Ce que vous devez savoir pour bien vous préparer à l’accouchement

Il y a dans la vie des passages importants qui bien souvent restent gravés dans nos mémoires à jamais. Ainsi, de notre tout premier flirt, à la remise de notre diplôme, en passant par le jour de notre mariage, ces évènements sont imprimés en nous telles des images, qu’il fait bon de visionner chaque nouveau jour qui passe. Et s’il y a bien une date qui ne s’oublie pas dans la vie d’une femme, c’est bien celle de son accouchement !

C’est en effet un jour qui reste marqué à jamais dans le cœur d’une maman, c’est pourquoi tout doit être fait en amont afin que la venue au monde du bébé se passe dans les meilleures conditions possibles. Pour la maman et l’enfant qu’elle porte en elle depuis 9 mois, mais aussi pour le papa qui se fait un sang d’encre à l’idée même de cet accouchement. Voici donc quelques conseils pour bien s’y préparer.

Chaque accouchement est unique en soi

La venue au monde d’un bébé n’est jamais banale, et est donc toujours un évènement pour les parents et leur entourage, tout comme pour les sages-femmes et le gynécologue obstétricien de circonstance.

Mais c’est pour la maman que le jour de l’accouchement est des plus marquants, et cela même si elle a déjà vécu cette expérience par le passé. Comme chaque grossesse peut être différente, tout accouchement est tout aussi unique. C’en est même un grandiose et exceptionnel évènement, bien qu’il y ait des centaines de milliers de naissances chaque jour à travers le monde !

La venue au monde de son propre bébé est donc un jour capital dans la vie d’une femme, il est donc conseillé de s’y préparer au mieux, pour faire de cette date une expérience qui soit la plus positive possible.

Adopter une hygiène de vie exemplaire avant l’accouchement

Cela paraît être un point évident mais qu’il est bon de rappeler aux futures mamans et ce, dès les premiers jours de leur grossesse. Ainsi, il est primordial pour la maman comme pour le bébé, que cette dernière ait de saines habitudes de vie durant les 9 mois qui précèdent l’accouchement, et les quelques semaines qui suivront le jour J. Cela va sans dire qu’il faut donc que la maman prenne grand soin d’elle et de sa santé, que cela soit d’un point de vue physique mais aussi cérébral. Ainsi, il lui faut :

  • Manger régulièrement mais en quantité restreinte des aliments sains, variés et équilibrés qui lui feront profiter de toutes les vitamines et minéraux participant à la bonne tenue de son système immunitaire.
  • Se reposer le plus souvent possible surtout les 3 derniers mois de la grossesse, et se coucher tôt le soir pour profiter d’un sommeil des plus réparateurs.
  • Pratiquer des exercices physiques en accord avec son médecin ou son coach personnel afin de préparer son corps au futur accouchement.
  • Réduire son anxiété grâce à des moments de détente et de relaxation comme la pratique de la méditation, qui n’a pas d’égale pour redonner sérénité et total apaisement.
  • Enfin, s’interdire toute boisson alcoolisée, cigarette ou autres produits toxiques comme les stupéfiants, qui sont des poisons pour la mère comme pour le futur enfant !

Suivre des cours prénataux

Bien se préparer à accueillir du mieux que l’on peut son enfant passe par le suivi régulier de cours prénataux que la maman choisit de pratiquer seule ou en compagnie du père de l’enfant. Ces cours sont généralement des plus judicieux pour qui souhaite comprendre au mieux le déroulement du futur accouchement, mais aussi la période post-natale qui mérite aussi d’être étudiée de près pour ne pas se retrouver les bras ballants une fois le bébé arrivé au sein du domicile familial.

Tous les quartiers de toutes les villes de France possèdent au moins 1 séance de cours hebdomadaires, et la mairie de chaque municipalité se fait un plaisir de nous renseigner à ce sujet.

Apprendre à bien gérer la douleur

Comme on le sait, si la venue au monde d’un enfant est l’un des évènements les plus heureux de la vie d’une femme, c’est aussi un difficile moment à vivre pour elle tant la douleur ressentie pendant l’acte est vive. Mais chaque femme étant unique, ce ressenti sera plus ou moins virulent suivant les cas. Toujours est-il qu’un accouchement naturel par voie vaginale amènent de fortes douleurs sous la poussée que la maman doit fournir sur un temps plus ou moins long.

Face à cette douleur, plusieurs solutions s’offrent à celles qui vont accoucher. Ainsi, les femmes peuvent aujourd’hui avoir recours à des analgésiques pour diminuer la douleur, dont la péridurale, qui injectée dans le bas du dos, est très efficace pour soulager les effets de la douleur. Mais il y en a d’autres plus naturelles, comme l’apport de massages et l’immersion dans un volume d’eau. Chacune des femmes est libre de son propre choix face à cette future douleur, et elle a de longs mois devant elle pour réfléchir au mieux à l’accouchement qu’elle souhaite pour son propre enfant.

Savoir atténuer l’anxiété liée à l’accouchement

Il y a un fait avéré qui est que plus la maman est détendue, moins elle ressent de douleurs lors de l’accouchement. Cela car elle gère au mieux les contractions, qui se trouvent être plus actives et qui font que le travail fourni par cette dernière en soit diminué, et qu’ainsi l’accouchement dure moins longtemps.

Il est donc important que la future mère apprenne en amont à gérer son stress et l’anxiété que peuvent amener l’idée de subir de vives douleurs. Il existe plusieurs méthodes à pratiquer en groupe ou en solitaire, et qui sont reconnues pour détendre l’esprit et apaiser les différents muscles du corps. Entre autres, la méditation, le Yoga, l’autohypnose, la visualisation et la gestion de la respiration, mais aussi des pratiques de soins alternatifs comme l’acupuncture ou la lithothérapie, sont parfaits pour apprendre à rester le plus zen possible.

Prendre les bonnes décisions avant d’accoucher

Enfin, pour s’assurer que l’accouchement se passe dans les meilleures conditions possibles, il y a des choix à faire parmi quelques suggestions qui s’offrent à la maman. Ainsi, pour le suivi de la grossesse, un choix doit être fait entre son médecin de famille, une sage-femme ou un gynécologue. Et pour le jour même de l’accouchement, doit aussi être envisagé si la situation le justifiait, le fait que le gynécologue obstétricien puisse pratiquer une version, qui un changement de position du bébé, voire une césarienne pour plus de sûreté.

Bien entendu, ces divers scénarios ne sont que des propositions faites à la maman, qui elle seule, décidera si oui ou non, elle souhaite y avoir recours. C’est donc elle qui choisit la meilleure façon d’accueillir le bébé à qui elle a donné vie 9 mois plus tôt !