S’il nous arrive à toutes et tous d’avoir de temps à autres quelques coups de « blues », ce n’est pas pour autant que nous broyons du noir à longueur de temps ! Ainsi, avoir un coup de cafard soudain et de courte durée est tout aussi naturel que d’avoir une explosion de joie, et il n’y a donc pas à en faire tout un plat ! Cependant, il y a des signes qui ne trompent pas et qui font que l’on ne se trouve plus dans un état de tristesse passagère, mais malheureusement bel et bien pris(e) dans le piège de la dépression nerveuse !
Ainsi, isolement, perte d’appétit, insomnies à répétition, et le fait de penser négativement sur une longue durée, sont des signaux d’alarme à ne pas prendre à la légère, qui appellent à consulter pour une guérison la plus rapide possible. Cela car la dépression est une véritable maladie…
La tristesse est un état émotionnel naturel
Tout le monde a pu remarquer au moins un jour dans sa vie combien le fait de pleurer à chaudes larmes fait du bien à notre mental. Comme si le fait de laisser nos larmes couler le long de nos jours soit un véritable exutoire, qui permet de se libérer de nombreux fardeaux et donc de se sentir plus serein(e) une fois la chose accomplie. Et c’est généralement l’état de tristesse qui peut nous amener à fondre en larmes, bien que certaines personnes soient moins sensibles que d’autres face aux émotions.
Ainsi pour exemples, une scène triste à laquelle on assiste durant la projection d’un film, ou le fait d’apprendre aux infos que des réfugiés sont décédés en mer en tentant de retrouver une certaine liberté, peuvent nous tirer des larmes.
Mais ce qui nous rend triste avant tout, et nous fait pleurer, concerne nos relations amoureuses et le rapport que nous avons avec la maladie et le décès de personnes de notre entourage, qu’il soit proche ou même très éloigné. En tous cas, il n’y a donc rien de plus naturel dans la vie, que de se sentir triste. A condition que cette tristesse ne vienne pas envahir de trop notre quotidien !
La toile d’araignée qu’est la dépression
Il arrive en effet dans certains cas que l’état de tristesse ne passe pas. Pire, qu’il devienne plus important chaque jour qui passe. Qu’il arrive à prendre tant de place dans le quotidien des personnes concernées, que ces dernières n’arrivent plus à s’en détacher. Voire qu’elles s’habituent à ne plus jamais sourire et à broyer du noir en toutes circonstances. C’est alors que l’on peut parler de basculement dans un état dépressif, souvent accompagné de troubles du stress post-traumatiques. Les signes d’un tel état sont souvent les mêmes chez toutes les personnes concernées.
Ainsi, se renfermer sur soi-même et ne plus voir son entourage sur la durée, se mettre à pleurer soudainement pour un oui ou pour un non, ne plus prendre de plaisirs dans des activités habituellement pratiquées, ne plus manger ni dormir convenablement, et ne plus arriver à déceler ce qui nous fait du bien de ce qui nous noircit le quotidien, sont des signes avant-coureurs d’une certaine dépression dans laquelle nous sommes en train de nous enfermer. Ou plutôt, que la dépression nerveuse, telle une agile araignée, est en train de nous emprisonner au sein de sa toile !
Diagnostiquer une dépression à temps est vital
Il est très rare qu’une personne souffrant de dépression puisse s’en rendre compte par elle-même. En effet, ce sont le plus souvent les personnes de son entourage, qu’il soit familial, amical, professionnel, ou tout simplement de simple voisinage, qui vont s’alarmer de son changement de comportement.
C’est donc bien souvent grâce à elles qu’une personne plongeant dans une certaine dépression va consulter au plus vite un(e) spécialiste. Un(e) psychiatre en l’occurrence, qui au cours des analyses du ou de la patiente, saura diagnostiquer une simple baisse de moral passagère, due à quelques évènements douloureux à vivre, ou une réelle dépression nerveuse qu’il faudra alors traiter au plus tôt.
Le cas est donc bien plus compliqué pour les personnes souffrant de dépression et vivant seule. Car personne ne sera là pour s’apercevoir des changements de caractère qui s’opèrent lentement mais sûrement sur l’état d’esprit de la personne concernée par cet état dépressif. D’autant qu’il n’est pas rare qu’à la longue, ses obsessions ne deviennent dangereuses tant ses pensées négatives l’amènent à des idées noires telles que l’envie de mettre fin à ses jours…
Plus de 2 semaines d’humeur maussade équivaut à une dépression
Pour ne pas en arriver à une situation des plus dramatiques qu’est le suicide, plusieurs éminents spécialistes en psychiatrie estiment qu’une personne atteinte d’une profonde tristesse, ou d’un certain mal-être, sur une durée de plus de 15 jours, se doit de venir consulter d’elle-même. Cela afin que tout le monde puisse se rassurer sur son état, dont elle la première bien évidemment. Car il n’est pas rare aussi que le simple fait de consulter un(e) médecin compétent(e) en matière de psychologie, puisse amener une personne souffrant de vague à l’âme, dans le meilleur des cas, ou d’idées suicidaires dans les pires, à se sentir tout de suite quelque peu soulagée par cette consultation.
Ainsi, quelqu’un qui ne s’occupait plus de sa famille, qui ne se rendait plus sur son lieu de travail , ou qui ne quittait quasiment plus son lit, peut tout à fait reprendre une vie normale après ce tout premier entretien qui peut servir d’élément déclencheur !
Bien qu’on constate malgré tout que ce fait qui est pourtant avéré ne fonctionne pas sur tout le monde. Alors, même si le suivi psychiatrique peut être des plus longs et contraignants pour certaines personnes dépressives, le fait de consulter au plus tôt permet avant tout d’éviter d’avoir à subir de trop lourdes conséquences par la suite. Car la dépression, étant une maladie, n’est pas une fatalité en soi puisque la science veut que toute maladie puisse être guérie !