Selye Hans

Définition

Définition

Chercheur Canadien un des premiers chercheurs à s’être intéressé au stress vers le début du siècle. Il a désigné le stress comme les moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un évènement donné. C’est le changement brutal survenant dans les habitudes d’une personne, jusque-là bien équilibrée, qui est susceptible de déclencher un bouleversement dans sa structure psychique et même somatique (le corps).

Généralités

Le stress n’est ni plus ni moins qu’une réaction de l’organisme : confronté à un danger, il aide celui-ci à faire front. Ainsi, on peut affirmer que si l’ampleur de l’évènement stressant ne dépasse pas les capacités de réponse normale, l’organisme n’en subira pas les conséquences. A l’inverse, si les ressources de cet organisme sont débordées (qu’il ne peut faire front à la quantité de stress qu’il doit gérer), des problèmes de tous ordres sont susceptibles de survenir. L’organisme entre alors dans un cercle vicieux : le système d’adaptation s’épuise, et les conséquences du stress deviennent de plus en plus délétères (préjudiciables). Quels sont les signes pouvant permettre à une personne de se rendre compte qu’elle n’a pas encore atteint le stade des dommages ? En premier lieu apparaît l’irritabilité, puis viennent ensuite l’insomnie, les maux de tête, la difficulté à se concentrer, les troubles de la mémoire… la liste peut être longue. A partir de cet instant, si le stress n’est pas géré convenablement, apparaissent d’autres troubles plus graves, susceptibles d’entraîner une ou des maladies chroniques. Ce sont essentiellement :

  • Les problèmes cardio-vasculaires, associés à de l’hypertension ou pas
  • Des troubles coronariens
  • Du diabète parfois
  • Certains cancers (dans les cas les plus graves)
  • Sur le plan neuropsychique, avant d’arriver à ce stade, une dépression (habituellement qualifiée de nerveuse) est susceptible de s’installer.
  • Confronté au stress, chacun fait front à sa façon, comme il réagirait à une infection microbienne, ce qui signifie que les capacités de défense de l’organisme, que ce soit vis-à-vis du stress ou des germes, sont différentes d’un individu à l’autre. Les réactions de défense au stress sont indépendantes de « l’intensité » de celui-ci. Les expériences menées à ce sujet ont prouvé que plusieurs individus, confrontés à la même quantité de stress, réagissent différemment. Ceci, non seulement en fonction de leur façon d’appréhender les choses, mais aussi de leur caractère. D’autre part, les conséquences ne sont pas les mêmes suivant l’instant où va se dérouler l’épisode stressant. Dans ces conditions, il est préférable quand cela est possible, de « différer le stress « . Cela signifie : remettre à un autre moment la tentative de solutionner un problème à l’origine d’un stress, quand on ne se sent pas apte à le gérer efficacement sur l’instant. Il en est ainsi des problèmes financiers, de santé, etc. Car quand le stress est installé (comme incrusté en soi), tout le problème est de s’en débarrasser. Les structures thérapeutiques ne manquent pas : psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, relaxologues, psychanalystes et autres thérapeutes, parfois non-médecins (guérisseurs, rebouteux, parapsychologues, voyants, astrologues, etc). La difficulté réside dans le choix de la thérapie, mais surtout du thérapeute… Il n’existe pas de recettes anti-stress miracle, pourtant il en est une qui souvent solutionne beaucoup de choses, à condition d’y mettre le temps et le désir de vraiment vouloir vivre mieux : c’est la ténacité, la patience et la volonté de savoir tourner une page.