Définition
Définition
L’intérêt et l’utilité d’étudier le cerveau et le comportement permettent non seulement de comprendre nos origines mais d’aborder également la nature humaine afin de mieux saisir la cause des troubles du comportement facilitant ainsi l’accès thérapeutique grâce aux progrès effectués en neurobiologie et en neuropsychologie (cognitivisme).
Le comportement peut être défini comme un type de mouvement dont la complexité et la flexibilité varient intensément d’une espèce à l’autre. En ce qui concerne l’être humain son comportement est très flexible et particulièrement complexe. Le cerveau, situés à l’intérieur du crâne est l’organe qui exerce le le contrôle du comportement humain.
Pour comprendre les notions relatives au comportement humain il est nécessaire de connaître la structuration anatomique du système nerveux qui se compose du système nerveux central comportant le cerveau, la moelle épinière et du système nerveux périphérique. Le système nerveux périphérique communique avec la moelle épinière qui est la partie du système nerveux central situé à l’intérieur de la colonne vertébrale et avec le cerveau.
Historiquement Aristote, à travers son mentalisme, pensait que le cerveau ne jouait pas de rôle en ce qui concerne le comportement humain et que celui-ci était le résultat d’une entité matérielle qu’il a appelé psyché ou esprit.
Descartes, et son dualisme, viendra modifier la théorie d’Aristote et proposera que le comportement rationnel et le produit de l’esprit autrement dit de l’âme alors que d’autres comportements seraient le résultat de mécanisme dont le siège se trouvait au sein du cerveau.
Plus tardivement, il y a environ un siècle et demi, Darwin et son matérialisme proposera que l’ensemble des êtres vivants descende d’un ancêtre commun ce qui aboutit à la conclusion posant le problème de la source de tous les comportements, source située dans le cerveau.
Le développement des cellules nerveuses et du cerveau ont mis plusieurs millions d’années pour aboutir à ce que l’on connaît chez l’ensemble des animaux. Le processus de la phylogenèse des vertébrés voit l’apparition du cerveau et de la moelle épinière. Les mammifères, quant à eux, ont une place à part au sein des vertébrés et possèdent un cerveau particulièrement développé.
Australopithèque ont un autre primate lui ressemblant énormément semble être l’ancêtre des êtres humains modernes. D’autres êtres vont se développer à partir d’australopithèque, et parmi ces espèces, Homo habilis et Homo erectus apparaîtront en Asie et au nord de l’Afrique il y a à peu près 200 000 à 100 000 ans. Le cerveau humain continuera de se développer au fur et à mesure de l’apparition des espèces d’hominidés qui sont les ancêtres des êtres humains actuels. Le volume du cerveau depuis australopithèque a été multiplié par trois. Il s’agit d’une évolution dont la stimulation semble s’être faite grâce à la sélection naturelle de patterns comportementaux de complexité croissante. L’évolution était possible grâce à diverses modifications de la circulation sanguine au niveau du cerveau qui ont permis à ce cerveau de devenir de plus en plus volumineux grâce à un refroidissement convenable.
Au fur et à mesure du développement du cerveau apparaissent des comportements de plus en plus complexes, en relation directe avec le volume de plus en plus important du cerveau. Néanmoins ce n’est pas pour cette raison que l’intelligence des êtres humains est directement dépendante du volume cérébral.