Hormonothérapie substitutive oestrogènique

Définition

Définition

Technique visant à administrer des oestrogènes fabriqués en laboratoire et dont la structure chimique est comparable à celle des oestrogènes naturels.

Généralités

La substitution des hormones naturelles par les oestrogènes associés au progestatifs (hormones de la famille de la progestérone) constitue ce que l’on appelle l’hormonothérapie substitutive post-ménopausique.

Examen médical

Technique

Le traitement hormonal substitutif s’effectue de diverses manières :

  • Voie percutanée (sous forme de gel ou de timbre) : dans ce cas, les oestrogènes gagnent le sang directement à travers la peau, ce qui évite les effets secondaires liés à la transformation des oestrogènes par le foie (métabolisme hépatique) susceptible d’entraîner des complications.
  • Voie orale (sous forme de comprimés) obligeant les hormones à passer par le tube digestif puis par la barrière intestinale où ils sont transformés par le foie, puis se retrouvent dans la circulation sanguine. Dans ce cas ils sont généralement associés aux progestatifs (pilule).
  • Sous forme injectable (en piqûre) : en cas d’hémorragies ou de cancer de la prostate chez l’homme.

Cause

Cause

Ils sont utilisés en cas de :

  • Insuffisance de sécrétion, essentiellement après la ménopause (arrêt de la fonction ovarienne chez la femme, accompagnée par la cessation définitive des règles) se produisant entre 45 et 55 ans selon les femmes.
  • Ovariectomie (ablation des ovaires)
  • Insuffisance ovarienne (insuffisance de fonctionnement des ovaires entraînant une insuffisance de sécrétion d’oestrogènes)

Traitement

Traitement

Il est classique d’associer systématiquement des progestatifs (produits contenant de la progestérone) dans la deuxième partie du cycle.

Évolution

Complications

Effets indésirables

  • Insuffisance circulatoire
  • Prise de poids
  • Allergie
  • Troubles neurologiques
  • Hyperlipidémie (taux excessif de corps gras dans le sang)
  • Nausées, parfois vomissements
  • Ballonnements
  • Lourdeur abdominale
  • Gonflement des seins
  • Céphalées (maux de tête)
  • Irritabilité
  • Lourdeurs des seins

Contre-indications absolues

  • Cancer de l’utérus
  • Cancer du sein
  • Hémorragies génitales dont on ne connaît pas l’origine
  • Tumeur de l’hypophyse (glande située à la base du cerveau considérée comme le chef d’orchestre des autres glandes l’organisme)
  • Insuffisance hépatique sévère (déficit de fonctionnement du foie)
  • Grossesse
  • Arrêt des oestrogènes en cas d’immobilisation prolongée

Contre-indications relatives

  • Tumeurs bénignes du sein
  • Otospongiose : maladie héréditaire de l’oreille moyenne (espace situé immédiatement derrière le tympan, comprenant le marteau, l’enclume et l’étrier) dont l’évolution est progressive et qui entraîne une surdité
  • Troubles de la coagulation sanguine
  • Fibrome de l’utérus (tumeurs bénignes)
  • Antécédent de diabète
  • Connectivites (maladie inflammatoire du tissu conjonctif – tissu de soutien l’organisme – associant vraisemblablement un problème immunitaire avec présence d’anticorps dirigés contre les propres constituants de l’individu lui-même)
  • Hypertension artérielle due à la pilule
  • Porphyrie (maladie héréditaire rare due à un trouble de la fabrication de l’hémoglobine)

Prévention

L’utilisation des oestrogènes synthétiques nécessite un suivi médical (bilan annuel, frottis).

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