FENOFIBRATE GNR 300 mg Fénofibrate sous forme de gélules 300 mg Action
Il s’agit d’un hypolipémiant appartenant à la famille des fénofibrates et agissant par inhibition de la synthèse du cholestérol de façon générale. Les fénofibrates possèdent la capacité d’abaisser le cholestérol de 20 à 30 % et la triglycéridémie (taux de triglycérides dans le sang) de 40 à 50 %.
La baisse du taux de cholestérol dans le sang est secondaire à la réduction des fractions hétérogènes de faible densité : VLDL et les LDL (bon cholestérol).
Indications
· Hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang)
· Hypertriglycéridémie (excès de triglycérides) endogène (produite par l’organisme lui-même sans nécessiter un apport extérieur)
Les triglycérides représentent une variété de lipides, c’est-à-dire de corps gras, appelés également glycérides (terme qui n’est presque plus usité actuellement). On parle également de graisses neutres. Chimiquement, les triglycérides sont composées de trois molécules d’acides gras reliées à une molécule de glycérol.
Le cholestérol est une substance lipidique (de nature graisseuse) complexe présente dans les graisses d’origine animale et dans les huiles. Le cholestérol est à la fois issu des aliments et fabriqué directement par le foie, les intestins et les glandes corticosurrénales (glandes situées au-dessus de chaque rein). Il intervient dans la fabrication des hormones sexuelles, des corticostéroïdes (comme la cortisone naturelle) et des composants de la bile (acide biliaire).
Hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie peuvent être isolées ou associées (de type II A, II B., 3 et 4) alors qu’un régime adapté poursuivi convenablement durant 3 à 6 mois n’a pas donné les résultats escomptés.
L’efficacité pendant une longue période de l’utilisation des fibrates, essentiellement dans la prévention des complications faisant suite à l’athérosclérose (dépôts d’athérome à l’intérieur des artères) n’a pas été démontrée.
Chez l’enfant, les fibrates ne sont utilisés (à doses limitées) que pour les hyperlipidémies sévères.
Posologie
200 à 400 mg par jour.
Effets secondaires
· Alopécie
· Augmentation des transaminases
· Augmentation du taux d’urée dans le sang
· Calculs biliaires
· Créatininémie (augmentation)
· Diarrhée
· Douleurs abdominales
· Douleurs musculaires
· Elévation des CPK et des SGOT
· Eruptions cutanées
· Flatulences
· Hémoglobinémie (diminution)
· Hépatite
· Impuissance (diminution de la libido)
· Leucopénie (diminution du nombre de globules blancs)
· Nausées
· Photosensibilisation (allergie à la lumière du soleil ou aux rayons ultraviolets artificiels)
· Prurit (démangeaisons)
· Rhabdomyolyse (très rare)
· Urticaire
· Vomissements
Contre-indications
· Calcul biliaire
· Insuffisance hépatique
· Insuffisance rénale
Précautions d’emploi
Il est nécessaire de surveiller le taux de créatinine dans le sang (créatinémie) et celui des transaminases (ALAT, ASAT).
Il faut craindre une toxicité musculaire, suspectée chez les patients présentant une myalgie diffuse (douleurs des muscles), une myosite (inflammation musculaire), des crampes et une faiblesse musculaire et/ou des élévations importantes des cpk (> 5 fois la limite supérieure de la normale). Dans ces cas, le traitement par le fénofibrate devra être arrêté.
Il nécessaire de contrôler les taux de transaminases tous les 3 mois durant les 12 premiers mois de traitement. Les patients qui développent une augmentation des taux de transaminases nécessitent une interruption du traitement.
Il existe un taux de toxicité musculaire plus important en cas d’association avec un autre hypolipémiant (médicament permettant de diminuer le taux de lipides dans le sang) que ce soit un inhibiteur de la HMG coenzyme A réductase (Elisor, Stator, Tahor entre autres) ou un autre fibrate.
Grossesse et allaitement
L’innocuité des fibrates lors de la grossesse et de l’allaitement n’a pas été établie.
Interactions médicamenteuses
Il existe une interaction médicamenteuse avec :
· Les anticoagulants : il faut réduire d’un tiers leur posologie (quantité totale de médicament administrée)
· Le kétoconazole
· Les antidépresseurs inhibiteurs de la monoamine oxydase (I.M.A.O.)
· Le dantrolène
· La méthyldopa
· La perhexilline
· Le lovastatine