Grossesse et toxoplasmose

Définition

Définition

Quand quand il est mis en évidence qu’une femme enceinte n’est pas immunisée contre la toxoplasmose, il est nécessaire d’être très prudent.

Lors des visites obligatoires dont le nombre vient de passer de quatre à sept, afin de mieux surveiller la maternité, et plus précisément lors de la première visite qui est celle correspondant à la déclaration de grossesse (ayant lieu obligatoirement avant la fin du troisième mois), en dehors de l’examen clinique général, il sera pratiqué une prise de sang avec la recherche du groupe sanguin et du facteur rhésus ainsi qu’un dépistage de la syphilis, une recherche des défense immunitaires acquises contre la rubéole et la toxoplasmose.

Le parasite qui entraîne la toxoplasmose porte le nom de toxoplasma gondi. Celui-ci est susceptible de passer la barrière placentaire c’est-à-dire le placenta et atteindre le foetus ce qui entraîne une fausse couche et une ou plusieurs malformations chez l’enfant, en particulier en ce qui concerne le système nerveux central.

Les animaux consommateurs de viande crue et tout particulièrement les chats sont régulièrement porteurs de ce parasite que l’on retrouve dans leurs excréments. La contamination par toxoplasmagondi peut se faire éventuellement soit directement par absorption de viande crue ou de viande bleue essentiellement le mouton, soit par l’intermédiaire d’un animal domestique ou encore en mangeant des fruits et des légumes qui sont mal lavés ou qui sont non épluchés.

Plus la contamination de la maman a eu lieu tôt au cours de sa grossesse moins il y a de chances que le virus passe la barrière constituée par le placenta. Si toxoplasma gondi réussit néanmoins à passer cette barrière de protection, l’atteinte sera alors grave.

Le parasite de la toxoplasmose est particulièrement connu du grand public pour entraîner des malformations chez le foetus. C’est essentiellement au cours du premier trimestre que les perturbations dans le développement du foetus surviennent, au moment où commence à se développer le système nerveux. Les spécialistes en gynécologie-obstétrique estiment à 17 % le taux de contamination de l’enfant premier trimestre, puis à 25 % au deuxième trimestre, et enfin à 60 % au cours du troisième trimestre.

Il est important de savoir que la contamination au cours du troisième finesse de la grossesse est moins grave.

Un traitement constitué d’antibiotiques permet d’éviter cette contamination.
Quand la contamination se déclare au cours du troisième trimestre il existe peu de chances que l’on constate des conséquences graves sur le bébé, voire pas du tout de conséquences.

Dans la majorité des cas les examens complémentaires comme par exemple l’échographie et le prélèvement de liquide amniotique vont permettre de poser le diagnostic.

Pendant les deux premières années de sa vie, un enfant atteint devra nécessairement suivre des l’examens obligatoires.

Afin d’éviter la contamination il est nécessaire de prendre les précautions suivantes :

  • Lavage des mains après avoir manipulé de la terre et de la viande crue.
  • Consommation interdite de viande crue ou saignante.
  • Cuisson des aliments à une température supérieure à 50° centigrades ou congélations.
  • Lavage abondant de l’ensemble des légumes et des plantes aromatiques qui éventuellement seront consommées crus (préférentiellement à éviter).
  • Protection des mains (port de gants par exemple) lors du jardinage
  • Confier le chat que l’on possède habituellement à quelqu’un durant la grossesse. Cette personne va assurer le changement de litière etc. de l’animal dont les lieux d’aisances seront nettoyés à l’eau bouillante de manière régulière.

Il n’existe aucun vaccin pour lutter contre la toxoplasmose. Seule la prévention diminuera la survenue de cette maladie parasitaire en recommandant aux mamans d’éviter de manger de la viande crue essentiellement.