugaison, c'est-à-dire l'orifice situé sur le côté de la colonne vertébrale et par lequel sort la racine (sillon du nerf spinal).
- Soit chaque racine possède son trou de conjugaison propre.
Examen médical
Examen complémentaire
- La tomodensitométrie permet de mettre en évidence le récessus latéral qui apparaît comblé, à cause de la présence d'une masse située à l'extérieur de la dure–mère. Il peut s'agir par exemple, d'un fragment d'un disque qui est exclu, ou qui s'est déplacé. La masse graisseuse est habituellement présente. Elle porte le nom de graisse vicariante. Le terme vicariant désigne ce qui remplace quelque chose, ce qui supplée. On constate quelquefois un aplatissement de la masse homolatérale. Pour les spécialistes en imagerie médicale, l'analyse des coupes successives met en évidence la séparation des deux racines au niveau de la hauteur du trou de conjugaison (c'est-à-dire le sillon du nerf spinal). Il est important de différencier la racine conjointe d'une asymétrie des gaines des nerfs rachidiens le plus souvent visible, avec une asymétrie des récessus latéraux et une graisse située autour de la racine plus abondante d'un côté, plutôt que de l'autre.
- Le scanner de la moelle épinière (myéloscanner ou myélographie), permet de confirmer le diagnostic de racine conjointe, et de lever le doute à propos de cette graisse vicariante.