Définition
Définition
Le terme de psychopathie désigne un état de déséquilibre psychologique qui se caractérise par certaines tendances non d’adaptées à la vie en société. D’autre part l’individu psychopathe ne présente pas de déficit intellectuel ni d’atteinte psychotique.
La psychose est une maladie mentale qu’un individu est incapable de reconnaître comme telle, à l’opposé de la névrose. La psychose se caractérise par la perte du contact avec le réel et une altération plus ou moins intense de la personnalité. Un exemple de psychose est la schizophrénie.
D’après les psychanalystes, le psychopathe est soumis à une sorte de morale archaïque très puissante qui l’incite à rechercher un milieu marginal en lutte (conflit) avec l’ordre social établi. Ce milieu marginal est pourtant coercitif c’est-à-dire capable de contraintes (à long terme heureusement pour le psychopathe).
Les troubles antisociaux apparaissant au cours de certaines psychopathies, en général au début de la puberté mais parfois des signes avant-coureurs sont susceptibles de se manifester dès l’enfance. Par exemple un comportement anormal vis-à-vis des animaux, comportement, personnalité teintés de cruauté, de brutalité, et dirigés quelquefois vers ses camarades.
Il s’agit là d’un des symptômes de psychopathie d’après les spécialistes en neuropsychiatrie. D’autre part le sujet a beaucoup de mal à surmonter son angoisse, c’est la raison pour laquelle il effectue, parfois, un passage à l’acte. Une vie instable, des altercations avec son entourage, un caractère difficile, une certaine agressivité, parfois même de la délinquance ainsi que des conduites perverses et une toxicomanie fréquente, sont les autres symptômes du syndrome psychopathique.
L’évolution de cette pathologie psychiatrique se fait et parfois vers une amélioration, une stabilisation, sans traitement, vers l’âge de 40 à 45 an,s comme si l’individu retrouvait son équilibre naturellement.
Le patient psychopathe a généralement des comportements, parfois violents voir très violents, provoquant les autres.
L’entourage, en particulier la famille qui possède un rôle essentiel de régulation, de filtre au cours de cette affection, doit permettre d’établir sinon de rétablir des règles afin de canaliser l’agressivité de l’enfant pour lui permettre de devenir un jour adulte responsable. La nécessaire enseignement ou mauvais enseignement de la notion de bien que de mal autorise parfois d’obtenir des résultats avant la survenue d’événements délétères pour le patient et son entourage.
Sur le plan pragmatique, au quotidien, un comportement empreint de patience, d’opiniâtreté et de ténacité est nécessaire pour faire front aux individus psychopathes. Ainsi il est nécessaire le plus souvent de garder son sang-froid, de ne pas se laisser intimider jusqu’à ce que le patient prenne conscience de l’inutilité de son agressivité et finisse par faire une demande permettant ainsi d’établir, voire de rétablir une communication verbale (parler avec lui).