Grossesse et drogue

Définition

Définition

Parmi les drogues les plus courantes, le  canabis, le tabac, l’alcool, la cocaïne, l’héroïne et le crack sont celles qui sont le plus utilisées durant la grossesse.

La plus connue est la plus utilisée est sans doute le cannabis. À propos du cannabis, il est nécessaire de savoir qu’une récente enquête a démontré que la fumée de cannabis contenait cette fois plus de goudron et de monoxyde de carbone et deux fois plus de nicotine que celle d’une cigarette tabac. Ce qui signifie qu’en fumant deux à 3 joints par jour cela équivaut à fumer tout un paquet de «cigarettes normales ».

En ce qui concerne l’alcool il est nécessaire de savoir que le syndrome d’alcoolisation foetale c’est-à-dire d’intoxication alcoolique du foetus est la première cause de retard mental en dehors bien entendu des pathologies génétiques. Il suffit de boire un seul vers par jour ou bien d’être une seule fois ivre durant la grossesse pour provoquer des lésions quelquefois irréversibles chez le futur bébé. Bien entendu toute les mamans qui ont été une fois ivre durant la grossesse ne vont pas faire naître des bébés anormaux mais malheureusement ceci arrive tout de même. C’est la raison pour laquelle il ne faut donc pas ouvrir la porte à un futur problème que l’on peut éviter. L’absorption de vin, de bière, de cidre, d’apéritif ou d’autres alcools les neuf mois de la grossesse doit être absolument interdit. Une autre enquête récente a montré que 5 % du nombre des futures mamans consommait un verre d’alcool par jour. Il s’agit là du reflet d’une consommation théorique qui semble, en réalité être supérieur à ceci.

La concentration en alcool, plus précisément en éthanol c’est-à-dire en molécules chimiques de l’alcool est exactement la même chez le bébé que chez la maman. Ceci s’explique la façon suivante. Quand l’alcool absorbé par la mère passe dans le sang de celle-ci, il traverse la barrière placentaire et envahit le liquide amniotique baignant le bébé. La grande différence entre la mère et le bébé est l’immaturité des organes de celui-ci. Le foie qui on le sait métabolise c’est-à-dire transforme habituellement l’alcool dangereux en produits non nocifs pour l’organisme, la glande hépatique n’est pas mature c’est-à-dire n’est pas terminée. Il en est de même du tube digestif et bien entendu des autres organes. C’est la raison pour laquelle l’alcool a un effet délétère beaucoup plus important chez le bébé que chez la maman. Il suffit donc d’expliquer ceci a la future maman qui, dans son désir de protection de son enfant, va cesser d’absorber la moindre goutte d’alcool. La maladie d’alcoholisation du foetus porte le nom de syndrome-d’alcoolisation foetale qui se caractérise par un ensemble de troubles dus à une exposition prénatale à l’alcool. Une malformation du visage, un retard mental et un retard de croissance sont les  principaux symptômes de ce syndrome d’alcoolisme fetal. Certains sont facilement identifiables d’autres beaucoup moins. Ainsi certaines perturbations vont se révéler plusieurs années après la naissance. Il s’agit avant tout de retard cognitif (moindre intelligence de l’enfant), se traduisant par des retards scolaires, des troubles du comportement à l’adolescence ou encore une activité accrue avec une hyperactivite déficit-d’attention. Il est nécessaire de savoir que ces symptômes peuvent survenir pour une petite consommation d’alcool durant la grossesse.
Les malformations les plus terribles liées à l’absorption d’alcool par le foetus sont (liste non exhaustive) :

  • Une insuffisance de croissance du foetus.
  • Un petit poids de naissance.
  • Des malformations cardiaques.
  • Des malformations du système nerveux central.
  • Des malformation du squelette osseux.
  • Des malformations des reins.
  • Des atteintes dermatologiques (fragilisation de la peau).

En ce qui concerne la maman elle-même, la consommation d’alcool risque de favoriser la survenue de fausse couche, d’accouchement prématuré, de grossesse extra-utérine et dhhémorragie rétroplacentaire pour les pathologies les plus fréquentes.

Que ce soit une consommation de cocaïne, de crack et d’héroïne, durant la maternité, ceci favorise la survenue de fausses couches et d’accouchement prématuré. À l’instar de l’alcool n’importe quel drogue même le tabac et le cannabis favorisent une taille de naissance inférieure, voir très inférieure à la normale. En plus de l’absorption de toxiques dangereux pour l’organisme de la mère et de l’enfant, le plus souvent le danger pour la mère réside, en plus, dans des conditions insalubres et asociales.

En ce qui concerne l’héroïne il est nécessaire de savoir que les opiacés (dérivés de l’opium) traversent le placenta et atteignent les foetus très rapidement. Une mère héroïnomane aura un enfant avec un retard de croissance important voir très important et surtout présentant un syndrome de sevrage ayant, on l’imagine, un impact sur le système nerveux particulièrement délétère.

La cocaïne, quand elle, aboutit à une augmentation de survenue de maladies sévères chez la maman. Ainsi l’enfant sera prématuré et aura un poids de naissance faible avec sans doute de nombreuses lésions (du foie, du système nerveux central, etc.). Ceci est le résultat de l’action de la cocaïne qui possède des propriétés vasoconstrictrices c’est-à-dire qui ferment le calibre des vaisseaux entraînant des lésions d’un grand nombre d’organes chez le foetus et en particulier du visage, du coeur, des membres et bien entendu du système nerveux central.