Faire un bilan médical régulier est indispensable pour suivre l’état de santé de votre enfant. Celui effectué par la maternité ou le pédiatre doit se poursuivre dès 3 ou 4 ans. Comme pour l’adulte, ce bilan est à programmer une fois par an. Quels examens prévoir pour ne rien laisser au hasard ? Nous listons ceux qu’il ne faut pas ignorer, pour le bien-être de votre bout de chou.
Les éventuels troubles sensoriels
Les troubles sensoriels ne concernent pas seulement les adultes. Les très jeunes enfants sont également nombreux à souffrir de ces problèmes de santé. Un premier bilan permet au pédiatre de constater d’éventuels troubles de la vue ou un défaut d’audition.
Si un problème est détecté, il pourra alors rediriger vers un opticien, un ophtalmologue ou un spécialiste ORL. Les troubles sensoriels sont à prendre très au sérieux. S’ils ne sont pas traités, ils affecteront la capacité de communication de votre enfant.
Accessoirement, ils impacteront également son développement. Idéalement, ils doivent donc pouvoir être pris en charge avant la scolarisation de l’enfant.
L’état des dents
L’évolution de la dentition de votre enfant doit également être surveillée. En vérifiant son état dentaire, vous préviendrez l’apparition de caries ou de casse. Un suivi chez le dentiste permet aussi de détecter au plus tôt une malposition dentaire. Traitées dès le plus jeune âge, ces anomalies squelettiques ou alvéolaires se corrigent sans difficulté.
Un orthodontiste proposera des solutions adaptées à une insuffisance de développement des maxillaires ou à un développement trop prononcé de la mandibule. Les corrections ne sont pas seulement esthétiques : elles contribueront à la santé dentaire de votre enfant durant sa croissance.
Les difficultés psychomotrices
Avec la scolarisation viennent de nouveaux domaines d’apprentissage. Il peut alors arriver que votre enfant présente des difficultés qui ne sont pas communes aux autres élèves. Si celles-ci sont importantes, le pédiatre pourra suspecter un retard psychomoteur.
Bien que l’inquiétude soit fréquente, le médecin recommandera invariablement de consulter un neuropédiatre. En fonction de l’état de l’enfant et des constatations du pédiatre, l’appréhension peut être légitime. La sévérité du retard variant d’un cas à l’autre, le neuropédiatre sera le seul professionnel à pouvoir mettre en place une prise en charge réellement adaptée.
Le calendrier vaccinal
Souvent ignoré, le calendrier vaccinal est pourtant le premier garant de la santé des très jeunes enfants. Celui-ci est programmé par le ministère de la Santé et doit être scrupuleusement respecté. Si certaines sont obligatoires, d’autres sont seulement recommandées.
Pour les très jeunes enfants, le respect du calendrier de vaccination assure un minimum de protection individuelle. C’est encore le moyen le plus simple et le plus efficace de le prémunir contre les maladies infectieuses graves.
Sur le long terme, des vaccins à jour évitent l’exposition à des épidémies aux conséquences graves. Parmi ceux obligatoires, on retrouve ceux contre les oreillons et la rubéole, contre le tétanos ou encore contre le pneumocoque.
Le poids et les habitudes alimentaires
Chez les très jeunes enfants, une maigreur prononcée ou un surpoids témoignent généralement de mauvaises habitudes alimentaires. Le bilan médical doit donc permettre d’évaluer sa façon de manger, pour éventuellement la corriger.
L’objectif du médecin est alors de l’aider à adopter une alimentation équilibrée. À terme, la prise en charge lui permet de retrouver un poids santé adapté à sa condition et à son âge.