Définition
Définition
Les malades, souffrant de maux de tête, ont actuellement à leur disposition de nombreux médicaments antalgiques (antidouleur) notamment le paracétamol le plus souvent associé à la codéine ou à la caféine.
Traitement
Traitement
Ces médicaments ne sont pas toujours suffisants pour soulager la douleur.
Le repos dans le noir, parfois adopté pour éviter les facteurs aggravants, les massages du cuir chevelu et le sommeil deviennent insuffisants pour soulager la crise.
Il faut alors utiliser à la place des antalgiques d’autres médicaments.
Il existe 3 types de médicaments qui peuvent être utilisés :
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (sans cortisone),
- les dérivés de l'ergot de seigle,
- les agonistes des récepteurs sérotoninergiques SHT1.
Le choix se fera en fonction de l’efficacité antérieure, des contre-indications, de la tolérance et du coût du médicament.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens comprennent l’aspirine, associée ou pas à la métoclopramide ou le fénoprofène.
Les dérivés de l'ergot de seigle comprennent l'ergotamine associée à la caféine et la dihydroergotamine.
Évolution
Effets secondaires
Effets secondaires :
- risque de glaucome,
- fourmillements,
- douleurs ou insensibilité des extrémités,
- rétention urinaire,
- douleur d’estomac,
- nausées,
- douleur dans la poitrine.
Bien entendu, tous ces médicaments ont des effets secondaires, et il faudra effectuer régulièrement une surveillance de la fonction hépatique (dosage des enzymes du foie), et de la fonction rénale (dosage de la créatinine, albuminurie, etc).
Complications
Contre-indication :
- maladies cardio-vasculaires quels qu'en soient le siège ou la cause (artériopathies oblitérantes, maladie coronarienne, syndrome de Raynaud, hypertension artérielle, artérite cérébrale),
- dérèglement de la glande thyroïde,
- grossesse,
- allaitement,
- enfants de moins de 10 ans.
Tous ces médicaments sont contre-indiqués pendant la grossesse et l’allaitement. D'après des recherches récentes, les migraines cataméniales (survenant pendant les règles), sont susceptibles de régresser par application d’une hormone à base d’oestradiol percutané (sur la peau). Celle-ci se fait à raison d’une application du 21e jour avant au 5e jour des règles. Il faut également citer les possibilités parfois insoupçonnées de l’acupuncture, des techniques de relaxation, mais aussi de l’ostéopathie au niveau des vertèbres cervicales (celle-ci bien entendu devant être pratiquée par un praticien ayant de l’expérience, ces techniques ne doivent pas occasionner de douleur. Le type de technique donnant habituellement les meilleurs résultats se nomme technique de rééducation myotensive douce du rachis cervical en rotation bilatérale).
Prévention
Précautions d'emploi : ne pas associer avec des antibiotiques
- Les antagonistes sérotoninergiques SHT1 sont à utiliser en cas d'échec des médicaments précédents, à distance de toute prise de dérivés de l'ergot de seigle (arrêt depuis plus de 24h) : ils constituent la famille des triptans.
- En cas d'échec des traitements précédents, il faut essayer un médicament bêtabloquant, le propranolol qui, en l'absence de contre-indication, est volontiers prescrit chez les patients(es) neurotoniques (ayant une composante psychogène). Il existe bien entendu d’autres bêtabloquants.
- L'Amitriptyline peut être efficace si la migraine est associée à un syndrome dépressif.
- Les inhibiteurs calciques comme la flunarizine
- L'Indoramine
D’autre part, le nombre important des possibilités, médicamenteuses ou autres, offertes aux patient souffrant de céphalées, traduit bien le malaise du corps médical face à cette pathologie à composante psychologique indéniable, pour laquelle il n’existe pas de solution unique, mais un ensemble de possibilités thérapeutiques, qui doivent être essayées.