Publié par 
Irritation, nervosité, angoisse, spasmes, troubles hormonaux ou alimentaires, le stress impacte négativement le corps. Aussi, l’idée de recourir à l’hypnose offre une alternative intéressante aux médications classiques. En effet, cette technique aurait une efficacité prouvée contre le stress chronique. La solution serait donc toute trouvée pour entretenir un état de relaxation durable. Mais est-ce vraiment une solution viable ? Voyons cela ensemble.
Une modification de l’état de conscience
L’efficacité de l’hypnose repose sur une modification de l’état de conscience. Les changements s’opèrent dans un état entre sommeil et éveil. Ce dernier est similaire à une « transe » durant laquelle le patient parvient à agir sur son inconscient. Le rôle de l’hypnothérapeute est celui d’un guide dont les suggestions sont des solutions accessibles à son patient. Celles-ci peuvent être directes ou indirectes et la thérapie repose sur des étapes bien précises pour aider à la prise de conscience.
L’objectif du thérapeute est d’aider le patient à identifier les sources de sa souffrance. Par ce moyen, il peut alors décider d’opérer les changements dont il a besoin pour revoir son comportement. L’hypnose incite ainsi à changer de façon de penser en explorant profondément l’inconscient. Elle s’attaque aux automatismes ancrés dans le cerveau, afin de mieux orienter les souffrances dites « archaïques ». De ce fait, l’hypnose aide à se détacher d’un raisonnement destructeur pour adopter des visions positives.
Adopter un état de relaxation durable
Les suggestions retenues par le patient sont des armes utiles contre une perception inappropriée des sources des situations stressantes. Sa nouvelle réceptivité facilite l’adoption de pensées mieux adaptées au moment présent. Contre le stress, l’hypnose enseigne à garder un état général de relaxation. Apprendre l’autohypnose est alors essentiel pour faciliter la gestion des situations de stress. Cette étape permet au patient d’aborder sereinement les événements qu’il doit gérer seul. Cet état de sérénité apporte une confiance qui contribue à son mieux-être.
L’état de relaxation induit par l’hypnose est profond. De ce fait, la personne qui en bénéficie garde les idées claires en toute circonstance. La pratique d’exercices de respiration, notamment, réduit la tension artérielle en stabilisant le rythme cardiaque. Si le patient est conscient qu’il doit affronter un problème, sa première réaction ne sera pas associée à de l’angoisse.
Le thérapeute, une aide utile contre le stress
Le choix du thérapeute impacte directement les résultats de la thérapie. En effet, il est nécessaire qu’il établisse une relation de confiance avec son patient pour que l’approche soit réussie. En gagnant ce statut, le thérapeute peut émettre des suggestions auxquelles le patient sera réellement réactif. Dans le cas contraire, ses tentatives seront seulement perçues comme une tentative d’intrusion et seront donc mal accueillies. L’intervention du thérapeute sera alors considérée comme une source de stress supplémentaire, ce qui intensifiera l’état d’anxiété.
Une thérapie de soutien contre les situations phobogènes
L’utilisation de l’hypnose se fait donc dans le cadre d’une thérapie de soutien contre le stress et l’anxiété. Sa première utilité est d’aider à anticiper, puis à contrôler les affects découlant d’une situation anxiogène. Elle peut aussi servir de méthode intégratrice d’un vécu traumatisant. Contrairement à des approches classiques, l’hypnothérapie peut avoir un caractère exclusif ou être complémentaire à une autre approche. De ce fait, la fréquence des séances et leur nombre peuvent uniquement être déterminés par le thérapeute. Elles changent donc en fonction de l’intensité du stress du patient et de son historique.
