Régime dans le cancer

Définition

Définition

Le régime dans le cancer comporte essentiellement quelques recommandations générales. Avant tout il est nécessaire de consommer moins de lipides et moins de viande rouge. D'autre part la consommation de fruits, de légumes et de céréales entières doit être augmentée. Enfin la consommation de boissons alcoolisées et de sucre doit être limitée.

Plusieurs études expérimentales et épidémiologiques ont permis de mettre en évidence le rôle de l'alimentation humaine comme facteur favorisant la survenue des cancers (les spécialistes parlent de carcinogenèse). Il existe également des facteurs qui inhibent la survenue de la carcinogenèse.
En dehors des substances susceptibles de favoriser les cancers, substances artificielles rajoutés par l'homme pour éviter, en théorie, la pullulation des insectes, les herbicides, donc des substances susceptibles de contaminer la nourriture, nous parlerons des constituants normaux de l'alimentation humaine.

Avant tout, c'est la quantité d'aliments absorbés par une personne qui risque de favoriser la survenue d'un cancer. Ainsi l'excès de calories et l'obésité prédisposent à certains cancers et plus particulièrement à celui de l'endomètre (couche de cellules recouvrant l'intérieur de l'utérus), de la vésicule biliaire et de la glande mammaire (le sein).

Les corps gras jouent un rôle particulièrement délétère, c'est-à-dire dangereux, quant à l'éventuelle survenue d'un cancer. Ceci est particulièrement vrai dans nos pays occidentaux où la part des lipides par rapport aux protéines et aux glucides est trop importante (fast-food).
Il semble que ce soit avant tout les graisses naturelles animales qui soient mises en cause. Ceci est particulièrement vrai pour les tumeurs malignes du sein et du côlon (rôle également nocif de la constipation qui favorise la stagnation des excréments au contact des parois intestinales). En ce qui concerne le cancer du côlon il faut également noter qu'une augmentation du cholestérol et des dérivés du cholestérol à l'intérieur du côlon stimulerait la formation de tumeurs malignes.

Les fibres alimentaires constituées de cellulose provenant des fruits et des légumes semblent inhiber la carcinogenèse c'est-à-dire diminuer la survenue de cancer en particulier en ce qui concerne le côlon. Au contraire la pauvreté de l'alimentation en fibres et la richesse en lipides favoriseraient la genèse du cancer du côlon.

En ce qui concerne les vitamines il semble que le rôle de la vitamine A  et du béta-carotène diminuerait la survenue du cancer du poumon. Néanmoins ceci est au centre d'une polémique entre spécialistes en gastro-entérologie et diététiciens.

En ce qui concerne la vitamine C, elle a souvent été considérée comme permettant de diminuer la survenue des cancers de façon générale. Il a également été émis une hypothèse comme quoi un régime carencé en vitamine C pourrait augmenter la prédisposition à tous les types de cancer.
La vitamine C pourrait avoir une action inhibitrice certaine de la carcinogenèse. Des expériences sur l'animal ont prouvé ceci. Chez l'homme les preuves sont moins formelles.

Le sélénium est un oligo-élément qui joue un rôle important dans le processus d'oxydation des tissus. Le sélénium, par l'intermédiaire de la glutathione peroxydase semble inhiber la survenue des cancers. Différentes études expérimentales et épidémiologiques ont montré que la carence en sélénium favorise la survenue de l'ensemble des tumeurs malignes. L'excès de sélénium à son tour semble également favoriser la survenue de tumeurs de toutes sortes.

Voir également :
Makros nutriment
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