Après de longs mois d’hiver, le printemps est enfin là, mais les allergies aussi ! Ainsi, comme chaque année, les beaux jours font à nouveau émerger de la terre une multitude de végétaux colorés et tout aussi parfumés dont on se régale de voir pousser, tant ils sont signes de joie et de bonne humeur.
Mais de ces fleurs, arbustes, et autres arbres fruitiers, vont aussi se diffuser dans l’air de nombreux pollens qui vont venir enquiquiner le quotidien de bien nombreuses personnes. En effet, le grain de pollen peut se révéler hautement allergisant pour certains individus, à tel point que ces derniers vont subir des symptômes qui peuvent vite transformer leur quotidien printanier en véritable cauchemar.
On parle alors d’allergie saisonnière ou encore d’allergie du printemps, qu’il faut souvent traiter tant elle peut vite devenir des plus incommodantes. Mais quelles en sont les causes et symptômes, et comment se guérir de ce mal saisonnier ?
Les causes des allergies du printemps
On définit l’allergie de printemps comme une réaction négative de notre organisme à certains pollens contenus dans les plantes. Ces pollens peuvent donc être allergisants, mais seulement chez une certaine frange de la population, qui se trouve être très sensible aux allergènes contenus dans le grain de pollen de certains végétaux en ce début de belle saison.
@michelcymes ? Le printemps est de retour ! Qui a des allergies aux pollens? #tiktokacademie #santé #spring ♬ Spring – Aesthetic Sounds
C’est une fois qu’ils sont diffusés dans l’air ambiant que ces allergènes entrent en contact avec nos muqueuses, en créant de véritables symptômes allergiques chez certaines personnes y étant plus sensibles que d’autres. Ces dernières se trouvent donc être confrontées à une inflammation de leurs muqueuses, causées par des pollens tels que les cyprès, les bouleaux, les frênes, les herbacées, et les graminées.
Mais ces allergies aussi nommées « rhume des foins » peuvent aussi être causées par de la pollution atmosphérique, ou d’autres facteurs pouvant eux-aussi venir irriter nos muqueuses : ainsi la présence d’acariens, de bactéries ou moisissures, de poils d’animaux de compagnie, ou encore de fumée toxique provenant d’une cigarette.
Allergies de printemps : Les symptômes à surveiller
Les personnes se trouvant être allergiques à certains pollens voient leur système immunitaire réagir au contact de ces derniers. En effet, leur organisme va se mettre à produire une hormone nommée histamine, qui elle-seule va participer activement au développement de l’inflammation des muqueuses.
C’est ainsi que ces mêmes personnes se retrouvent avec un nez qui coule, des yeux qui piquent et une gorge qui démange. Voici en détails les symptômes subis lors d’une allergie de printemps.
Des éternuements à répétition
Les allergies au pollen provoquent des crises d’éternuements qui peuvent durer des heures si nous n’y mettons pas fin à l’aide d’un traitement adéquat.
Le nez bouché ou le nez qui coule
C’est au choix, soit l’on se retrouve avec un nez bouché qui ne nous permet plus de respirer par cette voie, soit nous sommes dans la situation d’un nez d’où coule sans cesse du liquide, au point d’user 1 mouchoir à la minute.
Les yeux qui piquent
Tout comme si nous coupions un oignon, nous nous retrouvons avec des yeux larmoyants, devenus rouges sous le poids des larmes et piquants sous la force de l’inflammation.
La gorge qui démange
Très désagréable sensation d’avoir un poil de chat coincé au fond de la gorge, qui provoque une irritation certaine quand nous parlons, ainsi que des quintes de toux auxquelles il est bien difficile de mettre fin.
Une fatigue inhabituelle
Nous nous sentons effectivement plus fatigués qu’à l’accoutumée lorsque nous subissons une allergie saisonnière, d’autant qu’il nous est bien difficile de trouver le sommeil réparateur tant les symptômes subis sont gênants de jour comme de nuit.
Anticiper et traiter les allergies saisonnières
Surveillez tout problème respiratoire
Comme on vient de le voir, souffrir d’une allergie à l’un des pollens circulant dans l’air printanier n’est pas de tout repos ! Les problèmes respiratoires sont conséquents, et se transforment vite en rhinite ou asthme allergique, qui peuvent s’aggraver avec le temps, notamment en provoquant des essoufflements à répétitions.
Il est donc conseillé de consulter bien avant d’en arriver à ce stade, car les allergies de printemps peuvent devenir chroniques, voire nocivement mortelles dans les cas les pires. En fait, il va s’agir de dépister l’allergie qui nous ronge avec l’aide d’un spécialiste, afin de trouver le traitement adéquat et pouvoir enfin se libérer de ce problème respiratoire.
N’hésitez pas à consulter dès les premiers symptômes
Plusieurs tests et de nombreux examens doivent donc être réalisés pour trouver la cause d’une allergie, cela peut prendre un certain temps mais l’on est garanti d’isoler notre propre sensibilisation face aux pollens. Alors viendra le moment de traiter le mal grâce à ce que l’on nomme une désensibilisation, qui est l’unique et efficace traitement pour enrayer une allergie de printemps.
C’est donc à l’aide de gouttes ou de comprimés que l’on va doucement habituer notre système immunitaire à la présence de l’allergène détecté lors des tests, et ainsi finir par tolérer ce dernier et donc ne plus y être sensible. Ce traitement doit être pris 2 ou 3 mois avant le pic de pollen annuel du printemps, et cela durant plusieurs années afin de se garantir d’une efficace guérison.
Enfin, pour les personnes les plus sensibles, il sera bon de se renseigner sur la qualité de l’air ambiant en consultant régulièrement le réseau national de surveillance aérobiologique.